Le trafic de stupéfiants ressemble de plus en plus au commerce traditionnel. Les vendeurs se professionnalisent et la police peine à endiguer ce phénomène.
Florian Loisy (avec Carole Sterlé) | 07 Mars 2015, 07h54 | MAJ : 07 Mars 2015, 07h55
Promotions pour les fêtes, offres spéciales pour relancer le business dans certains quartiers, revente des points de vente entre dealeurs comme s'il s'agissait d'un banal fonds de commerce, gestion du « personnel », méthodes de management.
.. Le trafic de stupéfiants, bien que clandestin, s'apparente de plus en plus à un commerce traditionnel. Pour un peu, il ne manquerait plus que les enseignes...
Rien ne semble perturber le business du cannabis. Ni l'annonce du plan banlieue du gouvernement hier ni les vagues d'interpellations. Car, dans les supermarchés de la drogue, installés au milieu des quartiers sensibles, le cannabis s'écoule à un rythme effréné, alimentant un business lucratif, en pleine mutation et calqué sur les exemples du commerce légal.
A Noisiel (Seine-et-Marne), un important trafic de stupéfiants qui empêchait les habitants d'accéder aux escaliers de leurs immeubles a été démantelé en milieu de semaine. Mais, alors que six dealeurs présumés étaient en garde à vue, la relève était déjà assurée dans les tours, et les barrages réinstallés dans les étages. Leur négoce implanté cours des Roches était quasi fléché depuis la gare RER, où des guetteurs faisaient office de rabatteurs.
A certains endroits, les habitants excédés viennent eux-mêmes déranger les « affaires », comme en Seine-Saint-Denis ou en Seine-et-Marne. En appelant la police ou en envoyant des courriers aux politiques. Des CRS campent parfois devant les cités. Mais le commerce s'adapte, change de lieu ou modifie les accès pour les clients. Les dealeurs se transforment même en véritables professionnels des affaires, allant jusqu'à proposer des services de livraison à domicile comme le font certaines grandes surfaces.
« Il faut que les gens se responsabilisent, que les consommateurs lambda arrêtent d'acheter du shit, qui va dans les poches de vrais bandits », implore un responsable de la police, spécialisé dans le trafic de stupéfiants.
Rien ne semble perturber le business du cannabis. Ni l'annonce du plan banlieue du gouvernement hier ni les vagues d'interpellations. Car, dans les supermarchés de la drogue, installés au milieu des quartiers sensibles, le cannabis s'écoule à un rythme effréné, alimentant un business lucratif, en pleine mutation et calqué sur les exemples du commerce légal.
A Noisiel (Seine-et-Marne), un important trafic de stupéfiants qui empêchait les habitants d'accéder aux escaliers de leurs immeubles a été démantelé en milieu de semaine. Mais, alors que six dealeurs présumés étaient en garde à vue, la relève était déjà assurée dans les tours, et les barrages réinstallés dans les étages. Leur négoce implanté cours des Roches était quasi fléché depuis la gare RER, où des guetteurs faisaient office de rabatteurs.
A certains endroits, les habitants excédés viennent eux-mêmes déranger les « affaires », comme en Seine-Saint-Denis ou en Seine-et-Marne. En appelant la police ou en envoyant des courriers aux politiques. Des CRS campent parfois devant les cités. Mais le commerce s'adapte, change de lieu ou modifie les accès pour les clients. Les dealeurs se transforment même en véritables professionnels des affaires, allant jusqu'à proposer des services de livraison à domicile comme le font certaines grandes surfaces.
« Il faut que les gens se responsabilisent, que les consommateurs lambda arrêtent d'acheter du shit, qui va dans les poches de vrais bandits », implore un responsable de la police, spécialisé dans le trafic de stupéfiants.
Le Parisien
Commentaires
Tout le monde est au courant ! Si les journalistes le sont, la police l'est encore davantage, ainsi que le ministre de l'intérieur et tout le gouvernement.
Il est évident qu'ils sont impuissants et qu'ils tolèrent ces trafics pour acheter la paix sociale ! La lâcheté est consubstantielle de la caste UMPS responsable depuis des années de l'institutionnalisation de cette criminalité !
"Les faibles ont des problèmes, les forts ont des solutions".
Nous avons une armée, il serait temps de l'utiliser !
CERTAINS haut placés ont certainement intérêt à ce trafic de drogue , lequel génère des sommes fantastiques!
Dernièrement la sénatrice Benbassa réclamait la légalisation du cannabis! - Or tous les médecins sont d'accord pour dire que le cannabis (ou shit) provoque des troubles mentaux graves. Cette drogue dite "douce" conduit rapidement à la cocaîne (coke)...
La fixité du regard, la fébrilité, etc... montre l'usage du cannabis.
Ils savent qu’ils ont l’appui de la quasi totalité des juges (presque tous sont rouges) et la majorité des députés et des ministres de l’UMPS !