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Emplois fictifs au Parlement européen: Marine Le Pen contre-attaque


Assistants parlementaires FN soupçonnés de... par BFMTV

Marine le Pen et Ruth El Krief le 12 mars 2015

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Martin Schulz (blog GM)

Le FN a mis en cause jeudi le président social-démocrate du Parlement européen Martin Schulz en soulevant le cas de son assistant qu'elle accuse de ne s'occuper que de «tourisme».

12 Mars 2015, 16h41 | MAJ : 12 Mars 2015, 23h23 -  Le Parisien

        
 
 
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Le président du Parlement européen Martin Schulz avait saisi lundi l'Office européen de lutte antifraude (Olaf) au sujet de 20 assistants parlementaires engagés par les élus du FN.

 
 

 

Parlement européen : soupçons de fraude sur 20 assistants FN

Parlement européen : soupçons de fraude sur 20 assistants FN

Ils sont soupçonnés de ne jamais travailler au Parlement de Strasbourg alors qu'ils sont payés sur le budget de l'institution communautaire. Jeudi, la présidente du Front national Marine Le Pen s'est interrogée sur l'assistant de Martin Schulz et un éventuel conflit d'intérêt.

«L'assistant accrédité de Martin Schulz, Herbert Hansen selon le site du Parlement européen, conjuguerait tourisme et socialisme depuis la région d'Aix-la-Chapelle (une région frontalière avec la Belgique et les Pays-Bas, Ndlr). A la différence de tous les assistants parlementaires accrédités ou locaux des élus FN/RBM, (il) ne s'occuperait pas d'affaires européennes, ni même de politique, mais de tourisme via Euregio Tours GmbH & Co. KG, agence de voyage liée au SPD», écrit le FN dans un communiqué.

«Est-ce que les députés européens vont être informés de la saisine par M. Schulz de l'Olaf concernant son seul assistant accrédité, Herbert Hansen, qui est fixé pourtant dans la région d'Aix-la-Chapelle, et qui est le responsable de l'agence de tourisme du SPD (Parti social-démocrate allemand, Ndlr), évidemment situation qui risque de créer ou en tout cas permet de suspecter un conflit d'intérêt ?», a aussi demandé Marine Le Pen, jeudi, en séance au Parlement européen à Strasbourg. Elle a estimé sur BFMTV que son parti n'a pas enfreint les règles européennes.



 Sur Twitter, le Front national ironise...




«Des voyages non rémunérés», réplique le SPD

Sur le site Spditionen.de, qui se présente comme «les voyages de formation et de rencontres du SPD de la région d'Aix-la-Chapelle (d'où Martin Schulz est originaire), en coopération avec la SARL Euregio-Tours», il est écrit que l'«équipe de voyages se compose de personnes qui aiment voyager avec d'autres personnes, et qui accompagnent bénévolement ces voyages». Herbert Hansen fait partie de cette équipe, comme cinq autres personnes.

Armin Machmer, porte-parole de Martin Schulz, a répondu que «les reproches du Front national sont faux et dépourvus de tout fondement. Herbert Hansen est un assistant accrédité qui a son bureau et son domicile à Bruxelles».  «Sur son temps libre, Herbert Hansen organise depuis plus de dix ans, sans être rémunéré, des voyages de formation», a précisé par ailleurs le porte-parole. «Cependant le président a chargé les services du Parlement européen de vérifier la conformité avec le droit du contrat de Herbert Hansen, pour infirmer l'ensemble des reproches. Il a en outre demandé aux services de rendre publics les résultats (de ces vérifications)», ajoute-t-il.

Une pratique «normale», selon Gollnisch

La mise en cause du FN pour de possibles irrégularités concernant les fonctions exercées par ses assistants parlementaires européens est «discriminatoire» car les autres partis ont des pratiques similaires, ce qui est «normal», avait affirmé mercredi l'eurodéputé FN Bruno Gollnisch. «Un examen rapide et superficiel nous a fait découvrir neuf assistants chez les amis politiques (de Martin Schulz, Ndlr) exerçant une fonction politique importante», a-t-il ajouté.

«La situation qui est montrée du doigt est parfaitement normale, et pratiquée absolument par tous les députés», a ajouté l'eurodéputé français qui s'est dit ulcéré que lui et ses collègues n'aient pas été prévenus ni entendus avant que cette procédure ne soit rendue publique.

Interrogée par l'AFP, l'eurodéputée socialiste française Pervenche Berès a assuré qu'au siège du PS elle «n'avait connaissance d'aucun collaborateur de député européen qui pourrait correspondre» à cette mise en cause de Bruno Gollnisch.

Lundi, la présidente du FN avait sous-entendu que Martin Schulz avait été conseillé par le Premier ministre français...


 

 

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