Le vice-président du Parlement tunisien, qui dévoile l’absence de protection devant le musée du Bardo, dénonce une « grande défaillance ».
Les gardes devant assurer la sécurité du Parlement tunisien, mitoyen du musée du Bardo qui a été visé mercredi par un attentat meurtrier, étaient « au café » au moment de l’attaque, a affirmé le vice-président de l’Assemblée, Abdelfattah Mourou, dénonçant une « grande défaillance ». Le musée, le plus prestigieux du pays, est situé dans la même enceinte que le Parlement, censé être placé sous forte protection. Mercredi, jour de l’attaque, « il n’y avait pas de police autour du Parlement et autour du musée », a affirmé Abdelfattah Mourou, qui est aussi l’un des fondateurs du parti islamiste Ennahda. « Je suis le premier vice-président, j’ai appris (mercredi) qu’il y avait quatre policiers seulement qui devaient assurer la sécurité autour du Parlement, dont deux étaient au café. Le troisième mangeait un casse-croûte et le quatrième ne s’est pas présenté », s’est-il exclamé. [...]
FDS
Complicité avec les tueurs islamistes ?
Commentaires
Comme par hasard à moins que cette absence ne soit habituelle !
Complicité bien possible ! Ou tout simplement absence congénitale de la moindre discipline ? Si le gouvernement tunisien veut vraiment s'attaquer aux islamistes, il a intérêt à réformer de fond en comble ses services de sécurité et d'y introduire uns discipline de fer et un esprit prussien. C'est très mal parti, on ne peut rien contre l'atavisme ! Malheureusement, ils n'en ont pas fini, coincés qu'ils sont entre la Libye et l'Algérie !
Complicité avec les islamistes ? Oui, on peut se poser la question. En tout cas la Tunisie est loin d’être un pays calme et démocratique comme on veut nous le faire croire !
PS: j'ai peut-être envoyé deux fois ce commentaire?