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Avec nous avant qu’il ne soit trop tard ? Nous sommes prêts

19 mars 2015

bruno-gollnisch 

Vingt-trois personnes dont  dix-huit touristes étrangers (deux Français sont au nombre des victimes, sept de nos compatriotes sont également blessés) ont été tués hier à Tunis (Tunisie), au musée du Bardo, dans une attaque à la kalachnikov menée par deux assaillants, mis hors d’état de nuire, Yassine Abidi et Hatem Khachnaoui. L’un d’entre eux au moins était repéré comme ayant des sympathies djihadistes. Il s’agit du premier attentat visant des étrangers dans le pays depuis la révolution de 2011 et surtout depuis celui revendiqué par Al Qaïda en avril 2002 contre une synagogue, à Djerba (sud), dans lequel avaient notamment péri quatorze Allemands et deux Français.

La Tunisie n’en est pas moins en proie à un terrorisme larvé depuis quatre ans, -une katiba islamiste sévit à la frontière algérienne- et des milliers de jeunes Tunisiens sont partis combattre en Irak et en Syrie dans les rangs de l’Etat islamique (EI, Daech). 500 d’entre eux seraient d’ores et déjà rentrés en Tunisie. Bien évidemment la déstabilisation de la Libye voisine, livrée aux lutes intestines entre factions et aux menées sanglantes de l’EI,  est un facteur d’inquiétude supplémentaire pour la Tunisie. Nous n’avons pas fini de mesurer les conséquences catastrophiques, pour toute la région et bien au-delà,  de la liquidation du régime de Kadhafi voulue par le mauvais trio d’apprentis sorciers Sarkozy-Juppé-BHL…

 C’est le terrorisme islamiste sanglant et lâche qui inquiète légitimement les Français et non pas le FN comme le répète fébrilement et avec une haine inquiétante Manuel Valls sur tous les plateaux et les estrades.

Une haine sans cesse ressassée dans les rangs du pouvoir, constate Bruno Gollnisch, qui favorise un climat de violence et de passage à l’acte contre les militants frontistes. Mardi matin, Marie-Francoise Lagroua, 83 ans, suppléante de Kamélia Ignatov dans le canton de Sartrouville (Yvelines), a été violemment tabassée sur la voie publique par un homme et une femme âgés d’environ 25 ans selon les témoins, qui l’ont traitée de «raciste» et menacée de mort, alors qu’elle collait des affiches pour les élections départementales.

 Les deux salauds, il n’y a pas d’autres mots, ont lâchement pris la fuite lorsqu’une institutrice est intervenue pour aider Mme Lagroua. «Nos adversaires perdent les nerfs et en viennent à commettre des voies de fait sur nos candidats, jusqu’aux plus âgés et aux plus faibles», a réagi Philippe Chevrier, Secrétaire départemental du FN dans les Yvelines.

 Un Premier ministre aux nerfs fragiles et tremblant de colère qui était hier soir à Carvin dans le Pas-de-Calais pour une réunion publique…sans réussir d’ailleurs à remplir la salle de quelques centaines de places mise à sa disposition… Dans cette nouvelle place forte  électorale de l’opposition nationale, populaire et sociale, M. Valls a de nouveau menti effrontément sur le programme frontiste, l’Europe de Bruxelles , la situation de notre  pays et a redit sa «peur» du FN.

 Même son de cloche du premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, invité  hier du  Forum France Bleu-France Info. L’ex militant trotskyte rallié à la gamelle sociale-démocrate a dénoncé avec la même virulence et  les mêmes mensonges, comme il l’avait fait  le dimanche précédent sur France cinq,  «l’impunité » dont jouit « le FN ».  « Aujourd’hui, on peut dire ce que l’on veut dans l’espace public, on peut faire ce que l’on veut, être soutenu par les banques poutiniennes (sic) , détourner les fonds du Parlement européen pour financier l’ensemble de son appareil politique (resic), ça n’intéresse personne. » «Le danger, c’est l’irrésistible ascension du FN sur des thèmes qui sont perturbants pour notre démocratie, quand on voit que dans 60 départements, il y a des propos homophobes, islamophobes, racistes, antisémites qui sont prononcés, on balaye ça, d’un revers de main ».

 Certes, quant il veut bien prendre la peine d’abandonner la langue de bois, le premier sec(ré)taire du PS peut être plus lucide. Benoit Rayski  rappelait le 15 mars  sur le site Atlantico la réponse faite par M. Cambadélis au journaliste de France Inter qui expliquait que « les députés frondeurs de son parti imputaient la montée du Front National au chômage, à la crise, à la politique libérale de Valls et de Macron ». Que nenni selon  « Camba»  : « quand on fait du porte à porte, vous savez ce qu’on entend sur les immigrés ? Il y en a trop, il y en a trop, ce n’est plus possible ! ».

 Et M. Rayski de noter que « le Front National se nourrit d’un rejet de l’immigration (…).  Qui en France n’a pas entendu parler des milliards déversés sur les banlieues, de plan Marshall en politique de la ville en passant par SOS banlieues ? Et tout ça pour quoi ? Pour rien ! Dans ces coins de France choyés par la manne publique le chômage augmente bien plus qu’ailleurs (s’est-on demandé pourquoi il y avait tellement plus de sans-emploi au Mirail que dans tout autre quartier de Toulouse?). La délinquance, le trafic de drogue, les règlements de compte y ont pris des proportions effrayantes qui ne sont nullement corrélées à telle ou telle politique gouvernementale. Des années, des dizaines d’années que ça dure…».

 « Tout le monde sait que trop c’est trop. Que les dizaines de milliards engloutis dans les territoires perdus de la République sont en quelque sorte un salaire de la peur versé par les gouvernements successifs pour tenter d’amadouer des bénéficiaires prompts à l’émeute. Continuer à le faire, persévérer dans le déni du réel, nourrit une colère et un ressentiment qui ont fait du Front National le premier parti de France ».

 Alors,  c’est vrai, la caste politico-médiatique  s’abrite  souvent derrière des   formules toutes faites, met  la tête dans le sable,  se rassure à bon compte sur le FN en pariant sur sa nullité, en dressant le portait d’une formation composée de velléitaires et d’abrutis.

 Exemple parmi d’autres,  François Sapy, dans La  tribune de Lyon le  10 mars, commentait l’implication annoncée   de Bruno Gollnisch dans la campagne à venir des élections régionales en PACA.  « Bruno Gollnisch écrivait-il, a toujours été pour moi un profond mystère. Affable, cultivé, drôle même parfois, il n’en reste pas moins un type dont les idées sont insupportables. C’est avec lui que j’ai pris conscience, jeune journaliste, à quel point il ne fallait pas se fier aux faux gentils. Gollnisch, c’était un clown. Il faisait rire parfois, parce qu’il était loin du pouvoir. Je ne crois pas qu’il arrivera à diriger un exécutif comme la région PACA, parce qu’il a trop le goût de la provoc pour exercer le pouvoir ».

M. Sapy se pique d’être un observateur, depuis de longues années, de la vie politique. Mais faire mine méconnaître ( ?) à ce point les travaux, les qualités, le sérieux, la finalité et les raisons de l’engagement  dans la vie publique de Bruno Gollnisch, attestés très largement par ses actions, ses interventions, ses écrits, ses analyses, ses réflexions en tant que président de groupe FN au Conseil régional, député européen et dirigeant du Front National, en dit très long sur l’aveuglement et les mensonges des faiseurs d’opinions.

Cette propagande antinationale martelée quotidiennement, mais à l’efficacité très déclinante, est-elle encore en mesure de détourner nos compatriotes de l’alternative sociale, économique, identitaire, patriotique incarnée par le FN ? Un récent sondage, dont nous faisions état, montre qu’ils sont très largement satisfaits de la gestion des maires frontistes. Les Français sont désormais nombreux à vouloir juger sur pièce le FN en lui donnant les commandes de la France.  Avec nous avant qu’il  ne soit trop tard ?  Nous sommes prêts.

Commentaires

  • C'est une tactique bien rodée de la république (depuis la Terreur) de faire appel à un "bouc émissaire", un "épouvantail", l'EXTREME DROITE, le "fascisme", le Front National ! Et ça marche très très bien, les électeurs sont naïfs ! De cette façon, le PS futur vaincu de toutes les prochaines élections rameute ses troupes les plus fanatiquement fidèles pour qu'elles se rendent aux aux urnes dès le 1er tour pour "voter utile", pas extrême gauche mais directement PS, pour soit disant "faire barrage" au F.N. Ceci a bien marché dans le Doubs où le Front aurait dû l'emporter en toute justice : au second tour, les abstentionnistes gauchos se sont mobilisés à fond. Valls et sa clique savent très bien qu'avec le système électoral tel qu'il est, le Front National ne peut l'emporter, seulement au premier tour, ils veulent limiter les pertes et l'UMP est complice. Toujours la tactique de l'épouvantail agité devant les électeurs qui croient que le scrutin est honnête ! Propos très justes de Bruno Golnish qui, selon moi, aurait dû être élu président du parti.
    Moi, je ne serais pas surpris que, dès dimanche soir, le PS se félicite d'avoir gagné plus de conseillers qu'ils ne l'espérait et fasse remarquer qu'il-y-a eu un "sursaut", en sorte que le Front National est en deça des sondages, disons 26 % et non pas 30 !

  • le salaire de la peur versée dans les banlieues , c,est tellement vrai . . .!!
    l,anti-France se désespère de constater que ses discours convainc de moins en moins de lambda , qui regardent chaque jour leur pays sombrer dans l,abime ,sous les applaudissements des collabos du Système . .!!
    salutations.

  • Eh bien je ne m'étais pas trompé de beaucoup, ça s'est passé ainsi sauf que j'ignorais les alliances de circonstances de l'UMP et autres artifices destinés à faire croire que le FN n'était pas le premier, et si, il l'était ! Il l'est ! Mais le second tour risque hélas de faire qu'il n'ait pas autant d'élus qu'espérés et même le Vaucluse dans son escarcelle, ce n'est pas sûr, vu la scission de 98 qui nous a tellement desservis !

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