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Revirement américain sur la Syrie : le gouvernement français en porte-à-faux

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21/03/2015 – PARIS (NOVOpress via Kiosque courtois)

 « Il faudra négocier » a déclaré le secrétaire d’Etat John Kerry. Sur CBS il évoquait une transition politique en Syrie, qui est entrée ce 15 mars dans sa cinquième année d’une guerre sanglante. Le directeur de la CIA, John Brennan, avait déjà admis que les Etats-Unis ne voulaient pas d’un effondrement de l’Etat syrien, qui laisserait le champ libre à l’Etat islamique.

Ce ballon d’essai déplait à notre Ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, aligné sur la diplomatie israélienne :
« Toute […] solution qui remettrait en selle M. Bachar Al‑Assad serait un cadeau absolument scandaleux, gigantesque aux terroristes de Daesh », a‑t‑il indiqué.

Comment a‑t‑on réagi sur le terrain ?

L’archevêque syriaque catholique d’Hassaké, Mgr Hindo, a déclaré : « C’est une option qui aurait dû être prise depuis déjà longtemps, c’est un choix obligé si l’on veut réellement chercher une issue à cette tragédie commencée voici quatre ans. Une proposition concrète de négociation doit être faite rapidement ».

Photo : Benyamin Netanyahou et Laurent Fabius. Crédit photo : DR.

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