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Vaucluse: le FN confirme ses ambitions. L'UMP rayée de la carte

La vague FN

Le FN présent dans 17 cantons sur 17. Joris Hébrard, l’ex-maire frontiste du Pontet est élu au premier tour. Que dire ? Que le taux de participation qui s’annonçait faible s’est révélé plus important que prévu, laissant la place à sept triangulaires. Dire aussi que l'ordre d'arrivée des candidats n’est plus le produit d'un combat de personnalités locales mais une véritable bataille politique où l’extrême droite s’impose, une nouvelle fois comme la première force politique de ce département. A la permanence frontiste de Carpentras, salve d’applaudissements, acclamations...

Toutes les attentions se portent sur Marion Maréchal-Le Pen qui analyse les résultats du département "tout à fait admirables". Y compris à Orange et Bollène, les deux fiefs gardés par la Ligue du Sud, anciens alliés naturels des frontistes. Mais ce sera tout. Ailleurs, la Ligue du Sud n’aura pas réussi à gêner le FN.

Et dans ce département où la porosité est toujours plus croissante entre des électorats de droite, ce dimanche soir, l’UMP est portée disparue. C’est la défaite morale et tactique. Elle se qualifie dans neuf cantons mais choisissant la théorie du chaos par le jeu de la division dans les trois cantons d’Avignon, elle ne se qualifie pas pour le second tour. Alain Dufaut, le sénateur fraîchement réelu vient de perdre son seul et unique mandat local qu’il conservait depuis 1982. Jean-Michel Ferrand, le patron de la fédération UMP se retrouve désormais sans mandat. La majorité départementale à la tête du département depuis 2001 résiste bien, notamment à Avignon, et reste en compétition pour le second tour dans douze cantons.

Dans la cité des Papes, la gauche affrontera le Front national dans des duels. Ailleurs, elle devra composer avec des triangulaires qui ne lui seront pas toujours favorables. Le seul échoué au soir de ce premier tour est Michel Fuillet, sur le canton de l’Isle, l’un des rares où la gauche partait divisée.

LA PROVENCE

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