Source : Atlantico — Dimitri Casali, historien et directeur de collection, livre ses réflexions sur les nouveaux programmes d’histoire. Il explique en quoi ils menacent les fondements de notre identité et préparent les guerres civiles françaises de demain.
Les concepteurs des programmes n’ont pas tiré les leçons des attentats du 11 janvier, ni compris l’attente de tout un peuple pour retrouver ses racines : la transmission de la culture est le premier facteur d’intégration. Pour éviter que des événements comme ceux de janvier ne se reproduisent, il faut réapprendre à nos élèves à aimer la France. Le projet de programme d’histoire au collège manqué de ce grand récit fédérateur, qui parle à tous les Français, quelle que soit leur origine ou leur religion. Exit l’humanisme de Montaigne et l’esprit des Lumières, à la trappe Napoléon Ier, Louis Philippe, la IIe république et Napoléon III, Gambetta, optionnel l’enseignement du christianisme à l’époque médiévale. En revanche, l’étude de l’islam et de la traite négrière sont obligatoires. La France est le produit d’un double héritage chrétien et monarchiste et républicain et laïc. Effacer des programmes scolaires ces périodes revient à effacer ce qui fait l’identité de la France.
Les concepteurs des programmes pensent avoir affaire à de jeunes universitaires qui savent déjà tout de l’histoire de France, alors qu’en réalité 25 % des élèves qui entrent en 6e ne savent ni lire ni écrire. Cette réforme, qui vient s’ajouter à la suppression du grec et du latin, est révélatrice des partis pris idéologiques des technocrates de la rue de Grenelle.
Ils affichent leur volonté de plaire aux nouveaux arrivants en supprimant tout ce qui peut les heurter : l’enseignement des racines chrétiennes et l’exercice de l’esprit critique si français. On s’étonne ensuite que des Coulibaly, des Kouachi et des Merah, qui tous ont suivi consciencieusement le cursus scolaire français, puissent en arriver à des telles extrémités.
Ces garçons sont le pur produit des travers de la société française tout entière*, et en particulier de ceux du ministère de l’Éducation nationale qui ont déconstruit nos valeurs et nos repères depuis une trentaine d’années
Crédit photo : Michel Montignon via Flickr (CC)
NOVOPRESS
NdB: * Pas d'accord sur ce point!
Commentaires
Pourquoi cette obsession, même chez de bons esprits, de vouloir culpabiliser la "société entière" ? Nous n'avons pas attendu Dimitri Caselli pour exprimer notre dissidence par rapport à cette société ! Et nous continuerons !
Pour le reste, OK !
Il est mal réveillé, la réalité est plus perverse, il s'agit de détruire de façon planifiée une Civilisation réelle, pas un ersatz de civilisation.
Ceux qui organisent cela sont des pervers de haut vol, le Net est un grain de sable à utiliser sans aucune retenue, l'avenir de nos enfants sera ce que nous en faisons ou laisserons faire aujourd'hui.
Qui a envie de voir ses enfants vivre dans la pire détresse jamais imaginée ?
La racaille dorée doit être éradiquée à la racine.
Je trouve Casali bien optimiste quand il dit que ces nouveaux programmes préparent les guerres civiles françaises de demain. Hélas je crains que le peuple français n’ait même plus la force de se lever et d’entrer en guerre civile : les gens sont tellement apeurés par les lois anti-françaises qu’ils se taisent et se cachent pour ne pas voir la réalité qui s’abat sur eux, et rien ne se passera quand l’islam prendra le pouvoir à Paris, d’ici environ 20 ans, et fera de la France le deuxième pays musulman du monde, après l’Indonésie !
l,esprit des lumières , lire et relire l,ouvrage sur le rôle de la F.M de Poncins , la destruction de notre système de civilisation a débuté depuis fort longtemps , donc il est un peu tard pour pleurnicher sur notre sort . .!!
abad : je pense que si un systéme islamique se mettrait en place en France , nombre de patriotes agiraient de façon à lui rendre la vie impossible , sinon extrêmement difficile . .!!
salutations.