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Le FN Stéphane Ravier souscrit à la théorie du «grand remplacement»

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Arthur Berdah

 

Intérieur
Le sénateur-maire de Marseille a déploré, lors d'un conseil d'arrondissement capté par les caméras de France 3, «un problème économique, social et identitaire».

«Je ne participe pas de cette vision complotiste». Interrogée en novembre dernier sur le concept de «grand remplacement», théorisé par l'écrivain Renaud Camus, la présidente du Front national Marine Le Pen s'était clairement désolidarisée de cette doctrine, pourtant chère à l'extrême-droite. À l'instar de sa nièce, Marion Maréchal-Le Pen, qui a quant à elle épousé en février dernier cette crainte de voir disparaître «les Français de souche». De même que Stéphane Ravier, sénateur-maire FN de Marseille, qui considère pour sa part qu'il y a, à Marseille et en France, «un processus de remplacement, de grand remplacement».

Une considération à laquelle s'est livré l'édile lors d'un conseil d'arrondissement, soulevée à l'époque par La Marseillaise et captée par les caméras de France 3 lors du film Marseille à l'épreuve du FN, visionné par le Scan avant sa diffusion ce jeudi soir. «C'est un problème économique, social et identitaire», dénonce ainsi le parlementaire, regrettant que son opposition municipale lui «conteste aujourd'hui de pouvoir mettre des crèches chez (lui)» pendant qu'ils «subventionnent la construction de mosquées». «C'est vous qui êtes en dehors de la République, ce n'est pas moi. Moi je ne fais qu'appliquer la loi», a-t-il encore lancé.

«Je t'en foutrai du vivre ensemble»

S'il assure se «plier à la loi sur la laïcité», il se dit «emmerdé» par les «ayatollah de la laïcité», des «laïcards de merde» qui «commencent à les lui briser». Il regrette également l'organisation d'une «énième semaine de lutte contre le racisme qui va nous coûter les yeux de la tête et ne fera pas avancer le Schmilblick». Des prises de position radicales au sujet desquelles le Marseillais, contacté par le Scan, a refusé de s'expliquer.

Le documentaire réalisé par Christophe Lancellotti dépeint un élu qui semble éprouver une véritable répugnance à l'égard de la notion de «vivre ensemble». Ainsi, alors qu'il relit dans son bureau le discours écrit par l'un de ses collaborateurs pour ses vœux de nouvelle année, Stéphane Ravier bute sur cette fameuse expression. «C'est pas trop mon vocabulaire ça, le ‘bien vivre ensemble'. Je ne vais pas pouvoir m'empêcher de faire la grimace», estime-t-il alors, avant de tout bonnement supprimer la formule. Et de finalement conclure: «Vivre ensemble. Je t'en foutrai du vivre ensemble».

source

Le Figaro lien

VOXNR

Commentaires

  • Avec Stéphane Ravier, l'expression "dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas" prend tout son sens ! "Le politiquement correct est le goulag de l'occident" observait justement Vladimir Boukowski, ancien pensionnaire de cette institution.

    Ceci me fait penser à ce maire FN harcelé par un journaliste sur un sujet tabou (une histoire de fête du cochon), qui lui a simplement répondu "Vous m'emmerdez avec vos questions…" C'est la réponse sèche que doit faire tout élu FN interrogé sur le "détail", Pétain, et autres sujets tabous au lieu de chercher à expliquer, justifier, etc !

    "Quand on n'ose plus dire ce qu'on pense, on finit par ne plus penser ce qu'on dit". C'est le but recherché par les maîtres orwelliens du Système !

    Bravo Stéphane Ravier, et surtout, restez naturel !

  • je cosigne des deux mains les propos de Ravier . .!!
    salutations.

  • Bravo Stéphane ! Courage, on finira par les avoir !

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