Ph.L. | 25 Mai 2015, 11h44 | MAJ : 25 Mai 2015, 12h55
Lamjed Chakroune a échappé au pire en secourant une jeune femme agressée sur le boulevard Michelet, dans le 8e arrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône). Comme la victime, ce jeune Tunisien de 26 ans, auto-entrepreneur dans le bâtiment, qui vit en France depuis 2006, attendait le bus à l'arrêt Michelet, vendredi soir, vers 21 heures.
Il a échangé quelques mots avec cette jeune femme âgée d'une vingtaine d'années, qu'il connaissait de vue. C'est alors que deux jeunes hommes s'en sont pris très agressivement à elle, faisant fuir l'amie qui l'accompagnait, raconte ce lundi le quotidien La Provence.
«Ils lui ont demandé une cigarette. C'est 8 fois sur 10 la méthode de ce genre de voyous en guise d'approche», expliquait dimanche une source proche de l'enquête. «J'ai vu ces deux types arriver. Ils l'ont coincée dans un coin, ils lui parlaient un peu en arabe, un peu en italien, explique Lamjed au quotidien marseillais. Ils lui ont demandé des cigarettes, puis du shit. Comme elle n'avait rien, l'un a dit à l'autre de sortir son couteau pour la balafrer au visage. Là, je suis intervenu, je leur ai dit d'arrêter, qu'il y avait des caméras et que les flics allaient arriver. Ils ne m'ont pas calculé et ont mis des gifles à la fille. Alors j'en ai repoussé un, je l'ai fait tomber au sol mais je ne l'ai pas frappé.»
«Je me serais senti coupable de n'avoir pas réagi...»
L'agresseur a alors sorti un couteau de son sac. Le jeune Tunisien a essayé de lui échapper mais les autres l'ont rejoint. Il a tenté de se défendre mais a été touché une première fois au mollet. «J'avais beaucoup de mal à tenir debout, mais j'ai réussi à saisir une chaise d'une pizzeria et à les frapper avec.» Un deuxième coup de lame l'a alors atteint au thorax, puis un troisième à l'épaule. Une vingtaine de témoins ont assisté à l'agression, sans intervenir. «On aurait cru qu'ils étaient au cinéma en train de regarder un film», déplore Lamjed. Il a réussi à désarmer son adversaire, avant d'aller s'asseoir, en sang.
Grièvement blessé, il a été transporté à l'hôpital de la Timone dans un état très critique par les marins-pompiers marseillais. Aujourd'hui rétabli, il confie que sa famille, restée en Tunisie, lui a reproché d'avoir pris autant de risques. «Et la jeune fille que j'ai défendue s'est excusée mais elle n'y est pour rien et je ne regrette rien. Je me serais senti coupable de n'avoir pas réagi...» Dimanche, Yves Moraine, le maire des 6e-8e indiquait à La Provence son intention de lui remettre une médaille d'honneur et de solliciter Jean-Claude Gaudin pour qu'il reçoive aussi celle de la Ville.
Les deux agresseurs ont été interpellés par un équipage de la Bac non loin de là, à la station de métro Rond-Point du Prado. L'un d'eux, blessé à la main dans la bagarre, avait laissé des traces de sang derrière lui... Ils ont été placés en garde à vue à la brigade criminelle de la sûreté départementale, saisie de l'enquête. Ils s'agirait de deux jeunes Marocains de 16 et 17 ans, en situation irrégulière. Ils ont été écroués et une information judiciaire a été ouverte.
LE PARISIEN
Commentaires
Honneur à ce courageux jeune homme. Espérons qu'il se rétablisse sans trop de séquelles.
Nous admirons d'autant plus son courage que nous ne sommes plus entourés que par des lâches qui ne rougissent même pas...
Honneur à ce jeune homme! J'espère qu'il est bien soigné et qu'il va vite se rétablir pour recevoir la médaille de la Ville de Marseille, qui lui doit bien ça.
sur la vingtaine de témoins devaient bien se trouver des hommes ,qui auraient pu se saisir aussi de chaises pour défendre l,agressé , mais il est vrai que dans ce pays il est conseillé de ne pas se défendre pour éviter les foudres de la justice gauchiste . . .!!
au Maroc , les deux agresseurs auraient passé un mauvais quart d,heure , car les habitants de ce pays réagissent promptement . . .!!
salutations.
Ces réactions contre des agresseurs sont tres rares .
Dans chaque cas rapporté par la presse le héros du jour chaque fois a été soit un français d'outremer soit un étranger venu vivre chez nous .Soit lacheté soit égoisme le français de souche ne répond plus . Il est un homme ou une femme à battre ;Je me souviens . Lors d'une escale à Marseille j'ai vu sur le cours Belzunce un grand noir qui battait une femme blanche . Un cercle de spectateurs entourait la scène . Personne faisait signe de bouger . J'ai posé ma valise .Je ne faisais pas le poids face à l'agresseur furieux .J'ai demandé de l'aide .En réponse mes voisins ont reculé effrayés et malveillants . De ce jour j'ai décidé de laisser les français à leur triste sort .
Cher tramoni, j'ai eu plusieurs "histoires" avec des maghrébins, qui m'injuriaient comme "sale Française". J'ai été obligée de gifler une dame maghrébine (non voilée) qui me traitait de tout. Quand je me suis retournée pour rentrer chez moi, elle m'a donné un violent coup de poing dans le dos. J'étais avec ma fille de 2 ans en poussette et je ne pouvais rien faire. Mais elle s'enfuyait, ma gifle lui avait fait peur. Je ne me laisse pas insulter, c'est plus fort que moi.
tramoni: je pense que si les souchiens ne réagissent plus , c,est la faute au Système qui a émasculé bon nombre , par le biais du petit blanc éternel coupable , et si ce dernier réagit quand même , la justice , les médiats , le pointeront du doigt en disant : c,est un nazi , fasciste , raciste , antisémite . . . .!!
salutations.