Catherine Lagrange | 09 Juin 2015, 00h00 | MAJ : 09 Juin 2015, 16h30
Son caractère rebelle et entêté va certainement lui sauver la vie. Parce qu'elle a eu le réflexe, sinon le courage, de s'échapper de l'abattoir de Saint-Romain-de-Popey (Rhône) où elle devait finir prématurément sa courte existence, une jeune génisse a réussi à déclencher un véritable élan de solidarité en sa faveur.
Depuis la Belgique, une jeune militante de la cause animale s'est émue de l'histoire de la vachette, qui, avec l'énergie du diable, n'avait pas hésité à mettre à sac l'abattoir la semaine dernière pour retrouver la liberté. Il avait fallu l'intervention de neuf gendarmes et cinq injections d'anesthésiant pour en arriver à bout.
Mais l'animal ainsi piqué n'était plus consommable en boucherie avant trente jours, le temps d'évacuer les produits. La militante a décidé de mettre à profit ce mois de sursis pour sauver la peau de la génisse. Sous le titre « La petite vache qui ne voulait pas mourir », Jasmine Cerfontaine a ainsi lancé ce week-end une pétition en ligne, sur le site Change.org afin de recueillir rapidement 5 000 signatures. Lundi soir, la barre des 13 000 signatures a été franchie.
LE PARISIEN
J'ai signé!
Commentaires
pétition signée . .!!
salutations.
Voilà une très belle et très instructive histoire. Même les vaches ont assez d’instinct de survie pour ne pas vouloir aller à l’abattoir ! Tandis qu’en France une majorité de Français préfèrent ne pas voir l’abattoir auquel nos gouvernements les conduisent d’une main de fer !
Cher abad, cette vachette nous donne une belle leçon de résistance! BB s'emploie aussi à la sauver.
Il ne s'agit pas de ne plus manger de viande, il s'agit de plys pratiquer l'abattage rituel, halal ou casher, si cruel et barbare. Et non conforme à la loi française. La bête doit être étpurdi avant d'être tuée.
Gaelle : par contre le lambda est bien étourdi par l,enfumage mondialiste pour se rendre à l,abattoir sans trop rechigner , là c,est une affaire qui fonctionne à merveille. . .!!
salutations.
Si cette vache, que l'on pourrait appeler Marguerite pouvait se trouver un compagnon à l'accent provençal pour aller paître de ci de là, on pourrait en faire un film ;o)
ON l'appellerait La vache et le prisonnier...