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GROUPE BILDERBERG : Le cercle des élites disparues

 

GROUPE BILDERBERG  - Le cercle des élites disparues

 



Auran Derien
le 14/06/2015
Toute la finance mondialiste et leurs affidés sont là, au Bilderberg, ce jeudi 11 juin. Rien n’est plus sordide que cette réunion de responsables protégés de toute sanction, alors qu’ils sont responsables et coupables de toutes les guerres, de toutes les crises et des malheurs que subissent les peuples. Tous les pouvoirs -politiques, financiers, militaires et médiatiques- sont représentés.

Bien entendu, les banquiers sont là, usuriers satisfaits. Ils sont répugnants et répugnent d’ailleurs de plus en plus. Les gens civilisés rient désormais de cette nigologie que plus personne ne prend au sérieux. Ils convoquent au « club des vampires » leurs affidés politiques, ceux qui leur amènent les agents des pays à dépecer. L’élite des BRICS (Brazil, Russia, India, China, South Africa) ricane. 

Pour la France, les participants dont les noms apparaissent dans la liste publiée s’appellent entre autres Laurence Boone, l’ineffable patron de Castries (qui divisa par trois le cours d’Axa au milieu des années 2000 !), Catherine Pégard, chargée par Sarkozy de liquider ce qui peut rester de notre pauvre château de Versailles, victime collatérale de ce conglomérat antéchristique qui nous sert de politique culturelle… On ajoutera Nicolas Baverez, qui débuta dans une revue catholique et qui est aujourd’hui un madré membre du cabinet d’affaires Gibson, Dunn & Crutcher LLP cabinet occupé par de gros clients comme Apple ou Zuckerberg.
 
Le grand basculement 

Le grand basculement est en cours. Dans les deux à trois prochaines années, le groupe BRICS surpassera les Etats du G7. A voir une image du G7 se confirme la vision d’un club réuni sous la férule du parrain de la cour des miracles. L’involution européenne, depuis l’entrée en guerre des USA en 1916 a fini par s’accélérer, à mesure que les clefs de voûte, les élites aux postes essentiels qui assurent l’architecture efficace d’une nation, furent remplacées par les petits fonctionnaires sur lesquels on bute désormais partout en Europe, et dont certains viennent s’asseoir bien respectueusement autour du parrain Obama. 

Le processus de basculement est très avancé. Vers 1820, les pays émergents pesaient en moyenne 70% du PIB mondial selon les estimations de Angus Madison. En 1913, ils ne pesaient plus que 40%, et en 1950 ils étaient tombés à 35%. La tendance s’inversa a partir de 1960. Autour de 2010, les anciens pays du tiers-monde étaient remontés à 50% du PIB mondial. La bureaucratie mondialiste estime qu’aux environs de 2025, soit dans 10 ans au maximum, ils seront revenus à quasi 70% du PIB mondial, sifflant la fin de cette énorme différence creusée par la révolution industrielle et annonçant l'émergence d’une meilleure diversité des capitalismes. Les marchands du Bilderberg sont condamnés à ne plus être confondus avec des élites, mais à apparaître dans leur réalité toute crue: des incompétents auxquels on préfèrera le monde des BRICS.

Un seul thème, le butin 

Barack Obama, serviteur consciencieux des "soviets de la finance", des congrégations multinationales et autres consistoires médiatiques continue le pillage de l’Europe, inauguré par ses prédécesseurs, achetant tout ce qu’il souhaite, hommes et entreprises, avec les dollars créés pour la circonstance. L’Europe doit disparaître, vaporisée et pastoralisée. 

Le seul thème apte à les satisfaire est abordé sous tous les angles : interdire les relations entre l'Europe et la Russie, à l’avantage des firmes dominées par le club des élites disparues, comme en Iran, dont Peugeot fut éliminé brutalement. Dépecer les banques européennes, notamment Deutsche Bank dont les deux directeurs ont démissionné, remplacés par un gérant envoyé par la finance anglo-saxone ; la disparition de la banque est inéluctable, elle ne peut plus rien entreprendre depuis que son bilan est composé d'actifs pourris, sans valeur, que seule la BCE rachète, au moyen d’une gigantesque fabrication de monnaie qui ne sert jamais à investir. La production de fausse monnaie par la BCE sert aussi à bloquer les taux d'intérêt au niveau zéro pour que les obligations contenues dans le bilan de AXA ne s'effondrent pas en entraînant la chute de toute la maison.

Mais le butin futur n’est rien moins que le résultat du traité transtlantique qui verra enfin les petits fonctionnaires de la communauté européenne réussir la vente du continent à l’empire américain. Il ne faudrait pas qu’un quarteron d'Européens de vieille souche, comme en Islande, décide de porter plainte contre les banques en fait contre le Groupe Bilderberg, et envoient en prison de si médiocres élites incapables de faire autre chose qu’engendrer la misère et ramener l’Europe et l’Occident à l’époque des cavernes.

La « Homes Association of Iceland » (Association d’intérêt public pour la protection des droits des ménages islandais) a annoncé d'ailleurs le dépôt d’une plainte contre tous les dirigeants de toutes les banques d’Islande, pour fabrication de fausse monnaie. 
 
METAMAG

Commentaires

  • C'est le même état d'esprit que celui de la création criminelle de la FED.
    C'est un bidule cosmopolite, donc très malsain, très dangereux, et froid.

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