Jeudi en plein coeur d'Aubagne, un simple contrôle routier a viré à l'émeute
Les policiers expérimentés le savent, un banal contrôle routier peut virer au drame. D'un simple refus d'obtempérer, la situation peut rapidement prendre un tour délictueux voire criminel. C'est ce qui s'est profilé jeudi vers 12h40 dans la rue Elzeard Rougier d'Aubagne après qu'un duo de policiers municipaux a tenté d'intercepter deux jeunes hommes juchés sur un scooter, sans casque et multipliant les infractions routières.
Là, après avoir refusé de se soumettre à un contrôle des fonctionnaires et avoir percuté une moto et un scooter dans leur fuite, les deux jeunes se sont réfugiés dans un snack. Le gérant a alors pris leur parti en refusant que des interpellations se déroulent dans son établissement, et a enchaîné les outrages envers les agents municipaux. Alors que le mouvement de foule se déplaçait vers l'extérieur du snack et que les policiers tentaient de maîtriser les deux contrevenants, la compagne, âgée de 22 ans, de ce gérant a surgi munie d'un couteau de boucher à la main, doté d'une lame d'une vingtaine de centimètres, en criant qu'elle allait tuer les policiers qui n'avaient pas vu venir le danger.
Tension extrême
Heureusement, leurs collègues du groupe de sécurité de proximité de la police nationale avaient entre-temps débarqué. L'un d'eux, au vu du danger imminent et de la tension extrême de la situation, n'hésitait pas à dégainer son arme de service et mettre en joue la jeune femme alors que son binôme utilisait lui sa bouteille de gaz lacrymogène.
Alors que la situation se calmait légèrement, un homme de 31 ans, visiblement impliqué dans la rixe, tentait de haranguer la foule amassée et demandait à ce que les gens s'en aillent se venger et attaquer le commissariat. Il a finalement pris la fuite mais c'est à l'hôpital, où il était soigné, que les policiers finissaient par lui mettre la main dessus.
Hier, 5 personnes étaient toujours en garde à vue au commissariat d'Aubagne pour diverses raisons : refus d'obtempérer, outrages, rébellion, violences volontaires sur agents dépositaires de l'autorité publique, incitation à l'émeute, et tentative de meurtre pour la jeune femme, une qualification qui finalement devrait être rétrogradée au niveau des violences avec arme. Alors les policiers souffraient de multiples entorses, et même d'une dent cassée pour l'un d'entre eux, les 5 complices devraient être jugés lundi en comparution immédiate au tribunal de Marseille. Ils encourent des peines de prison ferme.
LA PROVENCE
Encore un bel exemple du vivre-ensemble!
Commentaires
les idiots utiles diront : ces personnes ne font que résister à la police raciste de l,état colonial Français . . .!!
salutations.
Encore une créature hystérique et haineuse qui voulait tailler dans la viande blanche - saloperie !