Place du Capitole, place Saint-Georges, ou place Wilson, ce samedi pluvieux avec ce ciel triste sire est morose. Le climat ambiant est encore plus sinistré par les discussions plombant l’humeur toulousaine, ceux portant sur l’horreur de l’assassinat, rue Merly, d’Eva Bourseau, 23 ans, l’ancienne étudiante en langues aplliquées, passée dans la phase obscure de la vie, décrite selon son voisinage, comme « la princesse des soirées des corpos de droit et de médecine », et addict aux paradis artificiels. « Sauf que ce genre de paradis l’a conduite en enfer », souligne en colère contre les déflagrations de la drogue, et ce dans tous les milieux sociaux, Robert Vicente, retraité très actif dans le monde associatif toulousain, « Tellement addict qu’elle avait perdu des amis selon le témoignage d’une proche, et même dealeuse, selon les propos d’un des suspects du meurtre. Un tel enchaînement, avec l’esclavage de la drogue, ne pouvait que générer le pire, et ici, le pire du pire. »
« UN DOSSIER TERRIFIANT »
« C’est un dossier terrifiant. Il est le symbôle d’une jeunesse normale, le cas de mon client, d’un étudiant normal qui vit un dérapage exceptionnel. Cela n’excuse rien, mais nous avons là des jeunes dans un monde virtuel à cause des stupéfiants, de l’alcool et de la fête. C’est un terrible décalage » confiait Maître Pierre Alfort, avocat de l’un des suspects de ce carnage. Le carnage d’un scénario telévisuel devenu une ignoble réalité. Le Procureur de la République, Pierre-Yves Couilleau, constate, lui aussi, effrayé: « Ce qui frappe, c’est le profil des suspects, qui auraient opté pour un mode opératoire inspiré d’une série américaine à succès, Breaking Bad. »
6000 EUROS DE DETTE DE DROGUES
Récit d’une tragédie où le ressort était d’évidence bandé. Dans la nuit du 26 juillet, deux des suspects se seraient rendus au domicile de la victime, qui aurait une dette de 6000 euros dus à un trafic de drogues. Ecstasy, speed, cocaïne, amphétamine, atropine, ils auraient enchaîné les produits jusqu’à la folie. Mais une folie préméditée. Coup de poing américain, pied de biche, Eva Bourseau meurt de fracture du crâne, et de divers coups. « Les assassins ont fait preuve d’un véritable déchaînement, déferlement de violence » soulignait le procureur. Après l’horreur, la froide élimination d’Eva voulue par les auteurs. Une malle en polyéthylène et 25 litres d’acide pour dissoudre le corps et simuler une disparition. « Pendant les jours qui suivent, ils retournent régulièrement dans le studio, vérifiant l’état du cadavre, nettoyant l’appartement et dérobant au passage quelques objets. Les lieux sont calfeutrés et du désodorisant est utilisé pour masquer l’odeur », précise le Procureur.
Sans nouvelle de sa fille, la maman d’Eva, domiciliée dans le Lot, rejoint Toulouse le 3 août et y découvre une malle et des odeurs nauséabondes. Le corps de sa fille est dans un état de décomposition avancé. C’est l’un des suspects qui a donné les clefs de l’énigme à la police en relatant les détails de la dette pour drogues d’Eva Bourseau. Mais aussi dressait le profil du chef du gang comme « dangereux et violent ». Un étudiant en école de commerce qui serait le commanditaire de ce passage à tabac mortel.
LES MATHS COMME PASSION COMMUNE, LA DROGUE COMME POISON COMMUN
Cinq jours plus tard, quatre personnes sont mises en examen. Les deux auteurs présumés des actes machiavéliques, qui auraient avoué être les exécutants: Zakariya, pas encore 19 ans, bachelier mention bien à 16 ans, étudiant math sup – math spé à Fermat, voulant poursuivre ses études de math à Paul Sabatier, et Taha, venu de son Maroc natal ayant préparé son entrée à l’école d’élève ingénieur à l’INP-ENSEEIHT, filière électronique. Sans succès mais poursuivant ses études en mathématiques à l’université Paul-Sabatier. Les maths comme passion commune, la drogue comme poison commun.
Le troisième homme, Guillaume, 23 ans, enfant adopté d’origine vietnamienne, elève durant trois années à l’ISEG de Toulouse, annoncé comme le « donneur d’ordre », nie ce fait. S’il avoue avoir trempé dans les trafics de stupéfiants, il rejette le rôle du chef de cette mafia.
Les trois jeunes hommes dorment dorénavant en prison et sont passibles, s’ils sont reconnus coupables, de la réclusion criminelle à perpétuité. La jeune femme, mise en examen pour trafic de stupéfiants, a été laissée en liberté.
Ne vous pincez pas, c’est bien le scénario d’une abominable horreur qui a animé une nuit toulousaine.
Laurent Conreur
ToulousePost
Commentaires
La vraie raison de cette barbarie n 'est évidemment pas évoquée.
L'immigration apporte en plus de la violence inhérente à certaines populations, la drogue qui empoisonne notre jeunesse.
la drogue représente un budget mondial pharamineux et a déjà servi pour certaines officines pour des opérations noires . . etc . . etc . .!!
la lutte contre ce fléau n,est que cautère sur jambe de bois , et encore faudrait-il qu,il y ait une volonté politique dans ce domaine , mais impossible vu les sommes colossales que cela rapporte , voir aux States, le Colorado et la Californie pour le cannabis en vente libre , ce qui rapporte un max de fric à ces états . .!!
cette pauvre fille avait mis toute la main dans un engrenage fatal , elle aurait du savoir que les dettes se paient surtout dans ce milieu .
j,imagine bien l,horreur de la mère en découvrant la scène .
mais on vit dans un monde impitoyable .
salutations.
Je ne vois pas ce que les maths viennent faire dans cette galère ! En fait on constate que c’étaient des étudiants médiocres : la mention bien au bac est désormais donnée à tout le monde ! Honte à l’auteur de cet article qui veut masquer les tenants et aboutissants de cette horrible histoire : trafic de drogue sous la coupe de « chances pour la France » : voilà la réalité que l’on a tenté de nous cacher en cachant les noms de ces criminels ! Ils sont en prison : allez, ils n’y resteront pas longtemps et ils auront droit aux excuses de la police, de Taubira, de Touraine, de Valls qui leur ouvriront toutes grandes les portes des salles de shoot !
Avez-vous remarqué combien les articles essaient de "culpabiliser" la victime de cet ignoble assassinat prémédité? C'est honteux. C'est Eva Bourseau qui est morte sous les coups.
Et comment des étudiants si intelligents ne peuvent-ils pas faire la différence entre le virtuel et le réel? Ils racontent n'importe quoi à la police...
Merde alors !
Nous venons de perdre deux futurs génies des mathématiques à cause de cette françaoui de m....
Signé :
téléphobe mode gauchiasse ;o)