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Eric Zemmour : « Migrants » : un terme choisi pour imposer l’idée que l’invasion migratoire serait inévitable

 

 

25/08/2015 – FRANCE (NOVOpress)
Pour Éric Zemmour, « migrants » fut le mot de l’été : « migrants à Calais, migrants à Kos, migrants en Macédoine, migrants à Vintimille »… Un mot qui s’est imposé « parce qu’on ne pouvait pas dire immigrés, puisqu’ils n’étaient pas invités et qu’on ne voulait pas dire clandestins, pour ne pas les diaboliser ». Pour le journaliste, ce terme a été choisi « pour imposer l’idée à une population rétive que ce phénomène est inévitable, inéluctable, irrésistible et irrépressible ».

Éric Zemmour dénonce la trahison des élites :

Nos gouvernements, pris dans l’étau entre les élites qui en appellent à l’âme de l’Europe, et les classes populaires, qui ont l’angoissante impression d’être envahies, mettent en scène leur inutilité.

Commentaires

  • "Seul est vaincu celui qui renonce" au combat,à la résistance devant les envahisseurs,plaise aux dieux toujours vivants en nous que vive notre glorieuse nation,la France qui est le phare du monde.

  • Réponse malgache VANF

    Les pauvres


    26.08.2015 | 8:08 Chronique de Vanf, Opinions1




    L’Allemagne s’attend à 800.000 demandes d’asile politique. À Calais, les médias français nous montrent la cohue des immigrants qui veulent se faufiler en Angleterre. Les policiers macédoniens ont ouvert le feu sur des immigrants qui, pour parvenir dans le Nord de l’Europe, réputée plus prospère et plus libérale, doivent traverser les pays du pourtour méditerranéen.
    En mer Égée, l’île de Kos résume une impossible cohabitation : 33.000 habitants, sur 287 km2 (45 km dans sa plus grande longueur, donc la distance d’Antananarivo à Manjakandriana), qui doivent accepter chez eux bientôt 10.000 immigrants clandestins, à raison de 500 qui affluent chaque jour depuis plusieurs mois. Sur cette île grecque, première porte d’entrée dans l’Europe à quelques kilomètres de la Turquie, les insulaires, déjà frappés par une crise économique sans précédent, sont de moins en moins compréhensifs et de plus en plus excédés par le flot des immigrants fuyant l’Afghanistan, l’Irak, la Syrie. Au spectacle de 2.000 immigrants, avec femmes, bébés, enfants, parqués dans un stade gardé par des policiers, en attendant les formalités d’enregistrement qui devraient leur permettre de repartir vers Athènes, les humanitaires ont beau crier au scandale – «ici, c’est l’Union Européenne, et c’est absolument scandaleux» – personne ne pourra décemment demander à chaque habitant de Kos d’ouvrir sa maison aux immigrants.
    Ces hommes, ces femmes, ces enfants, quittent des contrées rendues inhospitalières soit à cause de quelque jihad islamiste, soit à cause de la guerre civile, soit à cause de la ruine de leur pays. Ces hommes, ces femmes, ces enfants, ne cherchent pas à gagner la Russie, l’Inde ou l’Asie, mais uniquement l’Europe, îlot d’opulence et modèle de démocratie libérale, qu’il était inévitable aux miséreux et aux persécutés du village planétaire de ne pas prendre d’assaut. Ces hommes, ces femmes, ces enfants, devaient-ils mourrir sur place, là-bas, au loin chez eux L’Europe a-t-elle pour autant vocation à accueillir toute la misère du monde L’Angleterre, qui est une île, doit-elle cesser d’apparaître comme un Canaan paradisiaque auquel aspirent tous les damnés de la Terre Les quotas d’accueil obligatoire décidés par Bruxelles sont-ils un encouragement irresponsable au départ vers l’Europe
    Questions complexes, situations inextricables, solutions d’expédients. Pour trouver une explication à cette misère et à ces guerres, va-t-on remonter aux Croisades Doit-on incriminer les colonisations successives, ottomane puis franco-britannique, ou l’occupation américaine C’est qui le coupable : Soliman le Magnifique, Lawrence d’Arabie, George W. Bush C’est quoi le problème : l’Islam, l’autocratie moyen-orientale, la prédation des compagnies pétrolières, les ajustements structurels, l’égoïsme du G8 À qui se vouer : Adam Smith, Guy Sorman, René Dumont
    Face à l’urgence, la générosité se le dispute au réflexe sécuritaire. Sur le long terme, plutôt qu’un nouveau rideau de fer autour de la forteresse Europe, le développement et les libertés à implanter, là-bas, en Afghanistan, en Syrie, en Irak, en Arabie, en Afrique. Recom­mandations bien théoriques, en conclusion sommaire.


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    Nasolo-Valiavo Andriamihaja

  • Souvenons-nous toujours des paroles de Jeanne:"sur la haine ou l'amour que Dieu porte aux Anglais,je n'en sais rien sinon qu'ils seront boutés hors de France,exceptés ceux qui mourront sur cette terre"et transposons-les à la situation que nous vivons actuellement en cette année 223 de l'ère républicaine dans notre pays envahi et trahi par ces milliers de collaborateurs comme l'évêque Cauchon autrefois et l'université de Paris;on pense à l'église conciliaire.
    Mort aux ennemis de la France!

  • clandos est la seule appellation qui convienne !!
    salutations.

  • Comme tout bon journaliste, Zemmour connait le poids des mots, comme il sait que parler de "migrants" plutôt que d' "envahisseurs" n'est pas anodin.
    Nous sommes entrés dans une dictature d'un modèle nouveau, si bien décrit par Orwell, une dictature basée sur l'usage d'une "novlangue" d'une redoutable efficacité. Ceux qui l'utilisent savent ce qu'ils font :
    "A la fin, nous rendrons impossible le crime par la pensée, car il n’y aura plus de mots pour l’exprimer" George ORWELL

    "Ce qui n’est pas exprimé n’existe pas." G.ORWELL

  • Très bonne explication de Zemmour qui ose dire la vérité ! Il est bien le seul des éditorialistes des merdiats officiels à se permettre et à avoir le courage de l’affirmer !

Les commentaires sont fermés.