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A Brachay, Marine Le Pen prédit «l'hiver» des socialistes

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Marine Le Pen était ce samedi à Brachay, petit village de Haute-Marne .

Dans son discours de rentrée, prononcé samedi au coeur de la Haute-Marne, la présidente du Front national s'est posée en future présidente de la France et de la région Nord-Pas-de-Calais Picardie.

 
 

De notre envoyé spécial.

Lors de son quatrième passage samedi à Brachay, petit village de Haute-Marne érigé en symbole national des «oubliés» de la France, Marine Le Pen a promis «l'aurore du renouveau national» à l'issue d'un discours de quarante-quatre minutes.

D'emblée, la présidente du Front national a vanté une «parole différente» collant enfin, selon elle, à «la réalité». «Pas comme les rangs mous des UMP républicains qui s'endorment devant les discours d'Alain Juppé, qui font semblant de rire devant les sketches de Nicolas Sarkozy» a-t-elle attaqué en dénonçant un «zombie de la politique».

Les grands classiques

En opposant ceux qui veulent «détruire à la France» à ceux qui auraient envie de la «relever», Marine Le Pen a énuméré les grands classiques de son combat politique. Elle a débuté en vantant, situation oblige, l'ancienne «immense puissance agricole». «La situation de la France sous la présidence Hollande, ce n'est plus simplement une dégradation, c'est maintenant une déchéance complète» a-t-elle fustigé en visant celui qu'elle traitera un peu plus tard de «roi fainéant».

Pointant l'Union européenne comme la source de tous les maux français, l'eurodéputée a mis en garde son public contre les conséquences, à ses yeux, du traité transatlantique négocié «en secret».

Un discours présidentialisé

Marine Le Pen a présidentialisé son discours, sous les applaudissements et les vivas, en disant ce qu'elle ferait si elle était au pouvoir. «Avec un vrai président, ou une vraie présidente» a-t-elle lancé avant d'énumérer quelles seraient ses décisions politiques: annulation des sanctions contre la Russie, arrêt de la participation aux négociations du traité transatlantique, abrogation de la directive sur le détachement des travailleurs, vote d'une loi «achetons français», nationalisation de la politique agricole commune et arrêt des versements à l'UE, référendum national sur la sortie de cette même UE... «Il n'y a pas de compromis possible» a-t-elle clamé.

La présidente du parti frontiste n'a pas manqué également de pointer la réforme territoriale en s'engageant sur une réduction du nombre d'élus locaux et la défense des départements. «Nous porterons dans la campagne régionale le grand souffle démocratique du concept de référendum d'initiative populaire pour les grands projets régionaux», a annoncé l'élue.

Croisant les crises «économiques, sociales» et «migratoires» pour mieux dénoncer une impuissance, Marine Le Pen a estimé que le pouvoir était «submergé», «débordé» et «noyé» avant de proposer un «modèle patriote, écologique et tirant les travailleurs vers le haut». Se disant «exaspérée» par les discours de François Hollande sur le «retour de la croissance», elle a vivement attaqué sa gestion de l'économie et du chômage, l'ère de «l'hyperfiscalité». «La situation, mes chers amis, va encore s'aggraver» a-t-elle prédit en évoquant, notamment, les conséquences de la «crise chinoise».

«Déferlante migratoire» et «islamisme radical»

Dans la seconde partie de son intervention, Marine Le Pen s'est attardée sur la «déferlante migratoire» et «l'islamisme radical». Là aussi, elle a promis des actes en ironisant au passage sur les réactions de la maire UMP de Calais et sur certaines déclarations de Manuel Valls. «Eh bien, moi je compte bien, si je gagne la région, tout entreprendre pour régler la situation» a-t-elle dit. Pour elle, il faut en finir avec les «aides ultrafavorables imposées par les directives européennes et acceptées par les partis au pouvoir depuis des années» qu'elle promet de «supprimer». Critiquant le logement gratuit et l'aide médical d'Etat, elle a ajouté: «Pendant ce temps, combien de familles françaises où l'on ne se soigne pas correctement les dents ou les yeux parce que cela coûte cher et que c'est très mal remboursé? ««On n'a pas la CMU nous!» crie un homme dans l'assistance.

«Je n'accepte pas ces injustices, je n'accepte pas ce désordre» a martelé l'oratrice avant d'affirmer avec force, dans un discours aux accents de plus en plus présidentiels: «Mon objectif est clair: arrêter l'immigration légale et clandestine. Ma méthode est limpide: se donner les moyens de le faire».

Mettre l'islam radical «à genoux»

Concluant son propos sur les dangers du «fondamentalisme islamiste» et du «communautarisme», Marine Le Pen a enfin prôné, une nouvelle fois, l'expulsion des «étrangers fichés pour leurs liens avec la mouvance radicale», l'interdiction, pour eux, du territoire français et la fermeture des «mosquées radicales». Exigeant la «loi partout» et «tout le temps», elle a précisé: «Je demande que l'on mette l'islam radical à genoux et je le ferai toujours, a insisté la présidente frontiste, parce qu'à la différence de ceux qui nous gouvernent, je ne me résignerai jamais à demander aux jeunes Français, comme l'a fait Manuel Valls, de s'habituer à vivre avec le terrorisme islamiste.»

Puis, revenant sur l'échéance électorale des régionales, Marine Le Pen a ciblé une «majorité» pour laquelle il resterait «moins de deux ans à vivre». «Les socialistes savent que l'hiver va venir, que les Français vont les chasser et que c'est nous, les patriotes, qui allons les pousser vers la sortie en commençant par les conseils régionaux» a prévenu samedi la star, très applaudie, de Brachay avant de lancer une dernière prédiction: «Dès décembre prochain, nous pouvons transformer les élections régionales en aurore du renouveau national. Après, il restera seize mois pour que le peuple français redevienne maître chez lui!

NdB: Magnifique Marine qui n'a peur de rien ni de personne!

Commentaires

  • Les "hommes" des autres formations politiques sont des fiottes à côté de notre Marine ! C'est d'une Dame de fer comme elle que nous avons besoin, et je crois que de plus en plus de Français déboussolés suivront son panache blond !
    Sa détermination dans la "crise" interne du FN est un gage de parole qui sera tenue. Marine ne pliera pas !

  • La voila enfin revenue! Elle nous manquait, mais elle avait besoin de vacances...
    Bonne chance a Marine, la seule qui s'inquiete du sort des Francais.

  • Oui, c'est bien la seule!

  • Voilà un grand discours qui fait plaisir à entendre. Espérons que dans deux ans elle soit en mesure d‘appliquer son programme sans restriction !

Les commentaires sont fermés.