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Passeurs de clandestins : la mafia politique est au pouvoir. Par Pierre-Emile BLAIRON

 

Le philosophe René Guénon, se référant aux anciennes civilisations qui en avaient éprouvé le processus, savait que Le Règne de la quantité – celui de l’argent – allait caractériser le déclin de l’Occident. Dans les hautes ( ?) sphères du pouvoir, il y a belle lurette qu’on ne se préoccupe plus d’instruction, de culture, et encore moins de spiritualité ; nos gouvernants préparaient le terrain, un désert, à Daech, qui n’avait plus qu’à terminer le travail en décapitant les hommes et les statues (comme l’avaient fait les révolutionnaires de 1789 en France) pour envisager ensuite de réduire l’Europe à un vaste champ de ruines. « Du passé, faisons table rase », c’est l’unique devise des barbares de tous temps et de tous pays. Dans les premiers épisodes de l’invasion migratoire, essentiellement musulmane, qui est en train de nous submerger, quelques personnes qui avaient conservé un certain bon sens commentaient avec incrédulité et stupéfaction l’inertie de nos gouvernants : « ils sont devenus fous, leur naïveté est incommensurable, c’est de l’aveuglement. »

Rien de tout ça ; nos dirigeants sont parfaitement conscients de ce qui se trame, ce sont même eux qui sont aux manettes ; les « théoriciens du complot », comme les appelle ceux qui sont accusés d’en fomenter un à l’échelle mondiale (quand on veut abattre son chien…) relisent Aldous Huxley qui, dans la préface du Meilleur des Mondes, sonnait l’alarme : « Un Etat totalitaire vraiment ˝efficient˝ serait celui dans lequel le tout-puissant comité exécutif des chefs politiques et leur armée de directeurs auraient la haute main sur une population d’esclaves qu’il serait inutile de contraindre, parce qu’ils auraient l’amour de leur servitude. La leur faire aimer – telle est la tâche assignée dans les Etats totalitaires d’aujourd’hui, aux ministères de la propagande, aux rédacteurs en chef de journaux, et aux maîtres d’école. ».

Les pragmatiques, ceux qui ne croient que ce qu’ils voient, ont recours à l’admirable Camp des Saints de Jean Raspailqui avait prédit, en 1973, que les clandestins débarqueraient par bateaux par centaines de milliers sur le sol français. Mais il ne sert à rien de jouer aux Cassandre, et de prouver qu’on avait raison, quand le peuple est tellement décérébré qu’il refuse de voir à quelle sauce il va être mangé ; et, même, il aide le cuisinier à sa préparation. C’est le Grand Suicide qui va de pair avec le Grand Remplacement.

Emil Cioran donnait sa version pessimiste, mais lucide, du monde qu’il exécrait déjà en 1960 : « Quelle malédiction a frappé l’Occident pour qu’au terme de son essor, il ne produise que ces hommes d’affaires, ces épiciers, ces combinards, aux regards nuls et aux sourires atrophiés que l’on rencontre partout, en Italie comme en France, en Angleterre de même qu’en Allemagne ? Est-ce à cette vermine que devait aboutir une civilisation aussi délicate, aussi complexe ? » . Les propos de Cioran illustrent bien le fameux dessin de Konk qui représente le monument aux morts d’un village ; dans la traditionnelle dédicace précédant la liste de nos héroïques ancêtres : Morts pour la France, le dessinateur a barré les mots : pour la France pour les remplacer par : pour rien.

Quant à moi, je pense que nos gouvernants européens ont cumulé et cumulent dans leur comportement toutes ces ignominies qu’ont si bien décrites nos écrivains. En France, tous nos Présidents, sans exception, depuis Giscard et son regroupement familial, en passant par Mitterrand, « il padrino » florentin, Chirac, pion inculte et hilare de forces dont il ne comprenait rien de leurs desseins, Sarkozy, le vendeur du temple cynique et gesticulant qui, lui, avait bien saisi son intérêt, jusqu’à Hollande qui, derrière son paravent de benêt, n’a aucun scrupule à détruire sciemment et consciencieusement notre nation, tous ces malfrats ont apporté leur pierre à la lapidation de notre Marianne. Mais j’ajouterai que ces manipulateurs, qui tueraient père et mère pour un peu plus de pouvoir et d’argent, sont eux-mêmes manipulés par plus forts et plus abjects qu’eux : les parrains d’une mafia mondiale et mondialiste qui ont rajouté le trafic d’êtres humains à une panoplie qu’ils déploient méthodiquement comme un chirurgien qui ouvre sa trousse de bistouris : drogues, trafic d’organes, meurtres, génocides, guerres fomentées pour quelques dollars de plus, pollutions organisées, destruction des forêts et des terres arables, de la paysannerie, avec l’aide de richissimes spéculateurs qui les financent, grands banquiers qui les blanchissent, marchands d’armes qui les fournissent, services spéciaux et sociétés secrètes qui les couvrent, publicitaires, syndicats, médias, « artistes » et ONG, idiots utiles qui les servent. Ces parrains ont inculqué à « nos » politicards obséquieux et cupides les rudiments d’une morale de voyous : corruption, mensonge, absence de scrupules, brutalité, cynisme, cruauté ; nos politiques ont si finement compris la leçon qu’ils en rajoutent contre leurs propres concitoyens dont ils n’ont rien à faire, si ça peut servir leurs propres intérêts ; les naïfs, ce sont ceux qui croient que ces politiciens ont conservé quelque once d’honnêteté, ou d’intérêt pour la chose publique.

Ces mêmes Français et Européens qui s’apitoient sur le sort des « migrants » ignorent avec quelle minutie et avec quel déploiement de moyens ces clandestins sont amenés et parqués dans ces bateaux (voir les cartes géographiques des trafics de migrants diffusées par le Mouvement pour la remigration) pour servir le grand dessein des puissants –truands, industriels, banquiers, politiciens… - réunis désormais au sein d’une même mafia : détruire les structures traditionnelles de nos nations européennes avec l’aide des monstres qu’ils ont créé pour ce but (Daech – revoyez « Le Seigneur des anneaux) et arracher les moindres racines, qui pourraient constituer un repère tangible et rédhibitoire, pour préparer l’avènement d’une société d’esclaves corvéable à merci à l’échelle mondiale.

P.-E. BLAIRON  07 09 15

NdB: Un article remarquable à lire absolument!

Commentaires

  • les collabos sont dans leur rôle et sont rénumérés pour cela , mais comment faire comprendre à la masse d,idiots utiles qu,ils et elles sont déjà des victimes du Système , mission impossible je pense . . donc on se rapproche du Chaos à grande vitesse . .!!

  • On ne peut suivre l'auteur dans ses comparaisons fallacieuses entre les révolutionnaires de 1789 et les barbares qui déferlent sur nous actuellement,rien à voir!
    C'est précisément parce que la Révolution a été trahie et interrompue dès la chute de Robespierre,incorruptible, que nous en sommes là;l'auteur ferait bien de revisiter l'histoire,je lui conseille d'écouter les excellents exposés d'Henri Guillemin pour s'instruire sur la grande Révolution,il en a manifestement besoin.
    Charles Péguy écrivait :"La République une et indivisible est notre Royaume de France" et si demain le pays balaye les envahisseurs et met en place un plan de grand déménagement,ce sera grâce à l'exemple montré par le comité de salut public qui a sauvé la France du démembrement alors qu'elle était l'objet de l'invasion étrangère et de l'insurrection de 60 départements sur 90!
    Ce que nos ancêtres ont fait,nous le referons,la France ne mourra pas,nous en sommes au tout début de la Résistance,celle qui ne pardonne rien.

  • Dommage qu'il écarte d'un revers de main la vraie maladie de la France : son Apostasie.
    D'autre part Guénon n'est pas un philosophe, mais un lamentable sophiste, il y a mieux à citer que ce pèlerin finissant musulman au Caire dans le Soufisme ( ésotérisme musulman, ce qu'il y a de pire )

  • En réponse à propos de Guénon. On doit à cet auteur d'avoir écarté l'occultisme (théosophisme, spiritisme et autres cénacles marqués par des loges diverses) pour laisser place à la notion de "Tradition primordiale", la source de notre identité européenne que marque tout un symbolisme polaire (hyperboréen auraient dit les Grecs). Quant au soufisme (influencé par la pensée grecque, voir les "Platoniciens de Perse") il a toujours été (et maintenant plus encore) dans le collimateur des barbus fanatiques (plusieurs maîtres soufis ont été assassinés par les islamistes en Libye). A propos du Caire, il s'agit du milieu de toutes les terres émergées. Au sud des pyramides, la race noire; à l'est, la jaune; à l'ouest, la rouge et au nord, la blanche. En ces temps anciens, pas de mélange et le respect et la préservation des groupe raciaux. A l'origine Guénon envisageait de se retirer aux Indes. Il lui aura manqué, malgré sa formidable érudition, d'analyser tout un corpus de symboles appartenant à l'Europe du nord. Recherche effectuée par d'autres (Julius Evola, Pierre Gordon...) à partir de sa méthode de travail. Peu de personnes le savent (à moins d'avoir lu un livre sorti en 2011) mais Hergé, le père de Tintin, a visiblement été influencé par les travaux d'un ami de Guénon, Louis Charbonneau-Lassay. Pour notre part, nous recommandons vivement à l'auteur du commentaire critique de lire le livre de Pierre-Emile Blairon, "La Roue et le Sablier"? pour comprendre que les matériaux proposés par Guénon, loin de nous conduire vers l'Islam, permettent, en ces temps d'invasion migratoire, de nous préparer aux épreuves qui sont déjà là. Bien cordialement et Fraternité française.

  • Merci pour ces informations et réinformations nécessaires.
    Bien cordialement à vous.

  • @Pierre
    On reconnaît l ' arbre à ses fruits.
    Et les fruits de votre révolution chérie sont en effet la destruction systématique du patrimoine et les décapitations, des têtes plantées sur des piques, sans compter les massacres de Vendée, les enfants jetés vivants dans les fours et j' en passe.
    Non, votre révolution chérie a été une horreur, déjà la main des mondialistes à l ' oeuvre.

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