Zoé Lauwereys (@zlauwereys) | 17 Sept. 2015, 18h13 | MAJ : 17 Sept. 2015, 19h15
Un Irakien de 41 ans, surveillé par les services allemands car proche des milieux islamistes, a été tué ce jeudi matin par la police dans une rue du quartier de Berlin-Spandau où des dizaines de tentes blanches ont été montées pour accueillir 600 réfugiés.
En début de matinée, l’homme, Rafik Mohammed Youssef, arpentait les rues de Berlin armé d’un couteau.
Il menaçait les passants. Devant les menaces, les témoins ont appelé la police décrivant «un fou avec un couteau», peu avant 10 heures.
Emprisonné en 2009 pour terrorisme
Quatre voitures de police sont arrivées sur place. Une policière occupant la première a été grièvement blessée au couteau. Selon Bild, il aurait frappé la policière dans le cou, juste au dessus de son gilet pare-balles. Ses collègues ont riposté avec des coups de feu, l’attaquant est mort sur place, d'une balle dans le coude et l'autre dans l'abdomen, malgré les efforts pour le réanimer. Leur collègue aurait également été touchée par l'un de ses tirs. Selon des témoins, cités par RBB, au moins trois coups de feu ont été entendus.
La policière, âgée de 44 ans, a quant à elle dû être hospitalisée en urgence. Opérée, elle se trouve maintenant hors de danger.
Selon le bureau du procureur, l’homme était surveillé du fait de son appartenance à des milieux islamistes. Résidant à Berlin, il avait déjà été condamné en 2008 par une cour de justice de Stuttgart pour appartenance à une organisation terroriste. Il projetait alors un attentat en 2004 contre le Premier ministre irakien. La juge Christine Rebsam-Bender avait, au moment du jugement évoqué «la personnalité difficile de Rafik qui s'emportait très vite vite.» A l'énoncé du verdict, il s'était dit «très, très fier».
Il retire son bracelet électronique
Emprisonné puis libéré en 2013, il avait bénéficié d'une libération mais restait sous surveillance. L'homme, qui avait interdiction de prendre contact avec les milieux islamistes, portait un bracelet électronique mais il l'avait enlevé le matin même, selon le Morgen Post.
Tenant des propos agressifs, l’homme avait récemment menacé un juge lors d’une audience. Selon Die Zeit, Rafik Mohammed Youssef auraît dû être sous le coup d'une expulsion du territoire mais il était protégé par son statut de réfugié politique. En effet, la peine de mort l'attendait dans son pays en raison de son projet d'attentat contre le Premier ministre irakien.
LE PARISIEN
Ca commence...
Commentaires
Ainsi va l'Europe des droits de l'homme ou on prefere proteger un assassin etranger plutot que sa propre population!
Soyons fiers de nos dirigeants et de leurs grandes ames!
quel pays magnifique , des terros protégés par leur statut de réfugié politique . . le délire continue et les attentats reprendront de plus belle , mais d,amalgame , comme l, ont relaté les passants , ce n,était qu,un fou avec un couteau , la gauche Allemande lui trouvera des excuses . .!!
salutations.