17/09/2015 – MONDE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)
La France reprendrait elle une certaine indépendance vis à vis de Washington ? Le ministre des Affaires étrangères semble esquisser un revirement de position sur le dossier russe. Et de déclarer, après un entretien avec ses homologues russe, allemand et ukrainien, que la France soutiendra la levée des sanctions occidentales contre la Russie, si cette dernière applique les accords de Minsk.
Ces accords prévoyaient le cessez-le-feu, le retrait des armes lourdes et la restauration des frontières de l’Ukraine
Après avoir été brièvement respectés, les belligérants ont eu tôt fait de reprendre les hostilités, sans que l’on puisse clairement déterminer à qui la faute incombait. Mais c’est véritablement l’adhésion de la Crimée à la Fédération de Russie en mars 2014 qui a poussé les Occidentaux à prendre un train de mesures hostiles à Moscou.
Quel est le but de ces sanctions ?
Officiellement, l’Union européenne et les États Unis essaient de faire plier la Russie en l’encerclant, et ce dans le noble but de faire respecter les droits de l’homme.
Mais l’Europe aura beau se draper des beaux habits de l’humanisme, elle apparaît encore une fois comme la victime consentante de sa docilité vis à vis des Américains.
Pendant que la France refuse de vendre ses Mistral, les États Unis, qui pourtant s’inquiétaient de la livraison de ces derniers, ont par exemple signé cet été un gigantesque partenariat aéronautique avec la Russie. Plus cocasse encore est la proposition de l’Élysée de revendre lesdits Mistral à l’Arabie saoudite.
Il y a donc véritablement deux poids/deux mesures
Cette proposition est d’autant plus incompréhensible que l’Arabie saoudite a déjà exécuté plus de 100 personnes cette année, alors que la peine de mort ne s’applique plus en Russie. La première a toutefois l’immense avantage d’être l’alliée historique de Washington dans la région, et bénéficie de l’influence de son protecteur.
La décision de Laurent Fabius est donc courageuse
Le soutien de Paris à la levée des sanctions ne pourra être obtenu qu’à deux conditions : un cessez le feu et la tenue d’élections dans le Donbass. Toute la question est de savoir si, dans le cas où le résultat de ces élections ne plairait pas au ministre, sa promesse tiendrait encore.
Commentaires
On ne fait pas confiance à un traître multirécidiviste, qui sert prioritairement les intérêts d'Israël et des USA.
Ecouter attentivement les déclarations d'un journaliste célèbre , Israël Shamir , sur Pöutine
C'est très judicieux .
In les trouve sur " Egalité et Réconciliation " Ailleurs aussi .