Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« La Hongrie est un mauvais choix. Ásotthalom est le pire » : le message d’un maire frontalier hongrois aux clandestins

  

 

18/09/2015 – MONDE (NOVOpress)
Aux avant-postes de l’invasion migratoire, la commune hongroise de Ásotthalom ne lésine pas sur les efforts pour contrer ou dériver les vagues de clandestins. Dernier en date : une vidéo au message explicite !

 

La commune hongroise de Ásotthalom, frontalière avec la Serbie, est en première ligne de la vague migratoire depuis un an (à ce sujet, revoir ce reportage publié en avril 2015)

Le maire nationaliste de Ásotthalom, László Toroczkai, a beaucoup œuvré depuis un an pour alerter l’opinion publique hongroise et internationale à ce sujet, et été l’un des premiers à suggérer la construction d’une barrière frontalière pour arrêter les vagues de clandestins ayant pris la route des Balkans et venant de la Serbie voisine.
La construction de ladite barrière entre la Hongrie et la Serbie sur le long des 175 km de frontière est en voie d’achèvement, tandis qu’une législation restrictive est entrée en vigueur en Hongrie le 15 septembre 2015, faisant de l’entrée illégale sur le territoire hongrois et de la dégradation de la barrière frontalière un crime dans le Code pénal.

L’occasion pour le maire de Ásotthalom de réaliser un clip sous-titré en anglais, destiné aux clandestins, pour les inviter à ne plus passer par la Hongrie, et encore moins par sa commune, pour se rendre en Europe occidentale. Ce clip a été visionné près de 500.000 fois en moins de deux jours.

La fermeture du point frontière de Röszke a entraîné des heurts violents entre les clandestins et la police hongroise. Désormais, les clandestins continuent leur route vers l’Europe occidentale via la Croatie, d’où ils essayent d’atteindre la Slovénie ou de nouveau la Hongrie via la frontière hungaro-croate (notamment via la commune de Illocska). Ce qui a amené le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, à annoncer la création d’une nouvelle barrière le long de la frontière croate.

Quant à la commune de Ásotthalom, après une année d’anarchie migratoire (et son lot de dégâts, montagnes de détritus et de squats de maisons), elle retrouve un calme qu’elle n’avait plus connu depuis longtemps. Le point frontière de Ásotthalom, qui permet légalement d’aller en Serbie, devrait être rouvert en fin de semaine, alors qu’il avait initialement été annoncé que ce point-frontière serait fermé jusqu’au 17 octobre.

Commentaires

  • si l,europe de l,Est était toujours sous la coupe de feu le régime Stalinien , les clandos ne se seraient pas risquer à se présenter devant ces frontières , sinon à la place des canons à eau , les gardes-frontières auraient agi avec d,autres mesures . .!!

Les commentaires sont fermés.