Adrien Cadorel et Carole Sterlé | 05 Oct. 2015, 18h45 | MAJ : 05 Oct. 2015, 21h42
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LP/Olivier Lejeune
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Info le Parisien
Le braqueur tué ce lundi en Seine-Saint-Denis et qui a grièvement blessé un policier, était un détenu incarcéré à la prison de Réau, en Seine-et-Marne, qui avait profité d'une permission pour se faire la belle. Il était en cavale depuis le 27 mai, jour auquel il était censé réintégrer sa cellule. LP/Olivier Lejeune
Le braqueur tué par la police lundi en Seine-Saint-Denis qui avait auparavant grièvement blessé un policier, était un détenu en cavale de la prison de Réau, en Seine-et-Marne, qui avait profité d'une permission pour se faire la belle.
l était dans la nature depuis le 27 mai, jour auquel il était censé réintégrer sa cellule.
Selon les premiers éléments de l’enquête, une patrouille de police a été mobilisée ce lundi, vers 8 h 50, après le signalement d’un braquage qui venait de se commettre rue Ardoin, dans le quartier des docks à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Les deux suspects présumés ont été rapidement pris en chasse par deux voitures de la brigade anticriminalité (BAC) de Saint-Denis. Sur l'Ile-Saint-Denis, l'un des passagers est sorti de la voiture et a tiré sur les forces de l'ordre qui tentaient de bloquer la route des fuyards. Les policiers ont alors riposté.
Un policier, membre de la brigade anticriminalité de Seine-Saint-Denis, a été blessé au cou et pris en charge par le Samu. D'après le porte-parole du ministère de l'Intérieur, il se trouvait ce lundi «dans un état désespéré».
Les deux auteurs présumés ont été interpellés. L'un d'entre eux, très grièvement touché lors de la fusillade, est décédé en début d'après-midi à l'hôpital. Il s'agirait de celui qui a tiré sur la police. Âgé de 24 ans, il était incarcéré depuis 2013 pour vols aggravés. Il faisait l'objet de deux fiches S (sûreté de l'Etat) de la part de la DGSI. L'une pour s'être radicalisé en prison, vraisemblablement depuis plusieurs mois, l'autre pour n'avoir pas réintégré sa cellule le 27 mai dernier.
Son complice, âgé également de 24 ans et originaire de Bobigny (Seine-Saint-Denis), a été arrêté ce matin et placé en garde à vue. Très défavorablement connu des services de police notamment pour des vols à main armée, il a été impliqué dans 24 affaires, d'après nos informations.
La Brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne a été chargée des investigations.
Des syndicats mettent en cause le ministère de la Justice
La garde des Sceaux Christiane Taubira «a le devoir de s'expliquer» au sujet de la permission «aberrante» accordée au braqueur de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), en cavale depuis mai et fiché pour radicalisation avant sa mort lundi, ont jugé trois syndicats. Les collègues du policier grièvement blessé ne comprennent pas que l'auteur des tirs (mort dans la fusillade) ait pu obtenir une permission. «Il n'avait en effet pas réintégré son établissement pénitentiaire en mai après une permission de sortie. Il était recherché depuis lors, le parquet avait émis un mandat de recherche et il était donc inscrit au fichier des personnes recherchées», a indiqué le porte-parole de la Chancellerie, Olivier Pedro-José.
«C'est intolérable et cela veut dire qu'on aurait pu éviter que notre collègue se trouve aujourd'hui entre la vie et la mort», a expliqué de son côté le secrétaire général adjoint du syndicat policier Alliance (majoritaire), Frédéric Lagache. «Il est moralement inconcevable qu'on puisse libérer pour une permission un individu aussi dangereux pour la société. Les policiers vont attendre de la ministre de la Justice des comptes car elle a le devoir de s'expliquer pour nous, policiers, mais surtout pour sa famille», a-t-il ajouté.
«L'angélisme pénal que nous dénonçons depuis des années n'est plus adapté face à l'islamo-délinquance», a déclaré Patrick Ribeiro, secrétaire général du syndicat Synergie-officiers. «Ce qui est aberrant, c'est qu'un individu avec ce profil ait pu bénéficier d'un aménagement de peine et d'une permission sans garantie», a-t-il dénoncé.
«Il va falloir expliquer comment un individu avec ce profil, visiblement en voie de radicalisation, a pu bénéficier d'une permission de sortie. Plutôt que d'avoir une fiche S à son sujet il fallait le garder sous les verrous», a déclaré le secrétaire général adjoint et porte-parole du syndicat SGP-FO Nicolas Comte.
La garde des Sceaux Christiane Taubira «a le devoir de s'expliquer» au sujet de la permission «aberrante» accordée au braqueur de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), en cavale depuis mai et fiché pour radicalisation avant sa mort lundi, ont jugé trois syndicats. Les collègues du policier grièvement blessé ne comprennent pas que l'auteur des tirs (mort dans la fusillade) ait pu obtenir une permission. «Il n'avait en effet pas réintégré son établissement pénitentiaire en mai après une permission de sortie. Il était recherché depuis lors, le parquet avait émis un mandat de recherche et il était donc inscrit au fichier des personnes recherchées», a indiqué le porte-parole de la Chancellerie, Olivier Pedro-José.
«C'est intolérable et cela veut dire qu'on aurait pu éviter que notre collègue se trouve aujourd'hui entre la vie et la mort», a expliqué de son côté le secrétaire général adjoint du syndicat policier Alliance (majoritaire), Frédéric Lagache. «Il est moralement inconcevable qu'on puisse libérer pour une permission un individu aussi dangereux pour la société. Les policiers vont attendre de la ministre de la Justice des comptes car elle a le devoir de s'expliquer pour nous, policiers, mais surtout pour sa famille», a-t-il ajouté.
«L'angélisme pénal que nous dénonçons depuis des années n'est plus adapté face à l'islamo-délinquance», a déclaré Patrick Ribeiro, secrétaire général du syndicat Synergie-officiers. «Ce qui est aberrant, c'est qu'un individu avec ce profil ait pu bénéficier d'un aménagement de peine et d'une permission sans garantie», a-t-il dénoncé.
«Il va falloir expliquer comment un individu avec ce profil, visiblement en voie de radicalisation, a pu bénéficier d'une permission de sortie. Plutôt que d'avoir une fiche S à son sujet il fallait le garder sous les verrous», a déclaré le secrétaire général adjoint et porte-parole du syndicat SGP-FO Nicolas Comte.
Ce braquage est intervenu au lendemain de plusieurs affaires de violences à l'encontre des forces de l'ordre. Deux policiers qui intervenaient dimanche soir dans une cité à Arles (Bouches-du-Rhônes) ont en effet été blessés dans un «guet-apens» monté par une cinquantaine de jeunes, et leur véhicule a ensuite été incendié.
A Toulouse, des policiers appelés pour un vol de voiture ont été percutés dimanche soir, entre les quartiers Borderouge et Croix-Daurade, par un autre véhicule. Pour empêcher, les malfaiteurs à bord de s'enfuir, un policier de la brigade anticriminalité s'est alors accroché à la voiture avant d'être traîné sur quelques mètres. Son collègue aurait tiré dans le pneu du véhicule des fuyards. Le conducteur interpellé est un mineur de 17 ans, connu des services de police depuis 4 ans. Il circulait à bord d'une voiture volée deux jours auparavant et a visiblement tenté de couvrir des camarades cherchant à dérober un deuxième véhicule. Ces derniers ont pu prendre la fuite.
LE PARISIEN
Commentaires
Le résultat d' une politique, entamée depuis plusieurs décennies, d ' angelisation des délinquants, particulièrement lorsqu'ils sont issus de l ' immigration araboafricaine et de diabolisation des forces de l'ordre dans le but de les dissuader de faire leur métier, et cela dans l ' indifférence complice et veule d ' une majorité de Français.
Cazeneuve a encore démontré son absence totale de moralité en faisant diversion sur le manque d ' effectifs dans la police.
Un individu, déjà condamné 28 fois pour des faits graves et fiché comme islamiste dangereux, ne doit pas bénéficier de permission de sortie.
Les policiers doivent avoir l ' autorisation de tirer sur des individus en fuite venant de commettre un grave délit.
Cazeneuve crache sur le policier dans un état désespéré en opérant cette abjecte diversion.
Il ne s'agit pas d'un manque d'effectifs, mais d'une surabondance d'immigrés "radicalisés" qui n'hésitent pas à tirer sur la Police française.
absence de peine de mort , de vraies peines de prison ,(pas d,hôtel 5 étoiles) , l,éternel angélisme idéologique de la gauche , bien que la droite molle est à mettre dans le même sac, donc cette situation qui dégénère de jour en jour ne peut que perdurer.
les syndicats de police peuvent toujours tempêter contre Taubira , cette dernière en sortira toujours la tête haute .
salutations.
La Taubira et consorts au gnouf de toute urgence.