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Jean-Yves Le Gallou dénonce la prostitution des médias

 

COUP DE GUEULE DE JEAN-YVES LE GALLOU CONTRE LA MAFIA DE LA DÉSINFORMATION ET DU MENSONGE ORGANISE.


Lettre ouverte aux journalistes français :
" Vous n'avez pas honte ? "
-Vous n'avez pas honte de montrer avec force images un accueil scénarisé des "migrants", en gare de Munich, et de ca-cher les manifestations anti-clandestins de PEGIDA à Dresde ?
-Vous n'’avez pas honte de faire croire que l’'Allemagne est derrière Merkel et de pratiquer
l'’omerta sur la réception triomphale d’'Orbán à Munich par le gouvernement bavarois et la CSU ?
-Vous n'’avez pas honte de cacher les images des 700 morts de la bousculade de La Mecque après avoir montré partout la photo d’'agence du seul petit Aylan ?
-Vous n'’avez pas honte d'’appliquer sans vergogne le principe : un mort, ça m’'émeut ; 700 morts, c’'est de la statistique ?
-Vous n'avez pas honte d’'avoir raconté que la famille d'Aylan fuyait la guerre alors que les Kurdi habitaient Istanbul, de les avoir présentés comme des « réfugiés politiques » alors que le père souhaitait, selon sa soeur, se faire soigner les dents au Canada et qu'’il était, selon de nombreux témoignages, le passeur ?
-Vous n"’avez pas honte de vous complaire dans les bobards de guerre ?
-Vous n"’avez pas honte d'avoir attribué à Assad l’'enlèvement du journaliste américain James Foley égorgé par Daech ?
-Vous n'avez pas honte d'annoncer depuis trois ans le lâchage du gouvernement syrien par la Russie alors que celle-ci le soutient avec une vigueur croissante ?
-Vous n'’avez pas honte de rapporter avec complaisance les manifestations favorables au gouvernement et de majorer les chiffres des manifestants en faveur de la loi Taubira ou des immigrés ? Et, a contrario, de dénigrer les manifestations criti-ques et de diviser le nombre des protestataires ?
-Vous n'avez pas honte qu’'un gros millier de manifestants, place de la République, souhaitant la bienvenue aux immigrés, devienne, par un prompt renfort médiatique, plus de 10.000 dans vos articles ?
-Vous n’'avez pas honte qu'’un petit millier de manifestants anti-Merkel devant l'ambassade d’Allemagne, évalués à plus de 500 par la préfecture de police, soient réduits à 200 dans les colonnes du Monde, selon la méthode chère au « quotidien de référence » de « Chéri, j’'ai rétréci les petits » ?
-Vous n'’avez pas honte de vous complaire dans un conformisme politiquement correct de plus en plus déconnecté des réalités vécues par le peuple et des évolutions des grands intellectuels ?
-Vous n'avez pas honte de vivre dans un ghetto médiatique satisfait de lui-même, un ghetto à peine élargi à une classe po-litique déconsidérée par sa servilité à votre égard ?
-Vous n'’avez pas honte de mépriser l’'opinion de la majorité des Français et d'’ostraciser les hommes politiques ou les in-tellectuels qui les expriment ?
-Vous n'avez pas honte de tolérer, voire de participer, au lynchage, pour un propos « controversé », de votre consoeur Maï-tena Biraben ?
-Vous n’'avez pas honte d'avoir été complices de l’'élimination médiatique de l’'ancien patron de Reporters sans frontières, Robert Ménard, et de la marginalisation de votre confrère Zemmour ?
-Vous n'’avez pas honte de ne pas représenter la diversité politique française alors que vous vivez de l’'argent public : près de 2, 5 milliards de subventions à la presse écrite et 4 milliards pour l’'audiovisuel public ?
-Vous n’'avez pas honte de détourner ainsi, au service de vos préjugés,10 % de l'impôt sur le revenu ?
-Vous n'’avez pas honte de tromper régulièrement vos lecteurs, vos auditeurs, vos spectateurs sans jamais vous excuser ?
-Vous n'avez pas honte de manquer totalement d'’esprit critique ?
-Vous n'’avez pas honte d'’imposer partout la même novlangue trompeuse visant à empêcher les « crimes contre la pensée » comme Big Brother dans 1984 d’Orwell ?
-Vous n'’avez pas honte de tenter de discréditer la réinfosphère qui révèle à l’'opinion, gratuitement et sans moyens finan-ciers, les faits que vous êtes payés pour cacher ?


Jean-Yves Le Gallou


Jean-Jacques ROUSSEAU écrit en 1762 : « Qui veut être modéré parmi les furieux s'’expose à leur furie ».

TERRE ET PEUPLE

Commentaires

  • Hé non ! Ils n’ont pas honte ! Comme disait Audiard : « ils sont pires que des bêtes, ils n’ont honte de rien » et comme cela se dit chez le petit peuple plein de bon sens : « ils ont un cul à la place du visage » !

  • Il n'y a plus de journalistes, rien que des commissaires politiques de la pensée unique. "Un journaliste aujourd'hui, c'est une pute ou un chômeur !", JY Le Gallou le démontre magistralement (il décrit surtout une caste de putes !)!

  • un moment de honte c,est vite passé !!
    la gamelle est trop bonne pour refuser les ordres des Maîtres . .!!
    l,expression de Soral concernant les journaleux est absolument pertinente. .!!
    salutations.

  • @abad : +100 !

  • Quelle folie que de porter un toast à la presse indépendante ! Chacun, ici présent ce soir, sait que la presse indépendante n’existe pas. Vous le savez et je le sais : il n’y a personne parmi vous qui oserait publier ses vraies opinions, et, s’il le faisait, vous savez d’avance qu’elles ne seraient jamais imprimées. Je suis payé 250 dollars par semaine pour garder mes vraies opinions en dehors du journal pour lequel je travaille.
    D’autres, parmi nous, reçoivent la même somme pour un travail semblable. Si j’autorisais la publication d’une opinion sincère dans un numéro quelconque de mon journal, je perdrais mon emploi en moins de 24 heures, comme Othello. L’homme suffisamment fou pour publier une opinion sincère se retrouverait aussitôt sur une route à la recherche d’un nouvel emploi.
    La fonction d’un journaliste (de New York) est de détruire la Vérité, de mentir radicalement, de pervertir, d’avilir, de ramper devant Mammon et de se vendre lui-même, de vendre son pays et les siens pour son pain quotidien ou, mais c’est la même chose, pour son salaire.
    Cela, vous le savez et moi aussi : quelle folie alors que de porter un toast à la presse indépendante !
    Nous sommes les ustensiles et les valets d’hommes riches qui commandent derrière les coulisses.
    Nous sommes leurs marionnettes ; ils tirent les ficelles et nous dansons. Notre temps, nos talents, nos possibilités et nos vies sont la propriété de ces hommes.
    Nous sommes des prostituées intellectuelles.

    John Swinton, rédacteur en chef du New York Times, discours d’adieu à ses collègues, au cours d’un banquet en son honneur, à l’American Press Association – 191

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