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Le convoyeur d'Air Cocaïne persona non grata chez les gendarmes

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Jean-Marc Ducos | 10 Nov. 2015, 18h31 | MAJ : 10 Nov. 2015, 18h40

 
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Info le Parisien
 
Le député européen Aymeric Chauprade (à gauche) et le spécialiste de sécurité aéronautique Christophe Naudin (au centre) ont reconnu leur participation à l’opération.
Pierre Malinowski, un ancien de la légion étrangère se trouvait à bord de la vedette utilisée par les deux pilotes français.

La position n'était plus tenable. Le mélange des genres non plus. Christophe Naudin, le convoyeur des fugitifs de l'affaire «Air Cocaïne», ne dirigera plus, selon nos informations, les mémoires de fins d'études de l'Ecole des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN) de Melun (Seine-et-Marne).


La direction générale des «soldats de la loi» a très peu apprécié les aventures de celui qui se présente comme criminologue ou expert aéronautique et qui a participé à l'évasion de Bruno Odos et Pascal Fauret, les deux pilotes français condamnés à 20 ans de prison en août dernier par la République Dominicaine. Le 19 mars 2013, ils avaient embarqué 26 valises contenant 680 kilos de cocaïne dans l'avion qu'ils pilotaient pour rejoindre l'aéroport de La Môle Saint-Tropez où les gendarmes les attendaient.

«En délicatesse avec la justice»

La direction de la gendarmerie a fait savoir que Christophe Naudin était persona non grata au sein de l'Ecole des officiers de l'arme. C'est là que depuis 2006, il coordonnait quelques mémoires de fin d'étude des Master 2 en «Droit et stratégie de la sécurité» que la plupart des élèves-officiers rédigent à l'issue de leur scolarité. Une formation dirigée par l'université Paris-Panthéon 2, le partenaire de l'Eogn. C'est la direction universitaire de ce master qui choisit les directeurs de mémoire et non la gendarmerie qui ne souhaite plus qu'il collabore avec des élèves-officiers. La direction de la gendarmerie estime qu'un intervenant au sein de l'Eogn ne peut à quel que titre que ce soit être en délicatesse avec la justice surtout vis à vis de ceux qui seront au cours de leur carrière «les soldats de la loi».

LE PARISIEN

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