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Régionales : Valls favorable à la fusion des listes « républicaines » en Nord-Picardie. «Il faut assumer l’UMPS» (MàJ)

 

20h37

Manuel Valls prépare le terrain et les esprits depuis plusieurs jours. [...] Avec la proposition d’une fusion, il garde sous le boisseau l’hypothèse du retrait des listes de gauche, que redoutent tous les élus locaux. La manœuvre a pour but de reporter sur la droite la responsabilité morale de faire barrage à l’extrême droite.

« Compte tenu du danger Le Pen, il faut assumer l’UMPS, l’UMPS c’est l’équivalent chez les autres pays européens des grandes coalitions », explique-t-on dans l’entourage du premier ministre.

Celui-ci cite souvent le cas de l’Allemagne, où Angela Merkel résiste à la montée de l’extrême droite en s’appuyant habilement sur une alliance de circonstance avec les sociaux-démocrates du SPD. Ce faisant, il commence à construire sa posture de l’entre-deux tours : celle du responsable politique qui aura tout tenté pour empêcher le FN d’arriver au pouvoir, face à une droite présentée comme irresponsable. [...]

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Décidé à tout faire pour empêcher Marine Le Pen de prendre la région Picardie-Nord-Pas-de-Calais – celle où le Front national est selon lui le plus dangereux – le Premier ministre Manuel Valls affirme à qui veut l’entendre qu’il ne faut « rien exclure ».

Certes, il reste pour l’instant prudent : il dit attendre (avec impatience) les futurs sondages pour voir si la tête de liste PS Pierre de Saintignon décolle ou non et considère de toute façon que seuls les résultats du premier tour des régionales permettront de fixer définitivement une stratégie. Mais en attendant, Manuel Valls préfère anticiper et lancer le débat plutôt que de devoir improviser au soir du 6 décembre.

Valls doute par ailleurs que le retrait de l’une au l’autre des listes, de droite ou de gauche, serait la bonne parade pour éviter une victoire de la patronne du FN. D’autant que le PS ou LR pourraient en se retirant s’exposer à une « double peine » : n’avoir aucun élu pendant six ans dans une région qui serait néanmoins dirigée par le FN. Il penche donc pour la fusion des deux listes républicaines entre les deux tours.

« C’est extrêmement difficile mais la question de la fusion, il faudra la poser », confie le Premier ministre à ses visiteurs.

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Commentaires

  • Les grandes coalitions dans les autres pays européens résultent du mode de scrutin à la proportionnelle.
    Rien à voir avec la volonté antidémocratique d ' empêcher le FN de gagner une ou deux régions.
    Valls est un escroc, qui n ' a aucune limite.
    Il a une mentalité de mafioso.

  • le sieur Valls peut sûrement compter sur les LR pour essayer de faire barrage au FN , car ces deux partis , c,est bonnet blanc et blanc bonnet . .!!
    salutations.

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