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Attentats à Paris : François Hollande convoque le Congrès à Versailles

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Publié à 10h58, le 14 novembre 2015, Modifié à 15h22, le 14 novembre 2015

 
Image Etienne Baldit

Etienne Baldit

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S'exprimant samedi 14 novembre, au lendemain des attaques qui ont fait au moins 129 morts à Paris et Saint-Denis, François Hollande a annoncé qu'il allait s'adresser au Parlement réuni en congrès (Assemblée nationale et Sénat) à Versailles, lundi. Un événement rarissime. 

Le chef de l'État en a appelé à l'unité nationale et a déclaré :

Dans cette période si douloureuse, si grave, si décisive pour notre pays, j'en appelle à l'unité, au rassemblement, au sang-froid. Et je m'adresserai au Parlement réuni en Congrès à Versailles lundi pour rassembler la Nation dans cette épreuve. La France est forte et même si elle peut être blessée, elle se lève toujours et rien ne pourra l'atteindre même si le chagrin nous assaille. La France, elle est solide, elle est active. La France, elle est vaillante et elle triomphera de la barbarie.

Depuis la réforme constitutionnelle de 2008, le président de la République peut convoquer le Congrès pour s'exprimer devant les parlementaires. Lundi, ce sera la troisième fois seulement dans l'histoire de la République française qu'un président s'exprime ainsi devant les représentants de la Nation. La dernière fois, c'était en juin 2009 : à mi-mandat, Nicolas Sarkozy s'était exprimé sur la crise financière. Avant lui, seul Charles-Louis Napoléon Bonaparte, en 1848, s'était exprimé devant le Parlement.

Préalablement à cette prise de parole, le chef de l'État recevra à l'Élysée dimanche à 10 heures Nicolas Sarkozy, à 15 heures les présidents de l'Assemblée, du Sénat et les présidents de groupes parlementaires, puis à 17 heures les dirigeants de l'ensemble des partis, y compris le FN.

Depuis l'Élysée, François Hollande a martelé que la France avait été la cible d'un "acte de guerre" "commis par une armée terroriste, Daesh". Quelques minutes plus tard, l'organisation terroriste revendiquait officiellement ces attentats. Le président a encore parlé d'un "acte d'une barbarie absolue", "préparé, organisé, planifié de l'extérieur et avec des complicités intérieures que l'enquête permettra d'établir". Après avoir décrété l'état d'urgence vendredi soir, il a annoncé ce samedi la prise d'un décret instaurant un deuil national de trois jours. Après les attentats de janvier, un jour de deuil national avait été décrété. Là aussi, il s'agit d'une mesure extrêmement rare : c'est la sixième fois seulement que le deuil national est décrété sous la Ve République.

François Hollande a enfin évoqué les représailles de la France à ces attaques, expliquant qu'elle mettrait en oeuvre "tous les moyens dans le cadre du droit" pour être "impitoyable à l'égard des barbares de Daesh"

[Edit 15h20] La convocation des députés

Les députés ont reçu aux alentours de 15 heures un mail de l'Assemblée nationale les convoquant pour le Congrès à Versailles, lundi. François Hollande s'y exprimera à 16h et "l'intervention du Président de la République ne sera suivie d'aucun débat".

Europe1

Commentaires

  • On remarque que si Daesh est bien cité, jamais Hollande ne parle de la cause profonde de ces attentats, celle qui est à l’origine de tout : Le conflit Israélo-Palestinien ! En outre aucun commentateur, expert ou politicien, que ce soit à la radio ou à la télé, n’ose citer le mot « Israël » ! Ce mot fait peur ! Or l’Israël abat chaque jour deux ou trois Palestiniens et quand il passe à la vitesse supérieure ce sont des milliers par mois. Et personne ne trouve à redire, surtout pas ceux qui se targuent d’être de grands démocrates, laïcs et républicains (avec trompettes et tambours) ! Ces attentats sont la réponse à leur méprisants, insultants et criminels silences !

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