L’ancien Premier ministre remet Valls à sa place
- Publié le : dimanche 15 novembre 2015
- Mots-clés : Attentats du 13 novembre 2015; Défense; État islamique; Finlande; Manuel Valls; Terrorisme
- Source : politiis.fr
- Commentaires : 16
- Nombre de vues : 3 419
- E&R
Pour l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac, le discours martial largement popularisé par Manuel Valls, le PS et l’opposition est une erreur.
C’est une voix discordante. Mais elle est bienvenue. Invité dimanche du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI, Dominique de Villepin a récusé l’idée « d’être en guerre », une expression abondamment utilisée par Manuel Valls, le PS et l’opposition depuis les attentats de vendredi soir. Or pour l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac, « nous sommes dans une période où les mots doivent avoir du sens ».
« Une guerre ce sont deux États et deux armées qui se confrontent », justifie Dominique de Villepin, ce qui n’est pas le cas des terroristes qui ont agi à Paris et au stade de France :
« Le fait [que les terroristes aient] utilisé des kalachnikovs, des grenades, un certain nombre de munitions [ne] constitue pas une armée reconnue dans le cadre d’un État. En l’occurrence, nous avons des groupes fanatiques, un parti totalitaire. »
La nature de « l’ennemi » n’est pas le seul argument avancé par Dominique de Villepin pour refuser de se considérer en guerre. « Je ne veux pas faire le jeu de l’ennemi », ajoute-t-il en mettant en garde contre les conséquences de cette idée. Un « piège », selon lui :
« Quelle est la conséquence de cette idée ? La première, c’est de déresponsabiliser les combattants terroristes qui se disent : ’Nous frappons, nous sommes des guerriers’. La seconde, c’est que nous légitimons qu’ils sont en guerre, qu’ils ont des objectifs de guerre et qu’ils veulent conquérir notre territoire, des positions. »
Ce n’est pas « parce qu’une bande d’assassins fanatiques vous déclare la guerre que vous tombez dans le piège de la surenchère », argumente-t-il. Surtout quand ces assassins « veulent nous diviser et pousser notre pays à la guerre civile ».
Lire la suite de l’article sur politis.fr
Des propos qui n’ont pas plu à Frédéric Haziza, qui a réagi avec un Tweet en fin de journée dans lequel il invoque « l’esprit de Munich » :
"Faire croire que nous sommes en guerre est un piège " clame @Villepin applaudi par @Politis #EspritDeMunich http://www.politis.fr/Villepin-Fair... …
Commentaires
De Villepin a parfaitement raison : nous ne sommes pas en guerre mais soumis à des actes terroristes, ce qui n’est pas la même chose. D’ailleurs, encore récemment, quand quelqu’un utilisait ce mot, il était aussitôt accusé par les merdiats et le gouvernement d’être xénophobe, raciste, antisémite, islamophobe, homophobe, etc… On connaît la chanson !
Villepin ergote ! Toujours cette sémantophobie (ça se dit ?) !
Bien sûr que nous sommes en guerre ! Où a-t-il trouvé cette définition simpliste du mot "guerre" ???
Nous sommes en guerre simplement parce qu'on nous l'a déclarée. Si nous ne savons ou n'osons pas désigner l'ennemi, lui le fait ! Et les mots n'y changeront rien. Cette guerre d'un genre nouveau, c'est l'islam qui nous la livre, et elle dépasse le fanatisme des terroristes de Paris.
Je préfère nettement l'excellente analyse de METAMAG…à lire à tout prix :
http://metamag.fr/metamag-3348-VENDREDI-13-SEPTEMBRE-2015--C-EST-ENFIN-LA-GUERRE.html
Il n'y aura plus de guerres comme autrefois, ce sera des guerres insidieuses, sans declaration, sans armees , mais des terroristes qui agiront par surprise, au nom d'Allah,
Ils sont partout dans le monde et c'est la le danger..
Il ne fallait pas les laisser entrer, comment les reconnaitre a present?
Ce ne sont pas des soldats, des guerriers, mais des assassins qui sont partout, sans uniforme, qu'on ne voit pas, qui nous ont DEJA envahis. Pas de mobilisation générale contre cet ennemi fuyant et totalement fanatisé, possédé même.
L'EI n'existe pas comme état de droit. Pour vaincre ce fléau islamiste, il faut adopter d'autres méthodes que celle des guerres conventionnelles. Les guerres asymétriques sont peut-être les plus difficiles à mener.
Poutine a réussi à écraser les tchéchènes pour protéger la Russie.
Tiens Haziza ne soutient pas ses hommes de main, bizarre.
Quant à Villepin, ça ne vole pas plus haut, ce n'est qu'un beau parleur.