Plusieurs éléments laissent penser que les auteurs des attentats de Paris ont consommé de la drogue avant de passer à l’action. Des analyses toxicologiques sont en cours.
Comment peut-on abattre des dizaines de personne sans ciller et éprouver le moindre scrupule? Alors que l’enquête sur les attentats de Paris se poursuit ce mardi, la détermination cruelle des terroristes interroge. Des chambres d’hôtel louées au nom de Salah Abdeslam, l’homme actuellement en cavale, ont été perquisitionnées à Alfortville (Val-de-Marne). Selon Le Point, les policiers ont saisi des seringues dans ces « planques ». Elles seraient en cours d’analyse. [...]
Dans les faits, de nombreux combattants en Syrie consomment du Captagon, surnommé la « drogue des djihadistes ». Ce produit sert normalement à soigner l’hyperactivité. « Absorbé par voie orale [via des cachets] ou à l’aide d’une seringue, le Captagon est principalement utilisé, comme toutes les amphétamines, en tant qu’excitant, stimulant et anorexigène », résume le docteur Marc Valleur, médecin psychiatre à Paris dans une interview au site Les clés du Moyen-Orient. Cette potion magique est plébiscitée par les groupes tels que l’organisation Etat islamique (EI), qui a revendiqué les attentats, et le Front al-Nosra. Le jeune homme qui a commis l’attentat de Sousse (Tunisie) en aurait par exemple consommé.
« Ils ne ressentaient pas la douleur »
La drogue est normalement proscrite par la religion des djihadistes. Mais ces derniers en prennent pour voir leurs performances décupler et leur peur disparaître lors des combats. Outre l’euphorie, le produit permet de ne pas ressentir le sommeil ou la faim. Les effets peuvent durer jusqu’à 48 heures. Les témoignages de personnes ayant croisé des drogués au Captagon sont édifiants. « On les frappait et ils ne ressentaient pas la douleur. La plupart d’entre eux rigolaient même alors qu’on les bourrait de coups forts », décrit auprès de Reuters un officier syrien.
Selon FranceTVinfo, qui cite le psychiatre libanais Ramzi Haddad, les consommateurs peuvent aussi éprouver « des symptômes de délire, d’agressivité et des troubles du comportement ». Le Captagon ne serait pas difficile à produire et ne nécessite pas de compétences de chimistes.
Pour l’heure, rien ne dit que les terroristes de Paris en ont pris. Tout juste sait-on, d’après les médias belges, que les frères Abdeslam tiennent un bar soupçonné d’abriter des consommateurs de drogue.
(merci à Dirk)
Commentaires
C'est curieux, mais comment ne pas faire de rapprochement avec ce général israélien (chef d'état-major des armées d'Israël, excusez du peu !) inculpé suite à une saisie de 2 tonnes de Captagon dans son avion ?
On connaît les liens troubles entre l'EI et Israël, et on sait aussi l'utilisation de la drogue en général comme une véritable arme de guerre par les Américains.
J'ai comme l'impression que cette affaire sera étouffée !
Peu importe qu’ils étaient sous l’emprise de la drogue ou pas ! Voilà un article bien dans le style de l’express : parler pour ne rien dire !
Pour ceux qui pourrait admirer leur immonde "courage" de kamikase...
Les kamikazes étaient des guerriers s'attaquant à des cibles militaires. L'utilisation de ce terme, comme l'observe le japonisant Bruno Gollnisch dans une récente interview est abusive concernant ces psychopathes fanatiques qui ne tuent que des civils innocents
Ce ne sont absolument pas des kamikase!
L'emploi de ce terme est en effet abusif. et déplacé.
Ces assassins ignobles n'ont pas de patrie, mais la haine féroce de toutes les patries, et en particulier de la France. Les kamikaze japonais donnaient leur vie par amour et par honneur pour leur pays: ils se sacrifiaient pour une cause noble et je dirais aussi mystique.
Le Coran n' a rien de mystique, c'est le livre des prédateurs, qui veulent posséder le monde, établir un Califat mondial. Ce livre n'a pour perspective que le Néant. L'Islam c'est la Mort.