25/11/2015 – FRANCE (Présent 8490)
Menaces de mort, chants et prières à la gloire du « prophète », invectives en arabe… Alors que politiques et médias nous assomment à grands coups de « surtout-pas-d’amalgame », trois « jeunes » très fiers, eux, qu’on les considère comme des djihadistes, ont semé la terreur pendant plusieurs heures la semaine dernière dans un TER reliant Béziers à Perpignan.
Prières et chants coraniques
Cela a commencé mercredi 18, vers 22 heures. Alors que le train transportait une trentaine de passagers, les « jeunes », montés en gare de Béziers, se sont emparés du micro du contrôleur et ont commencé à hurler dans le système de haut-parleurs des « Allah Akbar », des prières et des chants en arabe, avant de finalement menacer de mort tous les voyageurs s’ils ne déposaient pas leurs téléphones portables au sol.
Par chance, un contrôleur a réussi à rassembler les passagers complètement paniqués dans une voiture séparée de leurs agresseurs et à avertir les gendarmes, qui sont intervenus lorsque le train a fait un arrêt d’urgence à la gare de Salses-le-Château.
Deux filles, qui accompagnaient les « jeunes », ont alors été interpellées et rapidement mises hors de cause. Quant aux trois voyous qui avaient réussi à s’échapper, ils ont été arrêtés dans la matinée du jeudi et placés en garde à vue à Rivesaltes.
Multirécidivistes et apologues du djihadisme
Âgés de 19 à 23 ans, de nationalité française et musulmans, ils ont tous déjà été condamnés à de multiples reprises. Le plus âgé, qui a déjà fait l’objet de neuf condamnations pour vol, avait même violemment agressé le samedi précédent un gardien de prison qui voulait le changer de cellule… Un autre, propriétaire d’un commerce au Maroc et sur le portable duquel les policiers ont retrouvé des photos d’armes ainsi que des sourates du Coran, a applaudi les attentats de Paris sur les réseaux sociaux.
Ils ont été présentés lundi en « comparution immédiate », mais leur procès pour « infractions d’apologie d’un acte de terrorisme » et « tentatives d’extorsion avec menaces de mort » a finalement été renvoyé au 9 décembre, deux des prévenus ayant en effet obtenu un délai pour préparer leur défense. D’ici là, les trois « jeunes », qui n’ont cessé de rire lors de l’audience tant ils sont convaincus de leur impunité, seront maintenus en détention provisoire. Avant d’être remis en circulation grâce à Christiane Taubira…
Franck Delétraz
Commentaires
Les femmes ont été relâchées immédiatement, les hommes le seront demain. J’espère que les passagers de ce TER comprendront pour qui ils doivent voter aux prochaines élections !
abad , j,ai peur que non !! ces trois "jeunes " peuvent se comporter en conquérants , car la trouille devait régner dans le train , ce que je peux comprendre ,et vu que la justice Taubirienne et François Padamalgame n,y verront que joyeux drilles voulant mettre un peu d,ambiance dans un train pour le plaisir des passagers . . .!!
salutations.