Oui, la victoire est possible ! Mais elle exige des ruptures, elle nécessite une méthode.
Le Front national vient d’obtenir un score historique : plus de 6,8 millions de voix. Face à la coalition de tous les partis, il confirme qu’il est bien le premier parti de France. Mais il ne gagne aucune région. Dans le même temps, l’ensemble des droites en France est largement majoritaire. Et pourtant, la gauche l’emporte dans cinq régions, alors qu’elle n’est majoritaire que dans une seule.
Le plafond de verre du système s’est fissuré mais il a résisté. Rien n’indique qu’il cèdera en 2017. Il convient donc de s’interroger sur la stratégie au regard de la situation actuelle, telle qu’elle est et non telle qu’on la souhaiterait. Il convient avant la prochaine bataille de prendre le temps de la préparer, de réfléchir à une nouvelle stratégie. En d’autres termes, de se donner les moyens de gagner. À partir du socle considérable de 28 % d’électeurs, tout est possible pour la droite patriote. Mais sous conditions. J’en vois quatre à cette heure, il peut y en avoir d’autres.
D’abord, il faut bâtir un programme présidentiel. Sans rien céder sur l’essentiel, sur ce qui constitue le noyau du vote Front national et lui permet d’arriver en tête du premier tour, à savoir la question identitaire, ce programme doit viser à effacer les réticences qui existent au sein de l’électorat des Républicains. Il doit permettre la grande réunification des électeurs des droites au deuxième tour.
Pour des raisons évidentes, ce programme ne peut pas être le seul fruit d’un travail interne au Front national. C’est la raison pour laquelle la deuxième condition de la victoire est la capacité à fédérer des personnalités indépendantes de la droite patriote et à les intégrer dans l’élaboration de ce programme.
Ceci fait, ou en parallèle, afin de montrer la capacité d’ouverture du Front national, qui ne doit plus apparaître comme une force isolée, il doit être constitué un Comité national de direction stratégique de la campagne ouvert à des personnalités n’appartenant pas au Front national. Ce comité ne doit pas être un parlement pléthorique et bavard, mais un bureau exécutif ayant en charge la campagne.
La quatrième condition de la victoire est la création d’une synergie en ouvrant, plusieurs mois avant la Présidentielle, les investitures aux Législatives à des personnalités locales ou nationales extérieures au mouvement de Marine Le Pen.
Je peux comprendre les réserves que peuvent susciter mes propositions au sein d’un parti comme le Front national. Mais l’ouverture que je propose n’est pas celle de Nicolas Sarkozy. Elle n’est pas le germe d’une trahison, mais la condition essentielle d’une extension électorale conduisant à la victoire finale.
Oui, la victoire est possible ! Mais elle exige des ruptures, elle nécessite une méthode. C’est dans ce but que, dès janvier, je m’engagerai totalement et annoncerai diverses initiatives.
Parce que je souhaite la victoire de Marine Le Pen, parce que je la crois indispensable pour le salut de la France, j’appelle tous les patriotes à se préparer pour ce grand combat.
Commentaires
Le FN doit impérativement s'ouvrir, trouver des alliances et écouter ce que propose Robert Ménard, ce qui ne sera pas facile et demandera du courage. En l'état actuel, ne rêvons pas, il ne gagnera pas en 2017, la même coalition UMPS + tous les autres l'emportera haut la main au 2nd tour.
MAIS, quelles que soient les évolutions et inflexions à apporter, il doit rester intransigeant sur deux ou trois thèmes fondamentaux : le Grand Remplacement et l'islamisation galopante du pays, ainsi que le retour à la souveraineté nationale. Il doit abandonner les suicidaires "retraite à 60 ans" et "Smic+200€" auxquels personne ne croît !
2017 c'est demain, et il est bien tard. C'est 2022 qu'il faut viser et s'y préparer sans rien lâcher sur les fondamentaux.
Très beau programme que nous présente Robert Ménard. Je ne sais jusqu’à quel point il est réaliste. Notamment le point 2 : fédérer des personnalités nouvelles autour du FN. Le mouvement Bleu Marine n’a pas d’autres buts, et on a bien vu les limites de cette initiative. Mais il est bon que le débat soit ouvert et Ménard me paraît capable de le mener, associé aux principaux responsables du FN.
Il ne se passera rien tant que les supermarchés seront approvisionnés . Les démocrates estampillés le savent . Les leaders des mouvements populistes ne s'illusionnent pas trop non plus .
Tout va continuer . Les rares industries qui subsistent chez nous vont disparaître avec le traite imposé par l'ami OS à ses vassaux de l'UE
Notre mort est programmée et nos politiciens veillent .
Nul ne réagit parmi nous . Le populo s'en tape .
La démocratie , c'est la recette la plus efficace pour asservir un peuple .
La guerre est la seule alternative imaginée par les champions de l'humanitarisme .
A quand les festivités promises par nos ?obel de la Paix ?