A peine 4% des enfants algériens inscrits en première année d'enseignement primaire finissent au terme de leur scolarité par décrocher le baccalauréat, a déploré dimanche la ministre de l'Education Nouria Benghebrit sur la radio publique.
"Cela pose, de manière essentielle, le problème de l'efficacité du système d'évaluation", a commenté la ministre, en référence à l'examen que les élèves doivent passer à chaque étape de leur scolarité pour accéder au niveau supérieur.
Mme Benghebrit souhaite réformer en profondeur le système éducatif algérien souvent qualifié de "sinistré" par les experts. Dans le budget 2015, 6.5 milliards d'euros ont été alloués à l'Education nationale et 2.7 milliards à l'Enseignement supérieur.
Le budget de l'Education est un des plus importants dans ce pays de 40 millions d'habitants où l'accès à l'enseignement est gratuit.
Outre le problème de l'évaluation, sont aussi mis en cause la formation des enseignants et la question des langues.
Mme Benghebrit, sociologue de formation, a été l'été dernier la cible d'attaques sans précédent après avoir évoqué l'idée d'introduire l'arabe dialectal dans un enseignement jusqu'à présent dispensé uniquement en arabe classique.
L'Algérie compte plus de huit millions d'élèves inscrits dans les écoles et les lycées et 1,5 million d'étudiants dans l'enseignement supérieur.*
"Cela pose, de manière essentielle, le problème de l'efficacité du système d'évaluation", a commenté la ministre, en référence à l'examen que les élèves doivent passer à chaque étape de leur scolarité pour accéder au niveau supérieur.
Mme Benghebrit souhaite réformer en profondeur le système éducatif algérien souvent qualifié de "sinistré" par les experts. Dans le budget 2015, 6.5 milliards d'euros ont été alloués à l'Education nationale et 2.7 milliards à l'Enseignement supérieur.
Le budget de l'Education est un des plus importants dans ce pays de 40 millions d'habitants où l'accès à l'enseignement est gratuit.
Outre le problème de l'évaluation, sont aussi mis en cause la formation des enseignants et la question des langues.
Mme Benghebrit, sociologue de formation, a été l'été dernier la cible d'attaques sans précédent après avoir évoqué l'idée d'introduire l'arabe dialectal dans un enseignement jusqu'à présent dispensé uniquement en arabe classique.
L'Algérie compte plus de huit millions d'élèves inscrits dans les écoles et les lycées et 1,5 million d'étudiants dans l'enseignement supérieur.*
LE FIGARO
Commentaires
En outre, leur "religion est un vaccin contre le développement de l'intelligence ! La réforme évoquée devrait commencer à s'interroger sur ce dernier point.
Ils devraient s’inspirer de l’enseignement français où le bac est donné à tout le monde ou presque : le problème est ainsi résolu, c’est plus simple comme cela ! A ma connaissance l’enseignement supérieur en Algérie est fortement soutenu par les universités françaises qui y envoient beaucoup de professeurs, en font venir en France, organisent des colloques en Algérie pour entretenir un niveau à peine acceptable sur le plan international (j’ai lu des comptes-rendus de congrès scientifiques : les conférences des chercheurs algériens sont généralement très médiocres ; les meilleures se contentent de reprendre, sans originalité, des sujets classiques devenus bateaux). D’ailleurs l’influence française est telle que l’enseignement supérieur reste très souvent en français.
C'est déjà beaucoup ;o)