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Au terme de négociations marathon, un accord a été trouvé vendredi pour éloigner le spectre d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne («Brexit»). «Un accord unanime», a précisé le président du Conseil européen Donald Tusk sur Twitter, peu après 22h30.
«Accord trouvé #UkinEU (Royaume-Uni dans l'UE,ndlr). Fin du feuilleton», avait déjà écrit Dalia Grybauskaité sur le réseau social, alors qu'une proposition finale venait d'être présentée aux chefs d'Etat et de gouvernement réunis en sommet à Bruxelles depuis jeudi. «David Cameron s'est bien battu pour la Grande-Bretagne. Un bon accord pour le Royaume-Uni et l'UE. Félicitations!», a ainsi tweeté de son côté le Premier ministre danois Rasmussen.
Les présidents du Conseil européen et de la Commission européenne Donald Tusk et Jean-Claude Juncker avaient remis un texte aux 28 avant le dîner. Un responsable européen estimait alors qu'il s'agissait «d'une proposition très équitable et équilibrée». «J'ai négocié un accord qui donne au Royaume-Uni un statut spécial dans l'UE», a lancé le Premier ministre britannique David Cameron.
«Aujourd'hui, le Royaume-Uni a une place particulière en Europe mais il n'y a pas eu de dérogation aux règles du marché unique, il n'y a pas de révision prévue des traités et pas de droit de veto sur la zone euro», a de son côté commenté François Hollande lors d'une conférence de presse à l'issue du Conseil européen.
L'accord, dont les termes n'ont pour l'instant pas été précisés, doit permettre à David Cameron d'organiser dès juin le référendum promis sur le maintien ou non de son pays dans l'UE.
Cameron réclamait plus de souveraineté pour le Royaume-Uni, davantage de compétitivité, une meilleure gouvernance de l’Union et enfin une meilleure protection du système social britannique. Le Premier ministre exigeait aussi que les prestations sociales pour les ressortissants d’autres pays de l’UE soient limitées. Le Premier ministre britannique a fait savoir qu'il allait appeler les électeurs à voter pour le maintien dans l'Union européenne, eu égard à l'accord obtenu.
Le dossier migratoire réconcilie Athènes et Berlin
Oublié le bras de fer gréco-allemand pour faire rentrer Athènes dans le rang de l'austérité. Sur la crise migratoire, l'heure est au pas de deux entre Alexis Tsipras et Angela Merkel, face à des partenaires tentés par le repli. Au sommet européen de Bruxelles, la chancelière allemande est montée au front au côté du Premier ministre grec contre un verrouillage des frontières nord de la Grèce qui piégerait sur son territoire des centaines de milliers d'exilés.
«L'approche allemande a changé» par rapport à la crise de l'euro, quand elle demandait que la Grèce résolve elle-même ses problèmes, relève Hans Kundnani, du think-tank German Marshall Fund. Berlin veut désormais «un partage équitable» du fardeau, «sans que cela ait d'autres implications pour la crise dans la zone euro». Or le risque d'une déstabilisation de la Grèce en cas de fermeture des frontières européennes, et donc de nouvelles péripéties pour la monnaie unique, n'est pas à négliger, selon les médias allemands.
Oublié le bras de fer gréco-allemand pour faire rentrer Athènes dans le rang de l'austérité. Sur la crise migratoire, l'heure est au pas de deux entre Alexis Tsipras et Angela Merkel, face à des partenaires tentés par le repli. Au sommet européen de Bruxelles, la chancelière allemande est montée au front au côté du Premier ministre grec contre un verrouillage des frontières nord de la Grèce qui piégerait sur son territoire des centaines de milliers d'exilés.
«L'approche allemande a changé» par rapport à la crise de l'euro, quand elle demandait que la Grèce résolve elle-même ses problèmes, relève Hans Kundnani, du think-tank German Marshall Fund. Berlin veut désormais «un partage équitable» du fardeau, «sans que cela ait d'autres implications pour la crise dans la zone euro». Or le risque d'une déstabilisation de la Grèce en cas de fermeture des frontières européennes, et donc de nouvelles péripéties pour la monnaie unique, n'est pas à négliger, selon les médias allemands.
Le Parisien
Commentaires
Ca y est la comédie est finie : l’accord est trouvé ! Cameron va pouvoir se vanter d’avoir tout obtenu des Européens en faveur des Anglais et donc faire voter pour le oui. Comme disait Napoléon : « Comediente, tragediente ! »
La France doit sortir de la zone euro,de l'UE et de l'OTAN faute de quoi notre Grande Nation va périr.
Il n'y avait pas assez d'argent pour secourir gratuitement la Grèce mais il y en a pour loger de "réfugiés " dans les hotels .