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Olivier Ndjimbi-Tshiende, 66 ans, qui détient la double nationalité congolaise et, depuis 2011, allemande, a jeté l'éponge en indiquant ne plus pouvoir supporter le climat de haine à son encontre dans sa paroisse. Cette région est la principale porte d'entrée des migrants affluant en Allemagne depuis l'Autriche voisine.
Le prêtre a indiqué avoir reçu de nombreuses menaces de mort anonymes et fait l'objet d'insultes racistes, souvent publiques, émanant notamment d'élus locaux du parti conservateur CSU, branche bavaroise du mouvement de la chancelière Angela Merkel (CDU), qui contrôle depuis des décennies cet Etat régional très catholique.
«Le prêtre Olivier Ndjimbi-Tshiende mettra fin au 1er avril à son sacerdoce dans la paroisse de Zornedig en Bavière (sud) et occupera de nouvelles fonctions», a indiqué l'Evêché de Munich en disant «regretter beaucoup» cette décision et en affirmant «se tenir aux côtés» de son curé. Ce dernier a annoncé sa décision dimanche lors de la messe à ses fidèles dans cette bourgade de 9.000 habitants proche de Munich. «Il se sent à présent soulagé (...) la situation a été pour lui très difficile à supporter», a souligné l'Evêché dans un communiqué.
Deux dirigeants de la CSU contraints à la démission
Arrivé dans la paroisse en 2012, le prêtre s'était récemment désolidarisé de prises de position anti-migrants de deux responsables locaux de la CSU - Sylvia Boher et Johann Haindl. La première avait dénoncé dans le bulletin de la CSU «l'invasion» des réfugiés, tandis que le second avait menacé le prêtre en le traitant de «nègre». Le curé avait appelé en retour les fidèles et la CSU de la commune à ne pas oublier les valeurs chrétiennes fondamentales. Les deux responsables politiques locaux avaient été poussés à la démission à l'automne dernier pour s'en être pris en termes parfois insultants à Mme Merkel. Mais selon le prêtre, les menaces et insultes anonymes à son encontre ont redoublé par la suite.
Olivier Ndjimbi-Tshiendel a reçu des missives portant des messages tels que «Dégage à Auschwitz» ou «Après la messe, ton compte est bon», indique le quotidien de Munich Süddeutsche Zeitung. La CSU critique depuis des mois de manière véhémente la politique d'ouverture d'Angela Merkel à l'égard des réfugiés et réclame - en vain jusqu'ici - une limitation de leur nombre. Jamais depuis des décennies les relations entre les deux partis frères n'ont été à ce point dégradées.
LE PARISIEN
Commentaires
Ce prêtre est un immigré. Si toute la Bavière devient un pays d’immigrés, lui-même ne sera plus immigré et il n’aura aucun avantage à rester en Allemagne ! Et il n’aura plus qu’à retourner au Congo d’où il vient ! C’est ça la logique de l’immigration forcenée qu’on veut nous imposer !
Ce prêtre est un immigré. Si toute la bavière devient un pays d’immigrés, lui-même ne sera plus immigré et il n’aura aucun avantage à rester en Allemagne ! Et il n’aura plus qu’à retourner au Congo d’où il vient ! C’est ça la logique de l’immigration forcenée qu’on veut nous imposer !
Excellentes nouvelles ! Le peuple allemand n'est pas encore mort. Espérons que ce n'est que le début de la révolte !
…avant la révolution !
Ce curé n ' avait pas à prendre parti pour l ' invasion, surtout que cette invasion est le fait de ses frères " de race "
S ' il s ' était comporté dignement il n ' aurait pas été insulté, comme d ' ailleurs il n ' a jamais dû l ' être auparavant.
Il s ' est comporté comme un goujat en ne respectant pas la souffrance du peuple autochtone qui l ' a accueilli et en considérant que l ' Allemagne était désormais à tout le monde.
Mais où prennent-ils que Jésus a prôné les invasions de migrants, le viol des peuples? Il n'y a rien de cela dans les quatre Evangiles.