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A Lesbos, le pape au plus près des migrants...

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Ce samedi, François va déjeuner avec 8 d'entre eux dans un conteneur de chantier.

Est-ce un pape politique ou un pape humanitaire qui pose, ce samedi matin, le pied sur l'île de Lesbos en Grèce, à une dizaine de kilomètres seulement des côtes turques? À première vue, ce déplacement hors norme a une apparence très politique car cet aller-retour depuis Rome dans la même journée et dans le lieu le plus symbolique du passage des migrants vers l'Europe a été décidé au dernier moment par le Vatican. Et surtout, après l'accord passé le 20 mars 2016, entre l'Union européenne et Ankara, qui prévoit le renvoi, vers les côtes turques, de tous les migrants arrivés à partir de cette date...

Le pape François, qui retrouve là son ami le patriarche orthodoxe de Constantinople, Bartholomée, y va pour visiter le camp de Moria où sont précisément enfermés près de 3 150 réfugiés (pour 2 700 places) arrivés après cette date. Il va en saluer personnellement 250, déjeuner avec 8 d'entre eux dans un conteneur de chantier, prendre la parole et signer une déclaration commune avec son frère orthodoxe sur la question migratoire. Les deux religieux vont aussi se recueillir au bord de cette mer meurtrière et lancer dans ces eaux un bouquet de fleurs en hommage aux 700 noyés là en 2015 et aux 400 qui ont péri dans les mêmes circonstances depuis le début de l'année.

Un message humanitaire

Sans doute le Pape va-t-il aussi pousser le cri qu'il avait lancé le 8 juillet 2013 - c'était le tout premier voyage de son pontificat - sur l'île de Lampedusa, entre la Sicile et la Tunisie: «La culture du bien-être (…) nous rend insensibles aux cris des autres, nous fait vivre dans des bulles de savon, qui sont belles, mais ne sont rien ; elles sont l'illusion du futile, du provisoire, illusion qui porte à l'indifférence envers les autres, et même à la mondialisation de l'indifférence.» Mais ira-t-il plus loin et demander, par exemple, à l'Union européenne de renoncer à sa décision du 20 mars de repousser la vague migratoire hors de ses frontières? Ce qui serait un acte effectivement politique.

Mercredi, François lui-même a laissé entendre qu'il ne se lancera pas sur ce terrain ou dans une diatribe contre l'Europe qu'il qualifie facilement de «grand-mère», comme il l'avait dit le 25 novembre 2014 devant le Parlement européen à Strasbourg et à qui il reproche une forme prononcée d'égoïsme structurel. En effet, lors de l'audience générale, place Saint-Pierre, il a expliqué qu'il entendait «exprimer proximité et solidarité, tant aux réfugiés qu'aux citoyens de Lesbos et à tout le peuple grec, si généreux dans l'accueil». Un message humanitaire donc et non politique. Confirmé, le lendemain, jeudi, par son porte-parole, le père Federico Lombardi qui a assuré que François accomplissait là un voyage «strictement humanitaire et œcuménique, pas politique».

De fait, la situation humanitaire est critique dans le camp de Moria. Sans parler de la confusion dans l'application concrète des mesures décidées le 20 mars. Il semble difficile à mettre concrètement en œuvre même si 200 migrants ont été expulsés la semaine dernière. Depuis son application, 337 réfugiés, en moyenne journalière, ont toutefois débarqué à Lesbos. Ils étaient 1676 par jour avant la décision européenne.

 

C'est donc cette crise humanitaire dénoncée par la Grèce - qui a d'ailleurs invité le Pape pour la mettre en lumière sur le plan international - qui sera au cœur du déplacement. Mais elle n'est pas sans arrière-pensées politiques. Le premier ministre grec, Alexis Tsipras, vice-président du Parti de la gauche européenne, accueille d'ailleurs François avec qui il va s'entretenir longuement. Ce qui a fait notamment dire à plusieurs évêques orthodoxes grecs - dont une partie est opposée à cette visite qu'ils qualifient de «mise en scène théâtrale» - que l'Église catholique ferait mieux de prendre «sous sa protection» les réfugiés en les installant au «Vatican» ou en «Italie».

LE FIGARO

NdB: Bergoglio est un des hommes les plus dangereux pour  notre civilisation. Son racisme anti-blanc indigne les évêques orthodoxes grecs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

  • Unam,sanctam,catholicam et apostolicam ecclesiam,nous croyons à l'Eglise,pas à cet hérétique habité non par l'esprit saint mais par Satan.
    Et dire que certains catholiques persistent à le considérer comme pape et en font des pages et des pages !

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