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LE SCAN POLITIQUE/VIDÉO - Mardi, lors d'un colloque de la Fondation Jean Jaurès à Paris, le chef de l'Etat a dessiné les grandes lignes de ce que sera sa campagne pour l'élection présidentielle de 2017.
Il ne s'est pas déclaré candidat mais c'est tout comme. À l'occasion d'un discours prononcé mardi midi en clôture d'un colloque sur la gauche et le pouvoir, François Hollande a resitué son action à la tête du pays dans le prolongement de celles de Léon Blum, Pierre Mendès France, François Mitterrand et Lionel Jospin. Il a également esquissé un début de bilan, forcément positif, de son quinquennat. Il a enfin dessiné les grandes lignes de ce que sera sa campagne pour l'élection présidentielle de 2017.
À un an du premier tour, pour lequel les sondages le donnent battu, le président de la République s'est donc efforcé de repeindre son action en rose vif, n'hésitant pas à retrouver les tonalités de son discours du Bourget dans lequel il déclarait la finance comme son «ennemi». Le chef de l'État s'est d'ailleurs prononcé contre la signature du TAFTA, accord de commerce entre l'Europe et les États-Unis, un traité très contesté à gauche. «À ce stade, la France dit non», a-t-il tranché.
«Le premier devoir d'un responsable est de respecter ses promesses»
«Le premier devoir d'un responsable est de respecter ses promesses et je suis prêt à cet exercice», a expliqué François Hollande. Il avait pris soixante engagements en 2012, certains ont été tenus, d'autres non mais «il reste encore un an» pour y arriver. Mission d'ores et déjà impossible avec par exemple le droit de vote des étrangers aux élections locales pour lequel le président de la République ne dispose pas de la majorité des 3/5ème nécessaire pour la faire adopter par le Congrès. Mais après tout, les promesses intenables, c'est bien le propre des campagnes électorales. Et celle-ci atteste en tout cas que le chef de l'État y est entré de plain-pied.
En réalité, c'est surtout sur sa politique que François Hollande tenait à s'expliquer. Mal comprise par les socialistes depuis le début, contestée par les partis de gauche traditionnellement alliés au PS, la ligne du président de la République a désorienté ses troupes. L'occasion pour lui de reconnaître une erreur dans l'appréciation de la crise qui frappait la France et l'Europe lors de son élection. L'occasion aussi de s'en prendre au bilan de Nicolas Sarkozy. L'occasion enfin de rappeler qu'il avait «prévenu les Français: il fallait d'abord redresser pour ensuite redistribuer . L'heure de la redistribution est donc venue et avec elle celle de lendemains qui chantent, comme dans toute bonne campagne électorale.
Et puisqu'il faut aussi dessiner un projet pour la France, François Hollande s'y est donc employé. «Ce que nous construisons, pas à pas, pierre après pierre, c'est un nouveau compromis français, un compromis dynamique et juste, a-t-il expliqué sans entrer dans le détail. Le chemin que j'ai ouvert n'est pas la seule direction mais c'est celle qui permet de moderniser pour protéger». En 2012, ses électeurs avaient dû mal comprendre. Finalement, le changement, c'est dans un an.
LE FIGARO
Commentaires
seul un individu encarté au PS ou un nœud nœud peut avaler de telles sornettes . .!!
salutations.
Du temps de nos Roys, la France restait la France, la Famille Royale était le garant de sa survie et de sa Grandeur.
Les usurpateurs sont de tristes guignols interchangeables en fonction de la naïveté des votants.