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Le phénomène de l’Ascension vers un Paradis (Olympe ou Walhalla) n’est pas propre au christianisme. Il s’agit d’un archétype commun à beaucoup de religions.
J’ai trouvé ce commentaire intéressant sur la toile, soulignant l’aspect « poétique » de cette fête chrétienne. C’est très bien vu (selon moi), ainsi que l’analyse de la lumière et des clairs obscurs par celui qui en est le génie absolu, Rembrandt :
« (L’Ascension) est une fête qui ne dit RIEN, et c’est son silence qui en devient éloquent ! Fête EVOCATRICE justement par ce qu’elle ne dit pas…C’est alors sans doute la plus POETIQUE des 4 solennités majeures du christianisme. Le génie de REMBRANDT repose justement sur ce RIEN qui EVOQUE TOUT ! Dans cette peinture si sombre, au cœur même de la nuit, les apôtres sont plongés dans le noir, quasiment l’obscurité totale…Et voilà que la lumière de Jésus surgit comme une RESURRECTION ! Son vêtement blanc de lumière semble être le reflet même de la colombe, évoquant l’Esprit Saint.
Mais REMBRANDT, avec subtilité, suggère 2 sources de lumière : l’Esprit Saint pour le fond du tableau aux reflets bleu/jaune. Et puis Jésus-Christ lui-même, puisque l’on voit bien les radiations de lumière émanent de son vêtement. Ici l’ascension se confond presque avec la Résurrection, dans son jeu d’ombres et de lumières. La nuit y est épaisse, très sombre, opaque, et représente un manteau qui tente de recouvrir les personnages, à la fois les apôtres et les anges.
Ce néant, ce vide si noir est presque triomphant, dominant…
En contraste avec la verticalité ascendante de Jésus-Christ montant au ciel, la lumière semble non seulement percer ce manteau si épais, mais on peut remarquer que la source de lumière de l’Esprit Saint, se prolonge verticalement et descend à l’intérieure de l’épais manteau de nuit, en y dessinant comme une cascade, une sorte de rosée venant du ciel… A l’image d’une source coulante, une eau venant du ciel. "
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Le phénomène de l’Ascension vers un Paradis (Olympe ou Walhalla) n’est pas propre au christianisme. Il s’agit d’un archétype commun à beaucoup de religions.
J’ai trouvé ce commentaire intéressant sur la toile, soulignant l’aspect « poétique » de cette fête chrétienne. C’est très bien vu (selon moi), ainsi que l’analyse de la lumière et des clairs obscurs par celui qui en est le génie absolu, Rembrandt :
« (L’Ascension) est une fête qui ne dit RIEN, et c’est son silence qui en devient éloquent ! Fête EVOCATRICE justement par ce qu’elle ne dit pas…C’est alors sans doute la plus POETIQUE des 4 solennités majeures du christianisme. Le génie de REMBRANDT repose justement sur ce RIEN qui EVOQUE TOUT ! Dans cette peinture si sombre, au cœur même de la nuit, les apôtres sont plongés dans le noir, quasiment l’obscurité totale…Et voilà que la lumière de Jésus surgit comme une RESURRECTION ! Son vêtement blanc de lumière semble être le reflet même de la colombe, évoquant l’Esprit Saint.
Mais REMBRANDT, avec subtilité, suggère 2 sources de lumière : l’Esprit Saint pour le fond du tableau aux reflets bleu/jaune. Et puis Jésus-Christ lui-même, puisque l’on voit bien les radiations de lumière émanent de son vêtement. Ici l’ascension se confond presque avec la Résurrection, dans son jeu d’ombres et de lumières. La nuit y est épaisse, très sombre, opaque, et représente un manteau qui tente de recouvrir les personnages, à la fois les apôtres et les anges.
Ce néant, ce vide si noir est presque triomphant, dominant…
En contraste avec la verticalité ascendante de Jésus-Christ montant au ciel, la lumière semble non seulement percer ce manteau si épais, mais on peut remarquer que la source de lumière de l’Esprit Saint, se prolonge verticalement et descend à l’intérieure de l’épais manteau de nuit, en y dessinant comme une cascade, une sorte de rosée venant du ciel… A l’image d’une source coulante, une eau venant du ciel. "
http://abbohler02.unblog.fr/2012/05/23/impressions-sur-lascension-de-rembrandt-1606-1669/