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Nos ancêtres ? Rien n’a changé, ce sont toujours les Gaulois !

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N’allons pas chercher ailleurs notre héritage.

Écrivain, journaliste
 
 
 
 
 
 
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Les fossoyeurs de la France qui sont au pouvoir n’ont de cesse de falsifier la mémoire de notre peuple, voire de la souiller ; à preuve l’épisode tragi-comique de la commémoration du centenaire de la bataille de Verdun où nos « élites » n’avaient rien trouvé de plus symbolique que d’inviter à cette occasion un « rappeur » noir antifrançais.

Cette triste affaire n’est que l’une des nombreuses opérations de harcèlement que mènent nos politiciens de gauche et de droite pour éradiquer de notre mémoire tout ce qui a fait la gloire de notre pays. Ils semblent aussi s’être ligués pour semer la confusion sur les origines de la France afin de mieux la dépouiller de son identité, et c’est ainsi qu’on a pu entendre des déclarations de nos gouvernants qui auraient fait pleurer de rire (ou pleurer tout court) n’importe quel écolier des années 50 ou 60.

Non, les racines de la France ne sont pas musulmanes, comme l’affirmaient Jacques Attali ou Jacques Chirac, elles ne sont pas plus juives, selon les dires de Nicolas Sarkozy, et le ramadan n’est pas « une fête qui fait partie du patrimoine culturel français », comme le prétend le maire de Paris, Anne Hidalgo.

Elles ne sont pas non plus « helléno-chrétiennes » ou « judéo-chrétiennes ».

Les racines sont ce qui nous ramène au plus loin de notre passé et au plus profond de notre vérité et elles ne sont pas fluctuantes. Elles sont le socle immuable de notre croissance.

Les racines de la France sont gauloises, c’est-à-dire émanant du peuple celte qui s’est établi à partir du VIe siècle avant J.-C. sur la totalité du territoire français actuel et une partie de l’Italie du Nord, et qui s’est battu pour son indépendance contre l’envahisseur romain sous la bannière de son héros, Vercingétorix.

Ce substrat ethnique originel a, certes, varié tout au long des siècles qui ont suivi son implantation avec les nombreuses migrations de nos cousins indo-européens qui ont traversé notre territoire et y ont laissé leur trace. Des greffes nombreuses, spirituelles avec le christianisme et la monarchie, techniques et politiques avec les Romains, philosophiques avec les Grecs, ont réussi et ont permis à la France de devenir le phare de l’Europe… jusqu’à la Révolution, qui a détruit une grande partie de notre patrimoine humain, architectural, artistique, spirituel et culturel.

Les universitaires de tous bords (et même du nôtre) évaluent avec condescendance la civilisation celte sous prétexte qu’elle n’a pas utilisé l’écriture (volontairement, pour ne pas figer la mémoire !) et qu’elle n’a pas laissé de grandes œuvres architecturales ou civilisationnelles.

Nous ne sommes pas pour autant les fils d’Homère ou de la Louve.

N’allons pas chercher ailleurs notre héritage, nous n’avons pas à rougir de la spiritualité de nos druides anciens, de la vaillance de nos guerriers, de la créativité de nos artisans et de nos artistes qui ont donné à la France son raffinement et sa place dans le monde.

Boulevard Voltaire

Commentaires

  • Je ne sais qui sont mes ancêtres . Je les retrouve en Suisse au XVII° siècle , assez bien lotis déjà .
    Remonter plus haut , c'est difficile .
    Des Germains ou des Helvètes , certainement pas des illuminés du Proche Orient .

  • 1) D’accord avec toute réfutation des fausses racines qu’on nous a imposées, judéo-chrétiennes notamment., sans compter les racines « musulmanes » imaginées par Chirac et les lobbies remplacistes !!!
    2) Désaccord sur le plan historique. La France n’a pas été l’Hexagone d’aujourd’hui de toute éternité. Ce mythe a été construit par des historiens nationalistes (Julien Benda, Jacques Bainville et bien d’autres). L’opposition manichéenne Gaulois-Germains, préfaçant l’opposition moderne Français-Allemands, n’a pas de sens (cf. : le Mythe de l’Hexagone). Il serait long ce citer le florilège d’auteurs « hexagonistes » reconstruisant l’histoire en sens inverse en accumulant les anachronismes ! Un exemple : « A l’époque de la pierre taillée, la France ne devait pas compter plus d’un ou deux millions d’habitants » !…Les perles de ce genre pullulent !
    3) Pour me limiter au nord de la Seine dénommé par César « Gaule Belgique » (de la Seine au Rhin), voici ce qu’il en disait : « La plupart des Belges sont issus de Germains ; ils avaient autrefois (entre -300 et -150 av. JC -NDLR) passé le Rhin et s’étaient fixés en ces lieux à cause de la fertilité du sol après en avoir chassé les habitants Gaulois ». Pour ce qui concerne plus particulièrement la Flandre, le peuple de souche (le substrat ethnique) est une pâte feuilletée de peuples nordiques et germaniques qui s’y sont accumulés et fusionnés jusqu’au Xe siècle : Ménapiens (Belges germanophones parlant un proto-flamand), Saxons, Frisons, Bataves, Cattes, Danois, Francs saliens finalement…sans compter les territoires vierges conquis sur la mer. Montandon avait d’ailleurs bien distingué la particularité du peuplement nordico-germanique des départements du Nord et du Pas de Calais par rapport au reste de la France...lui-même très varié !
    4) La part germanique de notre identité est considérable. Sans parler de la colonisation de peuplement (massive au nord), rappelons que les Francs ont donné leur nom à notre pays et à des milliers de toponymes et de patronymes. Les contemporains de Clovis et de Charles Martel parlaient germanique, de même que Charlemagne…que les Allemands considèrent comme leur premier empereur !
    5) Qu’en 2016, nous défendions l’identité « gauloise », je le comprends, et l’ai même défendu ici, mais surtout par tactique idéologique (comme l’intelligent Zemmour qui expliquait qu’il n’avait aucune difficulté à apprendre et à accepter « nos ancêtres les Gaulois » à l’école- il avait tout compris). L’essentiel étant de se démarquer des non Européens qui nous colonisent. Nous sommes plus proches des Allemands ou des Italiens de souche que des Français d’origine africaine ou maghrébine ! C’est la raison pour laquelle je me définis toujours comme identitaire plutôt que nationaliste. Sauf comme nationaliste grand européen, ce qui veut dire la même chose (et évite de parler de la grande race blanche !)!

  • Ce sont les indépendantistes qui parlent d'un mythe de l'hexagone,c'est d'ailleurs le titre d'un livre célèbre dans ces milieux.

  • les fossoyeurs de la France n,ont guère de mérite , vu le terrain fertile qu,ils ont devant eux , une tâche des plus aisées . .!!
    salutations.

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