Je vois partout la colère monter et je suis inquiète pour l’avenir de mon pays. Grèves, blocages, pénurie d’essence : le pays est entré dans une spirale de tensions sociales qui inquiètent tout le monde.
Autant le préciser d’entrée de jeu, le gouvernement porte l’entière responsabilité de la situation d’exaspération que connaît la France.
Bien sûr, certains représentants syndicalistes, qui ne représentent qu’eux-mêmes et qui sont toujours aux abonnés absents quand il s’agit de combattre les vrais problèmes (en l’occurrence l’obsession ultra-libérale bruxelloise), portent une lourde responsabilité dans le chaos que connaît aujourd’hui le pays. Ils mettent en difficulté nombre de salariés et d’entreprises en désorganisant les transports et en installant un tel chaos en France.
Mais c’est aussi et surtout de la faute du gouvernement si la vie de nos compatriotes, les services publics et l’activité économique de notre pays se retrouvent dans cette situation délétère de blocage et de tensions. Par son entêtement à faire passer une loi Travail qui ne ravit que l’ex-UMP, le président Hollande et le premier ministre Valls, le gouvernement brutalise les rapports sociaux et agresse les Français. Rappelons à quel point cette loi précarisera le travailleur français, affaiblira la PME face à la grande entreprise, et dégradera encore nos comptes sociaux au détriment de notre capacité à financer les retraites et toutes les politiques de solidarité.
Le pire réside dans les motivations de cet entêtement : la crainte de fâcher Bruxelles. Le gouvernement, toute l’UMPS, préfère obéir à l’Union Européenne plutôt que de respecter la démocratie, le dialogue social et d’apaiser la France ! La vindicte qui s’exprime, de façon navrante et insupportable pour nos compatriotes, est une conséquence de cette main-mise de l’Union Européenne sur la démocratie française. Au-delà de la loi Travail, c’est notre capacité à penser et décider une autre politique, enfin efficace et juste, qui est quotidiennement rendue impossible par les exigences toujours plus lourdes de l’Europe de Bruxelles. Dans ces conditions, les tensions montent, et finissent par exploser. Aujourd’hui la loi Travail, et demain ? Il n’y a pas d’avenir si on ne se libère pas de cette logique infernale.
Je demande au gouvernement de retirer immédiatement la loi Travail, de permettre le déblocage de la France, et de revenir devant les urnes s’il ne se sent pas capable de cet acte d’indépendance face à l’Union Européenne.
in Carnets d'espérances
Commentaires
Consternation à la réaction de MLP.
Si cette dernière avait côtoyé la caste syndicale ou avait pris soin de se renseigner elle aurait compris que la CGT ne défend que les privilèges exhorbitants qui lui ont été offerts depuis 1945, privilèges qui se transmettent de parents à enfants.
Il s ' agit d ' une maffia sous le couvert d ' une organisation syndicale. Et tous les syndicats français fonctionnent de la même manière. Ils se moquent totalement de la France et des Français. Ils ont très bien cohabite avec les gouvernements successifs et le patronat français, et ont conduit à faire de la France un pays sclérosé et fonctionnant sur le mode copinage, cooptation et magouilles.
La même consternation à la réaction des Français qui ne veulent pas comprendre qu' il est plus que temps de réformer profondément la société française.
Les dissensions entre la CGT et le gouvernement sont une invention de ces derniers pour se reapproprier le vote des Français. Vous verrez, si la loi n ' est pas retirée, l ' article 2 sera vidé de sa substance.
Rien de tel que la menace d ' une atteinte aux " droits acquis " pour que les veaux se précipitent à nouveau dans les bras de la gauche. Les Français sont un peuple immature et sans préoccupation de l ' avenir de leur pays car celui -ci a été réduit à un concept et en plus totalement creux " les valeurs de la République ".
Accuser Bruxelles, dans cette affaire je précise, n ' a aucun sens. C'est le système français, à bout de souffle qui est détestable et qui entraîne la France à sa perte.
Je suis très pessimiste face à la réaction des Français.
Et si aucun parti ne veut lui dire la vérité sur les raisons de la déliquescence de leur pays, encore plus.
En cinq ans de combien a augmenté le SMIC,il est passé de 9,51 à 9,68 l'heure,je crois!
Alors le petit gars de chez nous qui se lève chaque matin pour nourrir sa famille,il n'y arrive plus!
La colère gronde à juste titre!
J'entends de grands intellectuels de notre bord dire depuis des années,il faut,il faut et rien ne se passe,aucun remède,eux-mêmes ne peuvent comprendre le peuple français parce qu'ils sont à l'abri du besoin!
L'insurrection va sortir des entrailles de notre peuple sans leur concours.
Elle est en marche!
Vive la République,vive la France et la mort pour les ennemis de notre Grande Nation!
Mon pauvre ami, ceux qui sont dans la rue pour " leurs droits acquis " acceptent avec joie la submersion migratoire au nom des " valeurs de la gauche " , combattent les partis patriotiques au nom de la lutte contre la " droite ".
Ce sont des crétins à très courte vue, responsables de la poubellisation de la France.
Pierre : les grands intellectuels ne touchent pas le SMIC , donc ils peuvent toujours pérorer sur les malheurs du bas-peuple , rien n,en sortira , c,est l,évidence même . .!!
salutations.
Bravo @ anonyme, voilà une réaction de pur bon sens et en effet, j'en témoigne, la CGT est une "maffia".
Néanmoins, la fameuse "loi travail" (en fait concoctée à Bruxelles pour unifier les lois sociales de tous les pays vassaux sous drapeau étoilé) ne me semble pas adaptée pour "réformer" notre société, elle tire au contraire vers le bas. Nous vivions jusqu'ici dans une société certes imparfaite mais protégeant un tant soit peu les plus faibles travaillant de leurs mains, tant qu'il-y-avait du boulot tout du moins. Voulez-vous la suppression des dimanches, le servage, le travail des enfants ? Je ne crois pas, ce que veulent les gens c'est un pays en marche où les trains arrivent à l'heure, le courrier à temps, les autoroutes non bloquées et même gratuites et surtout une sécurité sociale assurant l'accès aux soins de tous les citoyens.
Pierre ,
Je crains de ne pas trouver les mots pour vous convaincre que l'avenir est plutôt sombre pour les salariés français et pour bien d'autres .
Un dissident soviétique célèbre , Alexandre Zinoviev , a fait quelques déclarations mémorables avant de regagner son pays .
Vous pourriez vous y reporter avec profit .