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Autriche : patience, ce sera pour la prochaine fois, par Guy Rouvrais

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Il y a eu un long soupir de soulagement dans les sacristies de la secte bruxelloise : le candidat de « l’extrême droite » n’est pas devenu président de la République autrichienne. Libéraux et socialistes, quoique leurs champions aient été balayés dès le premier tour, se sont joints au chœur des vitriers qui se félicitent de ce que là-bas, comme ici, un « plafond de verre » empêcherait la droite nationale de l’emporter.

Ce peuple autrichien que ces belles âmes européistes étaient prêtes à vouer aux gémonies hier devient admirable aujourd’hui car il a résisté au « repli » et à « l’intolérance », grâce, comme dit Le Monde, à un « sursaut citoyen », l’autre moitié des électeurs n’étant pas des citoyens mais des factieux.

Il s’en est donc fallu de 31 000 voix pour que les Autrichiens soient rejetés dans les ténèbres extérieures de la bien-pensance européenne. Cela tient à peu de chose d’être un grand peuple ou un ramassis de minables populistes : quelques suffrages en plus ou en moins !

Après le « ouf ! » sonore des capitales européennes, nous eûmes droit aux propos convenus sur « l’avertissement » venu de Vienne, comme en France quand le Front national bat un nouveau record électoral. Et puis on continue comme avant. Mais cela s’arrêtera, le jour est proche où ce ne sera pas le « vent du boulet » qui frappera nos européistes, mais le boulet lui-même.

Ce sera pour la prochaine fois, demain ou après-demain : la défaite de l’Europe de la technocratie bruxelloise est en marche, elle ne s’arrêtera plus. En Autriche, bien sûr, mais ailleurs aussi en Europe, à l’Est déjà, en Pologne, en Hongrie, en Slovaquie, à l’Ouest bientôt, en France, au Danemark, en Hollande, en Finlande, en Suède et même en Allemagne, où le parti souverainiste Afd a déjà recueilli 11 % des voix alors qu’il n’existait pas il y a trois ans, il sera présent au Bundestag lors des prochaines élections législatives.

Ils peuvent encore gagner à l’arraché pendant quelque temps, comme à Vienne, mais les peuples ont déjà tranché, c’est pourquoi les hiérarques de Bruxelles font tout pour éviter qu’ils ne prennent la parole et n’exècrent rien tant que le référendum, où ils sont régulièrement désavoués. Ils ont déjà perdu, parce qu’ils ne comprennent pas ce qui se passe sur le Vieux Continent.

Que disent-ils aux électeurs pour les dissuader de quitter le Titanic européen ? Qu’ils vont être ruinés, que les cours de la Bourse vont choir, que leurs économies fonderont tandis que le chômage va galoper et les prix bondir, sans compter que les Chinois ne feront de nous qu’une bouchée, etc. Ils parlent économie et gros sous, PIB et cash-flow. Ils disent aux peuples : « Vous allez perdre de l’argent », les peuples répondent « Nous ne voulons pas perdre notre âme » : notre identité, notre foi, notre culture, nos traditions, nos aigles et nos croix, l’empreinte des siècles sur nos paysages et nos visages, la poussière de nos routes où nos ancêtres ont marché et par lesquels nous sommes. Nous ne voulons pas disparaître dans le maelström de la mondialisation à la sauce bruxelloise, ni abandonner nos territoires à ceux venus d’ailleurs pour devenir étrangers chez nous. A la fin, c’est toujours l’âme des peuples qui gagne car c’est elle qui résiste. 

Guy Rouvrais

Article paru dans Présent n° 8614 daté du 25 mai 2016

Commentaires

  • "Pour la prochaine fois" !? "Caramba ! Encore râté " !
    Ne nous faisons pas d'illusions, le système se défend à merveille et c'est l'immigration et la magouille qui ont fait la différence en Autriche. La prochaine fois ? Il n'-y-aura pas de prochaine fois et il n'y-aura pas, en France, de nouveau "21 avril", sauf si ça arrange pour la façade "démocratique" et une nouvelle quinzaine de la haine entre les deux tours.
    Il-n'y aura pas de prochaine fois car les Autrichiens seront submergés, de nouveaux électeurs défavorable à la Nation voteront, plusieurs vrais Nationaux seront décédés ou empêchés de voter.
    Et parce que c'est un jeu de dupes !
    Je le redis, pour qu'un homme ou une femme se sacrifiant sincèrement accède aux pouvoirs avec des idées patriotiques, il faudrait que cette personne désintéressée obtienne un très très gros score de l'ordre d'au moins 60% qui montrerait que le peuple a bien compris et veut balayer les éternels politiciens. Si, par exemple, Marine arrivait comme Van der Nollen avec seulement 50,3 %, l'élection serait annulée, la haîne se déchaînerait ! Mais en Autriche, le "perdant" admet sa "défaite", sans doute parce qu'il fait profession de la politique et n'entend pas se sacrifier, ses intérêts sont ailleurs, son parti lui rapporte peut-être ou convoite-t'il quelque place en haut lieu !?

  • "vous allez perdre de l,argent" disent les collabos Bruxellois , mais c,est tous les jours que l,on perd de l,argent , et cela ne date pas d,hier . .!!
    salutations.

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