Les Français auront échappé – de justesse – aux éructations du rappeur Black M déversant inlassablement sa bile sur notre pays. Mais pas aux « incontournables » Tambours du Bronx, ni au piétinement des dizaines de milliers de sépultures de la nécropole de Douaumont par des jeunes en baskets et jogging ! Imaginée par le cinéaste allemand Volker Schlöndorff, cette cérémonie du centenaire, censée rendre hommage dimanche aux centaines de milliers de combattants de Verdun, aura non seulement été d’une nullité consternante, mais aussi et surtout aura constitué une véritable insulte à la mémoire de nos grands anciens.
Un spectacle pitoyable
Ce n’était pas du Jean-Paul Goude, mais cela aurait pu en être : mêmes rythmes abrutissants de tam-tam, même mise en scène grotesque, mêmes costumes ridicules, même symbolique débile… De la « culture Lang », et maintenant Azoulay, dans toute sa « splendeur ».
Surgis de la forêt au son de la Marche héroïque, quelque 3 400 jeunes Français et Allemands mélangés ont ainsi piqué un sprint entre les dizaines de milliers de croix blanches avant de venir s’effondrer au pied de l’ossuaire, fauchés par un épouvantail symbolisant la Mort. Après quoi, les figurants devaient se relever, se prendre dans les bras et finalement effectuer une espèce de zumba…
Toute la vulgarité de la gauche
Un spectacle pitoyable ayant justement scandalisé d’innombrables internautes, qui n’ont pas manqué de manifester leur colère sur les réseaux sociaux. Mais aussi un certain nombre d’élus, principalement du FN, dénonçant l’insupportable indécence de cette cérémonie.
Ainsi, a observé très justement le sénateur Stéphane Ravier, « Cette “cérémonie” illustre la vulgarité de la gauche, son relativisme, son mépris pour l’héroïsme français. » Et Marion-Maréchal Le Pen ajoutait sur Twitter : « Piétiner les tombes au son des tam-tams pour commémorer Verdun : l’honneur de nos ancêtres a été bafoué. Mon mépris est immense pour les responsables socialistes qui ont organisé cet événement. »
Franck Delétraz
Article paru dans Présent daté du 30 mai 2016
Commentaires
La vulgarité : tare rédhibitoire ! C'est le mot qui convient !