01/06/2016 – CARTHAGE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Une équipe internationale de chercheurs a procédé au séquençage du génome mitochondrial complet d’un jeune homme de Carthage. Cette ville de l’actuelle Tunisie était une colonie phénicienne à l’époque, vers 500 ans avant Jésus-Christ.
On savait déjà que ce Carthaginois était de race europoïde. C’est ce que révélait son squelette et plus particulièrement son crâne : il avait l’apparence d’un Européen de type méditerranéen et mesurait 1,70 m. Cette origine est confirmée par l’étude génétique, publiée par la revue Plos One. En effet, l’homme appartenait à un groupe génétique européen appelé U5b. Cet haplogroupe est hérité de la population de chasseurs-cueilleurs d’Europe de l’Ouest.
Aujourd’hui, moins de 2% des Européens de l’Ouest portent cette marque génétique. On en trouve notamment trace dans l’Europe de l’Ouest, par exemple au Portugal. Cette proximité fait dire aux chercheurs que ce Carthaginois-là n’avait probablement pas d’origines proche-orientales, alors que les Phéniciens sont supposés être des Sémites. En revanche, par leurs multiples implantations en Méditerranée occidentale, les Phéniciens ont pu faciliter la venue d’Européens en Afrique du Nord.
Ce génome constitue le témoignage génétique le plus ancien que l’on ait trouvé de la présence européenne dans une zone géographique qui était alors berbère. Cette présence remonte donc a minima au VIe siècle avant l’ère chrétienne. Les scientifiques espèrent désormais pouvoir séquencer l’ADN de Phéniciens de souche, pour en savoir plus sur l’origine de ce peuple.
Commentaires
Aucune surprise ! Que les chercheurs se dépêchent avant que leur discipline ne soit interdite. Il serait intéressant qu'ils s'intéressent aussi au génotype des Palestiniens et à celui des Israéliens ! Aucun risque que cela ne se produise !
Cette information n’est pas très étonnante et est cohérente avec beaucoup de travaux de recherches sur les populations d’Afrique du Nord avant l’arrivée des Arabes.
Dans le « grand public », il existe une énorme confusion concernant les populations d’Afrique du Nord : quand on parle de « berbère » on pense à arabe. Ceci est faux car les arabes ne sont arrivés en Afrique du nord qu’au VIIème et VIIIème siècles. Du temps de l’empire romain, les mots « berbère » ou « barbare » désignaient les populations non romaines. Avant l’arrivée des arabes, une grande part de ces populations indigènes d’Afrique du Nord étaient très proche des Celtes, c’est-à-dire des Gaulois. Et beaucoup d’entre eux furent Romanisés. Par exemple le père de Saint-Augustin (Ivème et Vème siècles) était un Romain, officier d’état civil, c’était donc un païen, mais sa mère, Sainte Monique, était non-romaine et chrétienne ! Et Saint-Augustin était lui-même Romain, converti au christianisme.
donc la disparition des européens avaient déjà commencé à cette époque , à la nôtre elle est accélérée par le Système . .!!
salutations.
J'ai lu dans sa revue KRISIS une recension d'Alain de Benoist sur les origines des Juifs Ashkenazes. Il se base sur des études de généticiens américains.
Extraits :
" Les nombreuses études génétiques ayant porté sur l'ADN des Juifs ashkénazes montrent une nette discordance entre les lignées paternelles, identifiées par l'étude du chromosome Y, qui n'est présent que chez les hommes, et les lignées maternelles, identifiées par l'étude de l'ADN mitochondrial (mtADN), transmis uniquement par les femmes.
Les premières indiquent une lignée masculine très majoritairement originaire du Proche Orient, tandis que les secondes montrent que plus de 80% des ADN mitochondriaux des Juifs ashkénazes actuels ont une origine européenne remontant à la préhistoire (aucun ne renvoyant toutefois à la région du Caucase, ce qui contredit l'hypothèse khazare de Schlomo Sand).
Ces résultats montrent que les Juifs qui se sont progressivement installés en Europe après la chute du Second Temple étaient pour la plupart des célibataires, qui ont trouvé leurs femmes sur place et les ont épousées après les avoir éventuellement converties. En dépit de la règle de matrilinéarité, c'est donc surtout par leurs ancêtres masculins que les Juifs ashkénazes se rattachent aux anciens Hébreux." /.../
"…la matrilinéarité (faisant que le caractère juif se transmet uniquement par la femme) ne sera introduite que tardivement dans le droit juif, au milieu du 2ème siècle de notre ère."
Pour conforter cette thèse, AdB rappelle que le prosélytisme n'a que rarement été pratiqué par le judaïsme. Les seuls cas de conversions nombreuses auraient été réalisées à l'époque romaine (mais on a un doute, il s'agirait en fait de conversions au christianisme naissant).
La conversion massive des Khazars, population ouralo-altaïque semi-nomade du Nord du Caucase est tout à fait improbable et n'est pas confirmée par la génétique (voir plus haut).
Tout ceci expliquerait les traits européens de beaucoup de Juifs ashkénazes.
(pour info)