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Paris : un camp de migrants va être évacué après la découverte de cas de tuberculose

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Éole, situé sur les XVIII et XIXe arrondissements, est le dernier en date d'une série de campements qui se sont développés depuis un an à Paris, avant d'être démantelés. Attractivité de la capitale, allers-retours avec Calais...

 Selon Le Parisien, les 1200 migrants qui se sont installés aux jardins d'Eole dans le XVIIIe arrondissement vont être transférés vers d'autres sites d'accueil franciliens.

 
 

C'est un campement de migrants informel apparu récemment dans la capitale. Et comme celui de Stalingrad ou de Jemmapes, il va être rapidement évacué. Selon Le Parisien, les 1200 personnes installées aux jardins d'Eole dans le XVIIIe arrondissement de Paris vont être transférées rapidement dans plusieurs structures d'accueil de l'Ile-de-France (à l'exception de la Seine-Saint-Denis).

L'opération devrait intervenir rapidement car les conditions d'hygiène sont des plus précaires et plusieurs cas de tuberculose ont été recensés. Les autorités veulent éviter une contagion favorisée par la promiscuité des bâches servant d'abris. Les six malades - trois cas confirmés et trois cas suspects, parmi lesquels deux jeunes de 16 ans - ont été emmenés à l'hôpital. Selon Médecins du Monde, «c'est la première fois qu'on découvre des cas sur des campements» de migrants à Paris.

Les malades «étaient porteurs du bacille actif» à leur arrivée et «tout est mis en oeuvre par les autorités sanitaires et la ville de Paris pour que les risques de contamination soient contrôlés», a indiqué le Dr Jeanine Rochefort, déléguée régionale pour l'Ile-de-France pour Médecins du Monde, pour qui «il est grand temps que l'État réagisse» car «si on ne le fait pas, les risques vont se multiplier».

Les 1200 personnes dont une bonne partie vient d'Afrique sub-saharienne vont être réparties dans certains des 65 centres d'accueil déjà existants en Ile-de-France. Mais pour pouvoir accueillir tout le monde dans les délais impartis, des gymnases ont dû être réquisitionnés, relève Le Parisien. Des locaux qui ne pourront fonctionner plus d'un mois, précise le quotidien.

 

Des maires protestent

Ces lieux d'accueil provisoires ont suscité des tensions entre la préfecture et certaines communes concernées qui estiment avoir atteint les limites de leur capacité. Le maire LR d'Argenteuil George Mothron a ainsi publié quelques tweets de protestation soulignant que sa ville ne «pouvait recevoir toute la misère du monde». Finalement la préfecture a renoncé à utiliser le gymnase en question.

Commentaires

  • le mieux est de virer les locaux de leur communes , maisons , etc , et d,y placer à leur aise les nouveaux arrivants , et tout cela au nom de la solidarité républicaine , des drh , et autres fadaises à nœud- nœud . .!!
    salutations.

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