Après la nouvelle attaque terroriste sur le sol français, à Saint-Étienne-du-Rouvray, le chef de l'État et son premier ministre ont dénoncé l'acte barbare mais semblent à court de propositions concrètes.
L'horreur, encore une fois. Depuis l'Élysée, où il a pris la parole solennellement à 20 heures, François Hollande a dénoncé un «acte abominable», une «nouvelle épreuve pour la nation». «Les catholiques sont meurtris, mais ce sont tous les Français qui se sentent atteints», a ajouté le président, pour qui tuer un prêtre, c'est «profaner la République». Le chef de l'État, qui a répété que les terroristes cherchaient à diviser, a une nouvelle fois appelé les Français à faire bloc. Il a assuré que le gouvernement ferait preuve d'une «détermination absolue» dans la lutte contre le terrorisme. Mais à l'attention de Nicolas Sarkozy, qui a appelé à dépasser les «arguties juridiques» qui conduisent à une «action incomplète» contre le terrorisme, il a répondu que «restreindre (les) libertés, déroger aux règles constitutionnelles, n'apporterait pas d'efficacité dans la lutte contre le terrorisme» et «affaiblirait à coup sûr la cohésion de la nation». «Notre pays doit éviter les surenchères, les polémiques, les amalgames, a-t-il mis en garde. Notre démocratie est la cible, elle sera notre bouclier.»
Invité mardi soir du JT de TF1, le premier ministre Manuel Valls a mis en garde de son côté contre le risque de «guerre de religions». Les terroristes veulent «s'attaquer à une religion pour provoquer une guerre de religions», a-t-il dit.
Arrivé à Saint-Étienne-du-Rouvray quelques heures après l'attaque dans l'église, Hollande s'est rendu dans la cellule de crise, installée dans un supermarché, où il a rencontré les trois femmes rescapées de l'attentat en état de choc, qui lui ont longuement raconté les faits. De retour à Paris, le chef de l'État a convoqué une réunion de crise à l'Élysée avec Manuel Valls et les ministres Bernard Cazeneuve (Intérieur) et Jean-Jacques Urvoas (Justice). Il réunira mercredi matin un nouveau Conseil de défense. Hollande s'est également entretenu avec le pape François pour lui exprimer le «chagrin du peuple français». Il a également reçu dans la soirée Mgr Lebrun, archevêque de Rouen. Hollande recevra également les représentants des différents cultes mercredi. «Les Français doivent savoir qu'ils sont menacés mais que leur force tient à leur cohésion», a-t-il insisté.
Une nouvelle fois interpellé par l'opposition, qui l'appelle à durcir encore le dispositif sécuritaire, l'exécutif - qui a repris des propositions de la droite lors du vote sur l'état d'urgence - semble à court de propositions concrètes pour mettre en scène la riposte. Le maire PCF de Saint-Étienne-du-Rouvray, Hubert Wulfranc, a lui-même demandé au chef de l'État de tout faire pour que «l'insoutenable ne se reproduise plus». Mais Hollande, qui en appelle au respect de l'État de droit, refuse de céder à une «surenchère sécuritaire». «On est allés au bout de l'arsenal législatif, argue un proche du président. Aller plus loin, ce serait basculer dans l'état d'exception. Or, nous ne le voulons pas.» Le président est convaincu que c'est sur le clivage entre les garants de l'État de droit et les partisans d'un état d'exception que se jouera la présidentielle.
Pour l'heure, la priorité de l'Élysée - où l'on est conscient des risques d'affrontements entre les «communautés» - est d'éviter que la société française ne se fissure. Il faut «tout faire pour rassembler les Français», insiste un conseiller. «Que cherchent la droite et l'extrême droite?, interroge-t-il. Souhaitons-nous donner raison à Daech et nous diviser, remettre en cause la démocratie, l'État de droit? Renier notre histoire, nos valeurs serait leur donner le drapeau, et donc la victoire.»
Dans les rangs de la majorité, certains estiment pourtant que la stratégie de l'exécutif ne pourra pas tenir sous la pression des probables attentats à venir. Ils en appellent à une réponse forte sur le plan symbolique et politique. «La seule riposte possible, c'est un gouvernement d'union nationale, s'élève ainsi un élu PS, proche de Valls. Il faut un gouvernement de 12 à 15 ministres focalisés sur deux domaines: la sécurité, la République. Il faut que l'état d'urgence ait vraiment un sens politique. C'est un signal à donner au peuple.» «La question de l'unité nationale va se poser une nouvelle fois car c'est l'essentiel qui est en jeu», croit, lui aussi, le député PS Christophe Caresche.
Mais au sein de l'exécutif, l'union nationale - qui s'est fracassée sur la déchéance de la nationalité avant de se fracturer à nouveau après l'attentat de Nice - laisse désormais sceptique. «La droite n'en voudra jamais», balaye un conseiller du pouvoir. «Après Nice, il va falloir être sacrément fort pour montrer que c'est une réponse adaptée et sérieuse», ironise un ministre, qui invite à ne pas chercher à «faire plaisir à l'opinion». «Il ne faut surtout pas être dans “un événement, une réponse”», ajoute-t-il.
Quoi qu'il en soit, ce nouvel attentat alimente encore un peu plus l'inquiétude d'un pouvoir qui n'apparaît pas en mesure de stopper l'escalade terroriste. «Le gouvernement fait des choses, mais les Français ne s'en aperçoivent pas, tente de défendre le patron des sénateurs PS, Didier Guillaume. Il faut donner plus de visibilité à ce que l'on fait. Et s'il n'y a pas un état d'exception, il peut y avoir des mesures exceptionnelles.» N'y allant pas par quatre chemins, un autre élu résume la situation: «C'est la merde.»
LE FIGARO
NdB: La France chrétienne est abandonnée aux égorgeurs de l'islam !
De plus, il n'existe pas de "communauté catholique" et il n'en a jamais existé dans notre pays.
Commentaires
" tuer un prêtre, c'est profaner la République ".
Cette ordure a une telle haine du catholicisme qu ' il nie son existence. Un prêtre ne serait donc qu ' un agent de la " République ".
La religion catholique n ' aurait pas d ' existence autonome. A travers lui ce serait la " République " qui serait visée. Cette ordure ose tout.
Il a osé déclarer que la " communauté catholique ", donc un membre de la " République ", pour lui a été visée.
Non, c ' est la France chrétienne qui a été visée, c'est donc la population autochtone européenne, c'est l ' Occident qui a été visé. L ' ordure a osé mettre la religion historique de la France au niveau des religions minoritaires importées.
Ce gouvernement d ' ordures répète à l ' envi que prendre des mesures d ' exception serait donner raison à Daesh, serait leur " donner le drapeau ", mettant ainsi sur le même plan mesures de sécurité et atrocités commises par les terroristes musulmans.
Ne rien faire c ' est augmenter la puissance de ces terroristes qui sont des lâches et des crétins qui seraient facilement vaincus si l ' État français s ' en donnait les moyens.
Mais ces ordures, entre autres pour des raisons de " stratégie électorale ", comme avoué par un conseiller de Hollande, ne veut pas engager le combat contre les terroristes musulmans.
Saaloperie de Flanby : «...tuer un prêtre, c'est profaner la République», alors que c'est leur ripoublique maçonnique qui a tué le plus de prêtres et de catholiques.
Les socialopes pratiquent le "révisionnisme positif", ce sont des pleutres et des menteurs, dignes serviteurs de leur maître cornu.
notre pays doit surtout éviter les attentats individuels et de masse , ce Gvt n,en prend pas le chemin . .!!
le Gvt fait des choses , mais le bon peuple ne voit rien dit l,élu de gauche , tragi-comique . .!!
le seul signal à donner , est le grand ménage à effectuer . .!!
salutations.