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Tremblay: l'affaire du restaurant Le Cénacle n'est pas terminée

Régulièrement, une patrouille de police passe devant le Cénacle, un restaurant gastronomique de Tremblay-en-France. Signe que les choses ne se sont pas complètement calmées après la polémique déclenchée, fin août, par le chef de cet établissement. Filmé à son insu, l’homme avait proféré des propos islamophobes à l’encontre de deux clientes musulmanes voilées, déclarant notamment que « tous les musulmans sont terroristes ».

La vidéo, postée sur Internet, avait déclenché l’émoi. Dans la foulée, une quinzaine d’habitants étaient venus demander des explications au restaurateur, qui comparaîtra le jeudi 24 novembre devant le tribunal de Bobigny, pour « discrimination à caractère religieux ».

Depuis l’affaire, la fréquentation du Cénacle a baissé. Ainsi, ce mercredi, une entreprise a annulé sa réservation pour dix convives, précisément à cause de la polémique. « Je me suis excusé pour mes propos, j’ai expliqué que je ne suis pas raciste et que ce jour-là, j’ai pété un câble. Mais, sur Internet, certains ont quand même appelé à ruiner ma réputation. Mon établissement, c’est le travail d’une vie ! J’ai des employés à payer, un crédit à rembourser », argumente le cuisinier. Qui déplore une « double peine » : « Je vais aussi passer au tribunal, la justice me punira ! » Il a également reçu des menaces et est désormais placé sous surveillance policière.

  

Du côté des habitants de Tremblay, on a pris du recul sur la polémique, même si celle-ci alimente encore les conversations. « Ce monsieur est une victime », estime Sidi, un chauffeur-livreur musulman de 22 ans qui avait discuté avec le chef du Cénacle dès le lendemain des faits. « S’il avait ouvert des livres au lieu de regarder la télévision, il n’aurait peut-être pas fait d’amalgame entre musulmans et terroristes », poursuit celui qui en veut plutôt aux chaînes d’info et aux politiques, coupables selon lui « de ne parler que de terrorisme et d’islam ». Reste la violence des propos du restaurateur : « La meilleure réponse, c’est qu’il soit condamné », conclut Sidi.

L’enquête, elle, est terminée. L’agression islamophobe, reconnue par le patron du restaurant, ne fait aucun doute. Mais la police n’a pas pu établir l’hypothèse, un temps envisagée, que les deux victimes étaient en « mission » pour une association antiraciste.

  leparisien.fr

Commentaires

  • et l,agression provoquée par les deux clientes , pas condamnable ?? pas étonnant dans un pays qui a voction à devenir musulman .
    salutations.

  • Un Français, chez lui, accusé de discrimination, mais alors pourquoi la justice est-elle endormie face à d'innombrables cas d'insultes, menaces, violences, agressions commise par des gens de là-bas contre des Français chez eux ?
    Les étrangers les plus indésirables sont devenus en peu de temps et de plus en plus des personnages importants pourvus de tous les droits au détriment des Français obligés par des menaces légales à accepter la dhimmitude.
    Quand on agace un lion trop longtemps, il se fâche subitement et rien de peut l'arrêter. Nous n'en sommes pas loin. Les traitres trembleront à leur tour.

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