Edito de Nicolas Bay (30.09.2016)
Le gouvernement en a unilatéralement décidé ainsi : les migrants clandestins de la « jungle » de Calais seront bientôt répartis sur l’ensemble du territoire national. Hormis l’Île-de-France, déjà totalement saturée, et la Corse, aucune région française n’échappera à cette politique de peuplement.
À l’heure où le gouvernement s’apprête à réduire une fois de plus les allocations logement pour les Français, à geler les pensions de retraite, on remarquera qu’il trouve, en revanche, les moyens pour loger des milliers de migrants, parfois même dans des châteaux ou des centres de vacances.
Si François Hollande promet que la France ne sera pas un pays de « campements », ne nous faisons pas d’illusions. Après les premières vagues d’arrivants dans les centres d’accueil, d’autres suivront jusqu’à recréer des « jungles » partout sur le territoire. Et une fois vidée, on ne voit pas bien pourquoi la « jungle » de Calais n’accueillerait pas aussitôt de nouveaux migrants, aucune mesure de lutte contre l’immigration n’étant mise en œuvre. Tout compte fait, on va disséminer les clandestins de Calais sur l’ensemble du territoire pour laisser la place à de nouveaux !
Le Front National, se faisant une fois de plus le porte-parole d’une majorité de Français mais aussi d’élus des petites communes, refuse catégoriquement ce coup de force. En lançant la charte « ma commune sans migrants », Steeve Briois a ainsi proposé à tous les maires de villes comme de villages de refuser de se faire les complices d’une immigration devenue impossible à intégrer et encore moins à assimiler.