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VIDEO - Loire-Atlantique : indignation après des coups de feu contre un centre d'accueil de migrants

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VIDÉO - Plusieurs tirs ont visé l'ancien centre de vacances de Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique). La commune de 13.000 habitants doit recevoir 70 migrants après le démantèlement de la Jungle de Calais.

Des coups de feu ont été tirés mardi soir à Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique) sur les baies vitrées d'un ancien centre de vacances devant accueillir 70 migrants de la Jungle de Calais. Aucun blessé n'est à déplorer. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie. Le futur accueil de migrants provoque depuis plusieurs semaines des tensions à Saint-Brévin-les-Pins, comme dans plusieurs autres communes de France après l'annonce du plan de démantèlement de la Jungle de Calais par le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve. De nombreux actes malveillants ont eu lieu, comme à Montpellier où des militants identitaires avaient érigé un mur devant l'entrée du futur centre d'accueil de la ville. Mais à Saint-Brévin, la violence symbolique des tirs par arme à feu a soulevé une indignation unanime.

Un acte notamment dénoncé par la ministre du Logement qui parle de racisme. «J'appelle tous les Français à simplement dire qu'aujourd'hui c'est pas difficile (sic)d'accueillir, sur l'ensemble du territoire, de petits groupes de personnes», a réagi jeudi Emmanuelle Cosse sur Europe 1. «Nous ouvrirons des centres d'accueil et d'orientation pour atteindre ces 9000 places (objectif du gouvernement), parce qu'on ne peut pas accepter de laisser des gens à la rue dans la boue, alors qu'ils relèvent du droit d'asile», a ajouté la ministre.

 

Un «acte inadmissible et irresponsable»

Le maire divers droite de Saint-Brévin, Yannick Haury, s'est exprimé sur l'incident en parlant «d'acte inadmissible et irresponsable». Il a souhaité «que tous les moyens soient mis en oeuvre par la gendarmerie et la justice pour retrouver les auteurs de ces faits graves et les traduire devant les tribunaux». «La majorité des Brévinois (...) souhaite que cet accueil de personnes réfugiées puisse se faire dans les meilleures conditions», affirme-t-il.

Un collectif de «Brévinois contre l'implantation de migrants» a condamné jeudi dans un communiqué les coups de feu, affirmant avoir toujours privilégié le dialogue. Mais ils soulignent que «l'imposition de migrants dans notre commune, sans aucune concertation, est également une violence qu'il convient de condamner».

La CGT, qui gère l'ancien centre communal d'action sociale (CCAS) de Saint-Brévin-Les-Pins, a de son côté dénoncé pour sa part une «lâche tentative d'intimidation» et des «actes intolérables et d'un autre temps».

Les tirs sont survenus à la veille de la signature d'une convention de mise à disposition de 3200 lits au niveau national entre la Caisse centrale des activités sociales (CCAS) des personnels des industries électriques et gazières et le ministère de l'Intérieur.

Commentaires

  • « c'est pas difficile(sic)d'accueillir, sur l'ensemble du territoire, de petits groupes de personnes» : mais c’est très difficiles d’accueillir les SDF français dans des centres d’accueil : eux sont systématiquement rejetés ! Pour eux, il n'y a pas de place!

  • Actes de racisme, actes intolérables....toujours la kyrielle d'idioties habituelle, des mots qui tuent parait-il , mais laissent indifférents les Français qui en ont plus qu'assez d'être traités comme des crétins n'ayant pas compris les bonnes intentions de gens malintentionnés depuis longtemps.
    Ces "migrants " , alias envahisseurs , sont absolument indésirables, ils sont des outils de destruction des Nations au profit de salopards bien connus depuis pas mal de temps.

    Au final, ces réactions de patriotes sont saines et surtout très légitimes, nos enfants vivront au futur en fonction de notre réaction d'aujourd'hui.

  • La population exprime son exaspération comme elle peut, étant donné qu'elle n'a pas le droit à la parole sur les mesures de force prises par le pouvoir pour lui imposer des étrangers indésirables.

  • la Cosse , la CGT , le maire , tous unis comme courroie de transmission pour le Plan du GR .
    salutations.

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