Emmanuelle Guilet, Jérôme Poirier et leurs enfants vivent depuis deux ans entre chambres d’hôtel, camping et… leur camionnette, faute de pouvoir trouver un logement stable. La galère pourrait prendre fin, mardi.
Lui enchaîne les missions d’intérim. Elle multiplie les CDD. Les enfants, Steven, 8 ans, et Mylina, 4 ans, vont à l’école comme tous les enfants de leur âge. À une différence près, leur maison est un camion, garé le long de la Touques. « Ça fait deux ans qu’on est à la rue », racontent Emmanuelle Guilet et Jérôme Poirier.
La galère, elle commence en mai 2014. Le couple habite alors un logement « insalubre » et « dangereux » à Honfleur. « Pour protester, j’avais décidé de ne plus payer la totalité du loyer, rapporte Jérôme Poirier. Ça a été une erreur. » « On a reçu un coup de téléphone nous disant qu’on avait quinze jours pour partir », poursuit sa compagne.
Direction Trouville. Mais avec l’équivalent d’un salaire et deux enfants, pas simple de trouver un logement dans le parc privé. « Quand on demande un studio, on nous répond que c’est trop petit pour une famille. Quand on visite un appartement plus grand, on nous dit qu’on n’a pas de CDI, pas de garant. » Difficile également d’accéder à un logement social. « Leurs ressources sont trop faibles pour qu’ils accèdent à un logement HLM », explique Christian Cardon, maire de Trouville.
(…) Ouest France
Commentaires
et les clandos ?? leurs ressources sont comment , vu qu,on les loge gratis , qu,en pense ce maire ??
salutations.
Dans leur cas, on n’entend pas les pleureuses habituelles qui veulent nous apitoyer sur le sort des pauvres immigrés afin de nous obliger à leur fournir le toit et le couvert ! Comme ce sont des FDS, ces pleureuses s’en foutent comme de l’an 40 : seuls comptent les immigrés !