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Viry-Châtillon : «Je me suis mis sur lui pour l’éteindre», raconte un collègue du policier brûlé

 

>Faits divers|Nicolas Goinard|10 octobre 2016, 20h08 | MAJ : 10 octobre 2016, 20h14|4

Viry-Châtillon (Essonne), samedi. Vers 15 heures, deux voitures de police, qui étaient en faction en face de la cité sensible de la Grande-Borne, ont été assaillies par une quinzaine d’individus encagoulés. 

DR
 
 
Nicolas Goinard
 
Faits diversSébastienJuvisyEssonneGrande Borne
 

« J’appréhende de retourner sur le terrain. Depuis 12 ans que je suis affecté à Juvisy (Essonne) et je n’avais jamais vu ça… » Sébastien, 38 ans, est l’un des quatre policiers blessés samedi après-midi alors qu’ils surveillaient, au niveau du quartier de la Grande Borne à Viry-Châtillon (Essonne), une caméra qui avait fait l’objet de tentatives de destructions ces dernières semaines.  Son collègue de 28 ans,  aujourd’hui toujours plongé dans un coma artificiel, doit la vie à Sébastien. « C’est un héros », a réagi ce lundi matin Manuel Valls, le Premier ministre, en visite dans les locaux de la police à Juvisy-sur-Orge.

 

« Je l’ai sorti de la voiture et je me suis mis dessus pour l’éteindre, raconte le policier. Je le connais un peu ce collègue, nous avons l’habitude de travailler ensemble dans ce quartier ».

 

Des coups de poing pour les empêcher de sortir

 

Samedi après-midi, Sébastien était installé côté passager dans une Peugeot 308 sérigraphiée, pour avoir un œil sur un carrefour de la D445 réputé pour ses vols à la portière. « On n’a pas vu les jeunes arriver », explique-t-il. « Ils ont été malins, c’était bien préparé. On était stationnés devant la (cité de la) Grande Borne, mais ils ont fait un grand tour en traversant devant le magasin Leclerc puis ils ont longé le mur de la caserne de pompiers pour nous surprendre. » Les deux voitures étaient stationnées côte à côte à 5 m d’intervalle.

 
 
 
    

Les assaillants sont d’abord arrivés par l’arrière de la Renault Kangoo où se trouvait l’adjoint de sécurité du commissariat de Savigny-sur-Orge le plus grièvement blessé et sa collègue d’Athis-Mons. « Ils ont cassé les vitres, leur ont donné des coups de poing pour les empêcher de sortir et leur ont jeté les cocktails Molotov sur les genoux... »

Le Parisien

NdB: C'est que Cazeneuve appelle des "sauvageons"...

 

Commentaires

  • Ces policiers sont instrumentalisés par le pouvoir, non pas pour assurer la sécurité des citoyens, mais pour protéger les racailles et leurs petits trafics (garants de la "paix sociale"), et surtout ne pas les provoquer, ce qui déclencherait des émeutes raciales dans les territoires occupés. N'oublions jamais que ceux-ci sont des viviers de voix importants pour la gauche en 2017.
    Cazeneuve va même plus loin en qualifiant ces criminels d'aimables "sauvageons" ! Ce qui s'appelle du "foutage de gueule" !

  • Si les policiers étaient autorisés, comme dans la totalité des pays, à tirer sur la racaille criminelle, il n'y aurait pas un policier dans le coma, qui, s ' il s ' en sort, est défiguré à vie.

  • Cazeneuve et pour les Français un "Ravageons" .

  • la prochaine fois ces racailleux remplis de haine viendront avec des kalach pour arroser les policiers qui ne peuvent guère se défendre .
    "Sauvageons " un terme presque affectueux , que la gauche aime prononcer , cela doit donner des frissons de plaisir aux bobos . . .!!
    salutations.

  • le roman guerilla commence de cette façon sauf qu"un des flics tire pour se défendre, ce qui provoque la colère des banlieues
    Cette fois, les policiers n'ont pas tire, meme pour défendre leur vie, mais la prochaine fois?
    Faut il que les sanctions soient dures pour que les policiers ne défendent meme pas leur vie ni celle de leurs collegues!
    Faut il que les politiciens est la trouille pour préférer sacrifier nos policiers plutôt que la vermine criminelle!

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