Quelque 500 agents se sont rassemblés à l'Évêché
Un vent d'amertume doublé de colère flottait hier soir devant l'hôtel de police de Marseille (2e arrondissement). Une trentaine de policiers avaient été convoqués par leur hiérarchie, ce qui s'est traduit par un rassemblement, salle Biancardini, de près de 500 policiers, les collègues étant venus soutenir les convoqués.
Les policiers en colère qui ont manifesté ces derniers jours à Marseille, notamment sur le Vieux-Port, et encore hier après-midi, avaient rendez-vous hier soir, à 19 h, à l'hôtel de police. Certains d'entre eux craignaient une mise à pied ou des sanctions.
Très remontés contre les initiatives qui pourraient être prises à leur encontre, ils déploraient notamment les méthodes employées par leurs supérieurs. D'autant qu'il se racontait que les vidéos municipales avaient relevé les numéros des véhicules les plus participatifs au mouvement.
Au final, les policiers devraient poursuivre leur mouvement, mais sans les sirènes
Finalement, les autorités policières se sont limitées à "un rappel à la règle". Les policiers sont autorisés à manifester comme tout citoyen mais dans des conditions particulières : hors service, sans véhicule de police, sans brassard ni gyrophare.
Les policiers ont expliqué qu'ils n'étaient plus ni entendus ni soutenus par les syndicats. D'où ce mouvement qui est parti de la base policière, celle qui se collette tous les jours à la douloureuse vie du terrain. Les policiers ont aussi fait valoir, hier, l'idée que c'est pour un meilleur service public qu'ils manifestent, pour que soit mieux assurée la sécurité des citoyens.
De son côté, le préfet de police Laurent Nuñez rappelle que des efforts significatifs ont été consentis par le ministère de l'Intérieur et qu'une démarche de concertation a été engagée, qui doit d'ailleurs se poursuivre la semaine prochaine.
Les policiers devraient poursuivre leur mouvement tous les soirs à partir de 23 h mais sans les sirènes, soucieux de la paix auditive de leurs concitoyens. Au terme de la "convocation" d'hier, une délégation des policiers en colère a été invitée mercredi à 16 h à rencontrer le préfet de police.
La Provence
Commentaires
Une rencontre entre une délégation de policiers et le préfet de police ne sert strictement à rien : le vrai et très grave problème, c’est l’impunité assurée aux délinquants car il ne faut pas toucher aux immigrés aux soins desquels toutes les autorités de l’Etat sont dévouées ! Cette impunité est tacitement accordée à la fois par le gouvernement et par les juges. La police peut faire ce qu’elle veut, ce n’est pas elle qui a le dernier mot, mais les juges et le gouvernement. Tout le reste n’est que du vent !
les policiers pourront continuer leur mouvement de protestation, mais en silence , afin que cela finisse par s,arrêter tout doucement , le Gvt doit compter sur l,usure des policiers pour que cela cesse , " des efforts significatifs" ?? alors pourquoi les policiers continuent le mouvement ?? ils n,ont pas grand-chose à attendre du pouvoir politique en place .
salutations.