Chaque film sur le Moyen Âge européen se doit d’avoir son quota d’acteurs de type africain.
Hannah Arendt expose, dans La Crise de la culture, une caractéristique de l’éducation américaine, qui tend aujourd’hui aussi à être notre façon d’éduquer les enfants mais aussi les adultes : « Même en Amérique, le monde dans lequel les enfants sont introduits est un monde ancien, […] construit par les vivants et les morts et qui n’est nouveau que pour ceux que l’immigration vient d’y introduire. Mais là l’illusion est plus forte que la réalité, car elle jaillit directement d’une expérience fondamentalement américaine : que l’on peut fonder un nouvel ordre, et qui plus est le fonder avec la conviction intime d’une continuité historique… »
Les images filmés ne sont pas passées au filtre de la critique. Ainsi le spectateur passif prend-il la fiction pour une réalité, son inculture faisant le reste. Demain, nos enfants croiront probablement que Lancelot et Jules César n’étaient pas des Européens puisque les acteurs qui les incarnent sur les écrans ne le sont pas.
La plupart des œuvres de fiction sont, de nos jours, sujettes au politiquement correct, à la pensée unique et à la propagande. Afin de créer le monde tel qu’on voudrait qu’il soit, c’est-à-dire une utopie multiculturelle inédite, il faut que monsieur Tout-le-Monde pense qu’il en fut toujours ainsi. D’où les castings métissés dans des films traitant de périodes où l’ultra-majorité de la population, paysanne et sédentaire, voyait en ses voisins les plus proches des étrangers aux mœurs incompatibles.
Double mépris qui s’exerce tant à l’encontre des peuples qui découvrent une histoire, un pays et un mode de vie à la télévision qui ne sont pas les leurs qu’à l’encontre de la fiction cinématographique, salie par l’irruption du faux comme enjeu obligatoire de la création. Pourtant, cela ne semble pas déranger le moins du monde les « décodeurs », les matons de Panurge ou les objecteurs de conscience de l’empire du bien. Du moins, quand cela touche à la réécriture de notre histoire.
En effet, gare à ne pas « travestir » l’histoire de cet autre idéalisé. On se souvient, notamment, du scandale qui a éclaté lorsque l’actrice Angelina Jolie a été choisie pour incarner la reine Cléopâtre. Immédiatement, les associations dites antiracistes ont hurlé à l’imposture. Le film n’a d’ailleurs toujours pas vu le jour. Pareillement, Leonardo DiCaprio a été empêché de jouer le rôle du poète persan Djalal ad-Din Muhammad Rumi car Hollywood craignait un procès en « whitewashing »…
BV
Commentaires
Tabula rasa......service en gros et sans détails.
L' ethnomasochisme, la culpabilité, le politiquement correct, la négation de notre identité raciale blanche, de notre histoire, le révisionnisme (autorisé et encouragé celui-là !)…tous les signes d'une décadence profonde sont résumés en ces quelques mots, qu' un simple changement de président ne parviendra pas à éliminer. Le mal est profond et étendu. Il faut s'attaquer à ses racines les plus profondes et renouer avec l'idéologie européenne la plus lointaine, avec notre mémoire la plus longue !
"Nous sommes en guerre" paraît-il, et on veut nous faire croire que c'est seulement contre le "terrorisme" ? Nous ne sommes pas naïfs !
Restons éveillés et fidèles à ce que nous avons toujours été et ne lâchons jamais rien !
"La crapulocratie universelle gagnera toutes les batailles sauf la dernière !" Robert DUN
Je propose de faire jouer Mandela par un Blanc et les sud africains blancs par des Noirs.
J ' ai bon ? Ah non, là c'est raciste.
Les mondialistes sont révisionnistes et negationnistes par obligation puisque leur idéologie repose en elle-même sur le mensonge selon lequel les humains sont interchangeables, " qu ' on est tous pareils ". L ' avantage est que l ' on peut démonter leurs mensonges.
on pourra toujours se rabattre sur le cinéma de minuit et les films d,antan , qui sont d,ailleurs pour un certain nombre des merveilles , contrairement à de nombreuses grosses productions US et aux scénarios mièvres , sociétaux "Français" que doivent raffoler nos bobos/gauchos .
un film dont l,action se situerait au moyen-âge en europe avec des acteurs Africains , ne tient pas la route , donc je ne risque pas de le visionner , si je veux regarder du cinéma Africain , je choisis un film tourné au Sénégal ou ailleurs.
salutations.
Je serais un acteur noir américain, j'aurais honte d'accepter des rôles pareils. Mais s'il veut exister en dehors de la loi étasunienne qui oblige les producteurs à engager un pourcentage déterminé d'acteurs des minorités du pays (surtout les Noirs) dans toute production artistique publique, ce même acteur a t-il le choix ? (en préjugeant du bagage historique sur l'Europe(et du Moyen-Age en plus) qu'il peut avoir, ce dont on peut fortement douter...)