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Béziers : la justice suspend le référendum sur les migrants de Robert Ménard

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>Société|06 décembre 2016, 19h53|10 Le Parisien

 

Pascal PARROT / Divergence
 
 
 
 
SociétéRobert MénardFront NationalMigrantsBéziersRéférendum
 

Le maire proche du Front national pensait faire dénoncer par la population locale l'extension d'un centre d'accueil de demandeurs d'asile. Prévue en janvier, la tenue de cette consultation est suspendue, dans l'attente d'une décision de justice «sur le fond».

C'était une nouvelle controverse lancée par Robert Ménard, coutumier des polémiques et des sorties réactionnaires. Le tribunal administratif de Montpellier a suspendu mardi la tenue d'une «consultation» locale décriée que souhaitait organiser le maire de Béziers. Celle-ci, qui portait sur les «migrants», devait avoir lieu en janvier. Après avoir été saisie par le préfet de l'Hérault, la justice s'est donné le temps de statuer sur le fond de l'affaire, évoquant toutefois un «doute sérieux sur la légalité du projet». 

 

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L'objet de ce «référendum» concernait l'extension d'un centre d'accueil de demandeurs d'asile à Béziers. «Approuvez-vous l'installation de nouveaux migrants, imposée par l'État, sans consultation du conseil municipal ?», voulait demander Robert Ménard aux électeurs de la commune. Selon l'ordonnance du juge des référés, cette extension dépend des «autorités de l'État» et relève «de leur seule compétence». Or, pour la loi, les consultations locales doivent uniquement concerner des décisions locales... 

 

 

 

«Les communes ont interdiction de consulter la population, a dénoncé la municipalité, mardi, dans un communiqué. On ne peut que regretter cette décision centralisatrice et technocratique.»

 

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L'ancien président de Reporters sans Frontières, désormais proche du Front national, avait pris l'initiative inhabituelle de défendre lui-même le 1er décembre devant le tribunal administratif de Montpellier sa «consultation» municipale. La commune est «compétente concernant les modalités d'installation de populations étrangères», avait-il notamment assuré. Mais ses interventions, souvent plus politiques que juridiques, lui avaient valu plusieurs rappels à l'ordre de la juge.

 

 

 

Commentaires

  • Nos dirigeants politiques se repaissent de leur slogan : Liberté, égalité, fraternité ! Dans la réalité :
    - Ce sont les pires ennemis de la liberté d’expression qu’ils ne cessent d’attaquer ; et, bien sûr, ils ne supportent pas les référendums !
    - Ils ne font que des lois inégalitaires et favorisent outrageusement certaines catégories de citoyens contre d’autres ; on vient de le voir encore aujourd’hui à Paris avec la prétendue circulation « alternée » (où est l’alternative ? En quoi y-a-t-il alternance ?) s’applique à tous sauf aux … journalistes !!! Voilà encore un autre énorme scandale !
    - Notre gouvernement ne fait qu’exacerber l’égoïsme de chacun en montant une catégorie de citoyens contre une autre !

  • " coutumier des sorties réactionnaires ".
    Le Système s'exprime exactement dans les mêmes termes que les bolcheviques. C' est la même engeance.

  • quoi d,autre attendre de cette justice ??
    salutations.

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