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Obama sanctionne Moscou en expulsant 35 agents russes

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  Publié le 29/12/2016 à 20h59

Le président américain sortant répond ainsi à l'ingérence supposée de Moscou dans l'élection présidentielle de novembre dernier, qui a vu le candidat républicain Donald Trump l'emporter. Barack Obama précise que les sanctions ne s'arrêteront pas là.

Les États-Unis ont montré leur agacement vis-à-vis de Moscou. Le président américain sortant, Barack Obama, a annoncé jeudi une série de mesures contre la Russie après son ingérence dans l'élection présidentielle américaine, déclarant notamment «persona non grata» 35 membres des services de renseignement russes. Ces sanctions sont une réponse à des efforts russes de «nuire aux intérêts américains», et le gouvernement fournira un rapport au Congrès dans les prochains jours sur les efforts de Moscou pour «interférer dans notre élection» présidentielle, a encore indiqué Barack Obama.

» La Russie accusée d'avoir tenté d'aider Trump à remporter la présidentielle

Les sanctions ne s'arrêteront pas là, a précisé le chef de l'État, qui quittera ses fonctions le 20 janvier, dans un communiqué, prévenant que les États-Unis prendront d'autres mesures «au moment que nous choisirons», «y compris des opérations qui ne seront pas révélées au public». Les 35 agents russes ont 72 heures pour quitter le territoire américain, a précisé le haut responsable de Washington. L'accès aux deux centres sera interdit à tout responsable russe à partir de vendredi midi, a-t-il ajouté. Le secrétaire d'État John Kerry en a déjà parlé avec Vladimir Poutine et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

La Russie accusée d'avoir tenté d'aider Trump à remporter l'élection

Pour les autorités américaines en place, la question n'est plus de savoir si la Russie a interféré dans la campagne présidentielle, mais jusqu'à quel point. Dans une évaluation secrète que s'est procurée le Washington Post un peu plus tôt ce mois-ci, la CIA estime que des personnes liées à Moscou ont fourni au site WikiLeaks des emails piratés provenant des comptes de l'ancien directeur de campagne de la candidate démocrate Hillary Clinton, John Podesta, et du parti démocrate, entre autres.

«La communauté du renseignement estime que l'objectif de la Russie était de favoriser un candidat par rapport à un autre, d'aider Trump à être élu», a indiqué au Washington Post un haut responsable. Le quotidien note toutefois que l'évaluation de la CIA est loin de constituer un rapport en bonne et due forme et un autre responsable cité par le Post note que le renseignement américain ne dispose d'aucune preuve montrant que des responsables du Kremlin auraient «ordonné» à des intermédiaires de transmettre les emails piratés à WikiLeaks.

Le président américain avait déjà affirmé quelques semaines plus tôt que les États-Unis ne resteraient pas sans réagir. «Il est clair que si un gouvernement étranger, quel qu'il soit, tente d'entacher l'intégrité de nos élections, alors nous devons agir», avait plaidé Barack Obama. Moscou avait rejeté avec virulence ces accusations jugées «absurdes». «Il faut soit cesser d'en parler, soit apporter enfin des preuves. Sinon, tout ça est plus qu'indécent», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. La Russie a rejeté à plusieurs reprises les soupçons la visant, dénonçant des accusations «gratuites» et «non professionnelles», «non étayées par la moindre information ni preuve». Mais ces attaques informatiques inquiètent jusqu'en Europe où Berlin a dit craindre qu'elles viennent bousculer le jeu politique lors des législatives allemandes de 2017.

Le FIGARO

Commentaires

  • Cette histoire de l’ingérence de la Russie dans l’élection américaine va faire éclater de rire la Planète toute entière ! C’est du grand guignol, même les chansonniers des Deux Anes n’auraient jamais osé inventer un argument pareil ! Les rieurs seront du côté de la Russie et les américains seront couverts de ridicule. Mais, en fait Obama, qui n’est ni intelligent ni très malin, cherche simplement à mettre Trump en difficulté. Je pense que Trump, quand il sera au pouvoir, balaiera tout cela d’un trait de plume et on n’en parlera plus la semaine d’après. On a la preuve que les Obama et les Hilary sont de bien mauvais joueurs qui cherchent à regagner par les magouilles et la violence ce qu’ils ont perdu dans les urnes : ce sont bien des gauchistes anti-démocratiques qui ne respectent pas le peuple !

  • Qu'on relise Soljenitsyne sur les relations entre les juifs et les Russes (Deux cents ans ensemble) dans lesquelles à chaque page apparaît la haine biblique des Juifs vis à vis du peuple russe, une haine mortelle. C’est l’ alliance des Juifs russes avec les médias et les milieux financiers juifs anglo-saxons qui leur ont permis d'imposer le bolchevisme en 1917, une idéologie 100% juive. La Russie bolchevique était considérée comme l’une des « terres promises » du peuple juif. Ceci permet de comprendre que cette haine n'est pas assouvie et qu'elle s'exprime aujourd’hui par la bouche d'Obama, dont on connaît les conseillers sionistes (1). Ceci s'ajoutant aux motivations géopolitiques fondamentales de la thalassocratie US bien connues (cf. : Mac Kinder, Mahan, Spykman, Brzezinski…), visant à affaiblir par tous les moyens la grande Russie, voire carrément à la démembrer (cf. : interventionnisme US en Crimée, Ukraine, Caucase…) et d’empêcher, même au prix d’une 3ème guerre mondiale la grande union entre la Russie et l’Europe de l’ouest. La réaction d’Obama est une réaction de rage devant la montée en puissance internationale de la Russie dans le règlement du problème syrien. La bête est blessée, cela ne lui était jamais arrivé, et ses réactions peuvent être dangereuses pour la paix dans le monde.
    (1) Les néo-conservateurs sont pour la plupart d’anciens gauchistes intellectuels juifs devenus anticommunistes par sionisme et l’étant restés après la chute de l’URSS

  • Vivement que le sieur Obama et son staff dégagent du pouvoir , cela fera des vacances à la Russie .
    salutations.

  • Poutine a évité de tomber dans le panneau de cette grossière provocation d'Obama, en décidant de ne pas répondre à l'identique. Il ménage l'avenir de ses relations avec Trump. Plus que quelques jours à attendre !
    Quel sang froid !
    Bien joué Vladimir !

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